Chapitre 2 : Sauvée...

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PDV Joshua


Je franchis les grilles de la prison où j'étais détenu il y a encore quelques minutes. Un de mes hommes m'attend comme prévu dans une voiture. Je grimpe dans celle-ci et balance mes affaires à l'arrière.


J'avais envie de mettre le feu, putain, j'en avais tellement envie ça fait si longtemps que je n'ai pas vu un feu digne de ce nom, parce que la flamme d'un briquet est une merde comparée aux flammes de voitures qui crament.


Je sors mon paquet de cigarettes, puis en prends une et l'allume. C'est vrai que fumer détend, mais pour moi c'est juste un substitut à ce qui me détend vraiment.


Le Feu, la lueur de celui-ci quand il brûle, le bruit qu'il fait quand il ravage ce qui se trouve sur son passage. Tout dans cet élément me met en transe.


....


Je regardais par la fenêtre ouverte les paysages défiler, ça fait une heure que nous roulions, plus qu'une de plus et j'étais de retour chez moi.


Dehors des fleurs à perte de vue sur les côtés de la route. Si Violette serait là, elle m'aurait supplié pour descendre en cueillir.


En parlant de ma petite fleur, je compte bien la revoir. J'ai entendu que ses parents sont morts il y a un an je crois. C'est à cause d'eux que nous avons été séparés et je compte bien rattraper le temps perdu. Mais pour cela, je dois reprendre ce qui m'appartient et qui m'a toujours appartenu.

Vio


- Tu as ce que j'ai demandé ?


 Il me tendit une pochette que j'ouvris immédiatement.


- Tout est là monsieur.


 Je ne pris pas la peine de lui répondre et feuillette ce qui se trouve dans celle-ci.


 Hum, intéressant !


 Elle travaille chez la vielle fleuriste de la ville.

Son compte en banque est précaire.

Elle vit seule dans un minuscule appartement.

Pas de petit ami.

Juste un ami homosexuel.


Toutes ces infos pourront me servir dans l'avenir.


- Dépose-moi près du fleuriste quand nous arriverons. Ordonnais-je


- Bien monsieur.


 ....


Je marche dans la ville où je suis né et ai grandi en sentant à chaque pas, le regard de peur des gens et je peux les entendre murmurer des « Il est de retour ».

MR.PYROMANIACOù les histoires vivent. Découvrez maintenant