.PROLOGUE.

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(NDA : L'histoire ne suivra pas forcément la trame originale de la série FATWS donc il se peut que certaines scènes soient modifiées, supprimées, ou tout simplement plus là. Deuxième petite chose, mes chapitres ne seront pas postés de manière régulière tout simplement parce que je n'arriverais pas à tenir de rythme en plus d'un tas d'autres raisons. Voilà ! Bonne lecture)

You were gonna come to meAnd here you areBut you better choose carefully'Cause I, I'm capable of anythingOf anything and everything

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You were gonna come to me
And here you are
But you better choose carefully
'Cause I, I'm capable of anything
Of anything and everything

DARK HORSE, KATY PERRY


- Sam...

- Tiens, c'est le dernier carton à prendre, vas le mettre dans ma voiture.

- Sam, ce n'est absolument pas nécessaire, je m'en sors très bien toute seule.

- Oui bien sûr, c'est pour ça que tu as failli mourir trois fois au cours de cette semaine. Ça te fera du bien d'être avec quelqu'un comme toi. Me dit-il.

- C'est vrai que réunir deux meurtriers ensemble est une très bonne idée.

Il soupire et se tourne vers moi. Le vent balaie mes cheveux vers l'arrière tandis que le soleil couchant me fait plisser les yeux. Je regarde mon ami en attente d'une réponse.

- Ce n'est pas ce que je voulais dire et ce n'est pas un meurtrier.

- Mais moi si.

- Joy, arrête de dire ce que je n'ai pas dit. Tu es tout aussi innocente que lui, allez monte !

Sam monte dans le véhicule tandis que je dépose le carton dans le coffre de la voiture et part m'installer côté passager. Je mets en route la radio mais laisse un volume assez raisonnable.

- Il est au courant ? Demandai-je.

- Non, je pense que ce serait mieux si c'est toi qui en parles, en revanche il sait que tu sais pour lui et... ce qu'il a vécu.

- D'accord.

Le Faucon démarre puis je reprends la parole.

- Comment tu as fait pour qu'il accepte ?

- Et bien je lui ai dit que tu avais besoin d'aide et de quelqu'un pour te protéger. Répond-il.

- Je n'ai pas besoin de protection, mais il a accepté, comme ça ?

- Menteuse. Oui je crois que d'une certaine manière il essaie toujours de se faire pardonner, et en acceptant que tu sois là aidera beaucoup je pense.

Quarante-cinq minutes plus tard nous arrivons tous les deux devant un des nombreux immeubles de Brooklyn. Sam arrête le moteur et descend, je regarde le bâtiment par la fenêtre puis descend de la voiture à mon tour. Je me dirige vers le coffre que Sam avait déjà ouvert, je prends mon sac à dos, ma valise et un de mes trois cartons. Mon ami pose les deux qui restent à terre avant de fermer le coffre et de prendre dans ses bras les deux boîtes. Arrivés près de la porte d'entrée de l'immeuble, Sam compose un numéro à trois chiffres sur l'interphone à côté de nous, on attend quelques secondes avant d'entendre plusieurs BIP puis le son de quelqu'un qui décroche.

- Oui ? C'est pour quoi ? Demande une voix grave.

- C'est nous imbécile. Ouvre s'il te plaît. Ordonne Sam.

Notre interlocuteur ne répond pas et alors que Sam tente de relancer sa demande, le bruit d'une porte qui se déverrouille l'interrompt avant même qu'il ne dise un mot. Nous nous engouffrons à l'intérieur et nous nous dirigeons directement sur l'ascenseur juste en face. J'appuie sur le bouton d'appel et nous attendons qu'il arrive, ce qu'il fit après quelques secondes. Les portes s'ouvrent et nous entrons dedans, une petite musique résonne dans mes oreilles tandis que les portes se referment et que Sam appuie sur le bouton du dernier étage, le quinzième.

Une minute passe, puis deux avant que le silence ne se coupe par la voix de Sam.

- Quand j'ai dit que ça te ferait du bien d'être avec quelqu'un comme toi, je parlais du fait que vous êtes tous les deux des loups solitaires qui ne parlent pas beaucoup et qui ne voient personnes mis à part celles qui leur sont imposées. Tu es quelqu'un de bien Joy, même si tu te refuses de l'admettre. Le simple fait que tu ressentes de la culpabilité et que tu essaies d'éloigner les gens le plus loin possible de toi pour les protéger le prouve.

Je déglutis face à ses paroles, je ne dis rien et tente de les assimiler. Nous n'avions jamais véritablement parler de ce qui s'était passé et de son ressentis face à tout ça. Mon cerveau s'était mis en mode off à la minute où il avait commencé à parler de loups solitaires, il se refusait toute émotions durant plusieurs minutes, jamais plus d'une heure en général.

Insensibilité émotionnelle.

D'après ma psy.

Il avait vécu tellement de choses que mes émotions s'éteignaient pour se protéger, une mort qui passe à la télé ou bien un de mes proches qui se blesse ou qui perd la vie, je pouvais ne rien sentir pendant un moment. Puis venait celui où mon cerveau acceptait enfin qu'elles passent, qu'il se remette en marche. Mais là aussi les émotions que je devais ressentir étaient moins intenses que celles d'une personne "lambda", et c'était en partie à cause de cela que je déteste les enterrements, tout le monde pleurait ou versait au moins une larme, on me dévisageait constamment lors de ces évènements, alors une fois j'avais fait semblant d'être triste, de pleurer mais je me suis vite rendue compte que ça ne servait à rien de réagir comme ça face à des gens qui passaient leur temps à critiquer tout et n'importe quoi même quand on adopte le comportement idéal.

- Tu ne mérites pas ce qui t'es arrivé Joy. Personne ne le mérite, mais sache que quoiqu'il arrive je serai toujours là pour toi, donc inutile d'essayer de me chasser de ta vie car je reviendrai toujours.

A la fin de sa phrase les portes s'ouvrent sur le couloir du quinzième étage. Je me dirige vers l'appartement qui possède le numéro que Sam avait composé quelques minutes plus tôt. Mes pas me mènent jusqu'au bout du couloir et la dernière porte que je vois porte le numéro 107, celui de mon futur colocataire James Buchanan Barnes, l'ancien Soldat de L'Hiver.

MIND DREAM [ James Buchanan Barnes × Joy ]Where stories live. Discover now