Il y a toujours une raison à notre existence, un but, une destinée.
Dans mon cas à moi, cela ne s'expliquait pas.
UNE PEAU CLAIRE sans cicatrice, un regard intense d'un céruléen clair, des cheveux courts d'un blanc hiémal, c'était de cette manière là qu'on l'a décrivait, enviant ses courbes et sa blancheur hivernal faisant presque de l'ombre à Helios le soleil lui même.
Il y avait dans son regard quelque chose d'infiniment tendre et doux, mais d'infiniment solitaire.
Coré c'était cette amoureuse passionnée et solidaire qui voulait conquérir le monde et refaire tout le cosmos.
C'était celle qu'on écoutait, dont le regard azur clair était aussi doux que du velours. Celle dont la voix et la présence faisaient taire les bruits du monde sur son passage.
Celle qui embrassait la vie avec fougue, s'élancait dans la nuit sans peur, tombait amoureuse d'une voix, d'un bruit, d'un sourire.C'était cette belle débile aux idées folles et aux cheveux d'argent qui s'envolaient dans le vent.
Elle avait cette excitation de croiser de nouveaux regards, de voir avec ses yeux les âmes de nouvelles personnes extraordinaires, de cerner et de découvrir de nouvelles histoires.Coré c'était une caresse de tendresse, un frémissement de douceur, un tremblement de renouveau. C'était ce sourire indécent et désabusé suitant le sarcasme, cette boule d'énergie flemmarde en manque continuel d'aventures.
Mais Coré avait des secrets, et ces derniers tâchaient ce tableau pourtant si beau.
Je ne me souviennais pas vraiment de ma vie avant Coré, du monde de l'entre deux, de celui à travers le miroir.
C'était trop flou, trop sombre ou trop vide.Ce dont je me souviennais par contre avant le passage ne m'appartenait pas. Et ce fut grâce à un seul souvenir que j'avais compris comment cela avait commencé.
Juste avec une image. Un reflet dans le miroir.
C'était deux monde qui s'étaient bousculé, deux âmes qui s'était entrechoqué.
Depuis plus rien n'avait été pareil.
Autrefois je pouvais communiquer avec elle. Mais depuis peu, Coré avait disparue.Je pense qu'à force de s'enfoncer dans le monde qu'il y a entre ici et dehors, elle avait finit par s'y perdre.
Il ne restait plus que moi. Mais à force, je commençais à me demander qui j'étais vraiment. Sans Coré et ce corps, qui étais-je ? Un reflet vagabont ?
Un vide ?
Méfiez vous du reflet de votre miroir, il risque de prendre votre place un jour.
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le chant des méduses
Storie brevi- ꒰‧⁺⊹ un recueil de nouvelles où j'y ai engouffré les paysages melliflu d'histoires courtes; une symphonie d'écrits du cœur