XVII

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La dernière journée à laquelle j'avais pensé.

C'était celle où je traînais dans les couloirs épurés de cet hôpital dans lequel tu avais tout d'abord été transféré.

J'avais ouvert le dossier qu'un médecin m'avait donné et c'était le tien.

Pas celui qui déclarait noir sur blanc que tu n'étais plus là, mais un plus ancien.

J'avais lu et avais froncé les sourcils, mes yeux étaient complètement embués et j'avais soudainement tout compris.

Le médecin m'avait tenu l'épaule d'une poigne réconfortante et m'avait susurré un
"Je suis vraiment navré monsieur Jeon, on ne pouvait rien vous dire."

"Un-un viol collectif ? Il s'est donné la mort à cause d'un viol ?"
Au fur et à mesure que j'avalais l'ampleur de la situation, un tas d'émotions s'était niché dans le creux de mon estomac.

J'avais dégluti pour retenir la nouvelle nausée qui venait de faire son apparition.

Mais je n'ai pas pu empêcher la remontée acide qui se frayait un chemin tout le long de mon œsophage.

𝖣𝖾́𝗅𝗂𝗊𝗎𝖾𝗌𝖼𝖾𝗇𝖼𝖾 - 𝐽𝑖𝑘𝑜𝑜𝑘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant