Chapitre 15

1.3K 73 13
                                    

PDV Sakura :

Un léger bousculement me fit sortir de mon sommeil. Je levai alors la tête pour remarquer que nous étions toujours sur la route. Au silence planant dans le véhicule, je déduis que la majorité des élèves dormait. Zuku qui lui dormait à point fermés, avait sa tête sur la mienne, alors je la lui pris doucement et la posa sur  mes cuisses l’allongeant un peu plus au passage.
Enfin, je pu me redresser et ce fut à ce moment-là que je croisai un regard de braise posé sur moi.

La personne devant moi ayant baissé son siège, j’avais une vue parfaite sur la personne devant moi en diagonale. Mais cette personne avait le visage légèrement tourné vers moi, ses prunelles de feu fixées sur les miennes.

Bakugo…

Sortant de ma torpeur, je détournai le regard pour le poser sur le visage endormi de Zuku. Je posai une main sur son côté gauche et l’autre dans ses cheveux pour les lui caresser doucement. Alors que j’étais concentrée sur cette tâche, le siège devant moi se baissa d’un seul coup écrasant Zuku.

Je laissai un petit cri de surprise m'échapper et Zuku se réveilla en sursaut, assommé.

_ Bakubro ! Pourquoi t’as fait ça ? s’exclama Kirishima, assis sur le siège qu’il venait de relever permettant au vert de faire de même.

Bakugo ? C’était Bakugo qui venait de baisser le siège !?

_ Tch…, souffla le concerné en détournant la tête.

_ Ne t’inquiètes pas Kirishima-kun ! rassura Izuku en se frottant la tête.

De mon côté je bouillonais. Alors, par esprit de contradiction, je repris la tête de izuku et la reposai sur mes cuisses pour lui caresser la tête. Ce fut ainsi que nous finîmes le voyage.

_ Les mioches, nous interpella Aizawa sensei alors que le bus semblait se garer, nous sommes arrivés.

A ces mots, tout le monde se rua vers les fenêtres pour admirer les lieux.

Le bus était garé devant un petit chalet qui ressemblait à un hôtel. Ce dernier était au pied d’une gigantesque montagne qui nous regardait de haut. Étant en été, malgré l’altitude élevée, la neige était absente et on pouvait voir la végétation abondante de cette montagne. Le chalet juste à ses pieds semblait si petit, si inférieur à ce géant de la nature.

_ Tout le monde sort du véhicule ! s’exclama Aizawa.

Comme un seul homme, la classe mit pied à terre et voulut se diriger vers la soute pour prendre ses affaires mais le sensei l’en empêcha.

Un sourire sadique éclaira soudainement le visage du brun, effrayant les élèves.

_ Hop hop hop, nous arrêta-t-il, vous n’aurez pas besoin de cela.

_ Pas besoin ? demanda Denki. Mais c’est ridicule ! Toutes nos affaires sont dedans !

_ Là haut vous n’en aurez pas besoin, expliqua Aizawa toujours en souriant.

Ce fut à ce moment-là que tout le monde comprit. Pourtant certains élèves espéraient toujours.

_ Oui oui, affirma le sensei, là-haut. Vous allez camper cher classe de 2-A!

Et là ce fut la décadence.

________________________________________________________________________________

Un sac. C’était tout ce que j’avais. Un simple et unique sac, certes rempli.

Le chant des oiseaux remplissait la clairière où je me trouvais et malgré le soleil qui tapait, j’avais froid. J’étais seule, en plein milieu d'une clairière dans la montagne. Je ne portais sur moi qu’un jean bleu nuit et un débardeur noir ainsi que des baskets de la même couleur, et, sur le dos, un sac vert kaki contenant le minimum necessaire.

Une heure plus tôt, Aizawa nous avait fournis à chacun ce sac avant de nous mettre un bandeau sur les yeux et nous disperser dans la montagne.

Ses seules paroles ?

“ On vous a enlevé votre alter. Vous devez survivre dans cette montagne pendant deux semaines. Aucun droit de descendre de la montagne.”

Ce fut ainsi que je me trouvai là.

“Je ne sais pas si cette montagne est habitée, il doit certainement y avoir des animaux mais de quelle sorte ? Je dois me mettre en hauteur, à l’abri pour regarder le contenu du sac ensuite, j'essaierai de trouver un des 2-A.”

Décidée, je sortis de la petite clairière pour m’enfoncer parmi les arbres. Lorsque j’en vis un plus haut que les autres, je décidai de grimper. C’était un sapin, donc il y avait plusieurs branches me permettant une ascension sans trop de difficultés.

Une fois en haut de l’arbre, sur une branche plus ou moins solide, je regardai les alentours. Des sapins. Des arbres et des arbres à perte de vue. De temps en temps, quelques trous se distinguaient, montrant l’emplacement d’autres clairières.

Je soufflai, ne voyant rien de spécial, sortant de l’ordinaire dans une montagne.

Je m’appliquai ensuite à analyser le contenu du sac. En résumé, il ne contenait qu’une bouteille d’eau vide, une crème anti-brûlure et un petit couteau de poche. Je n’avais donc ni de quoi faire un feu, ni de quoi m’habiller et boire.

Il fallait donc que je trouve un point d’eau et un briquet  pour faire du feu . Mais ce que je savais, c’était que je n’allais pas pouvoir survivre seule pendant deux semaines.

Ce fut sur cette pensée que je me mis en marche.

Lorsque nous étions sortis du bus, la hauteur de la montagne nous avait époustouflé mais à ce que j’avais vu du haut de l’arbre, le terrain où j’étais semblait plat. J’en déduisais alors que la montagne comportait plusieurs plateformes, des terrains plats. Je devais en trouver un autre afin de trouver quelqu’un, en espérant qu’il ait un briquet et des vêtements chauds dans son sac.

Je devais survivre, pendant deux semaines, dans une montagne avec des proportions bien trop importantes. La nuit la température pouvait baisser jusqu’à 0°C, c’était en tous cas ce que j’avais vu sur un documentaire sur les montagnes. En conclusion, j’allais soit mourir de faim, de soif ou de froid. A moins que des animaux dangereux ou d’autres créatures vivent dans la forêt.

Que les Hunger Games commencent !

Chapitre très court...Gomen !

Hawk(s) Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant