Magnifique Bâtard | Tome 2

Chapitre 5

Cela faisait plusieurs jours que j'étais cloué à l'appart. Tyler m'avait ordonné de rester coucher toute la journée au chaud, le temps que le virus passe mais bien sûr je ne pouvais rester sans rien faire, alors pendant que Tyler se gambader je ne sais où dans la ville, je rangeai, nettoyai, cuisinai, enfin tous ces petits trucs qui me permettent de tuer le temps.

J'étais présentement sur le canapé devant la télé, à regarder une émission sur les restaurants quatre étoiles quand mon téléphone sonna; chose rare en ce moment. Rapidement, sans prendre soin de regarder qui s'était, j'appuyer sur le bouton vert de l'écran et colla mon portable contre mon oreille.

" Oui, allô ?

- Salut ma belle !

- Catherine ! Ça va ? Comment va le gang ?

- On va tous très bien, et toi ? T'as l'air plutôt énergétique pour une personne supposée malade.

- Tyler te l'a dit alors, hein ? Ne t'inquiète pas, c'est juste un petit virus qui va bientôt partir, je vais me rétablir dans pas longtemps.

- Ouais sauf que d'après les dires de Tyler, ça avait l'air de quelque chose plus grave que d'un simple virus. Tu vomis ?

- Euh.. Oui mais pas beaucoup, pourquoi ?

- Pour savoir. Bon, rétablit toi bien et fais attention à ne pas faire trop d'effort ! Bisous, on vous aimes !

- Bisous !"

Une seconde après, la sonnerie comme quoi l'appel était terminé retentit. Je jetai mon portable sur les coussins à côté de moi puis zappai quelque chaînes jusqu'à trouver des épisodes des Experts Miami et replongea ma concentration sur la télé.

Les minutes passèrent et une nausée soudaine me prit et je me dépêchai rapidement d'aller à la salle de bain.

Mais qu'est-ce qu'il m'arrivait ? Très vite, j'ouvris le tiroir des médicaments et découvrit qu'il n'y avait plus de spasfon ni de doliprane.

L'horloge de la salle de bain indiquait 14h34 mais sachant que Tyler ne rentrerait que ce soir vers 19h, il fallait que j'aille au magasin en bas de la rue pour acheter les médicaments qu'il me manquait.

J'avais mal, et je ne me souviens pas avoir connu cette douleur avant. De plus, j'avais faim. Ce qui n'est pas normal en tant normal puisque j'avais mal au ventre. Je n'avais pas mes règles et je ne me rappel pas être aller manger autre part si ce n'est chez les Pedros.

Très vite, j'enfilai mon manteau, mes bottes et mon sac à main au bras pour sortir de l'immeuble et aller en direction du magasin.

Nous vivions dans un endroit calme de la ville et j'étais plutôt contente d'avoir trouver cet appart à un prix comme celui que nous avions payer. Avant nous, une grand-mère y habiter et à la mort de son mari, elle est aller dans une maison de retraite, ce qui l'obligeait à vendre l'appartement au plus vite; Tyler à un peu négocier le prix du début puis très vite nous nous étions mis sur un prix convenable.

J'arrivai enfin devant la supérette. Très peu de clients semblaient y être mais ça ne changeait pas à d'habitude. On y vendait un peu de tout ici: de la nourriture, de la toilette, des magasines et pleins d'autre petites bricoles.

J'avançai rapidement vers le rayon des médicaments ( en Amérique, certains médicaments sont vendus en rayon, mais la quantité et limité ).

Du regard, je cherchais la petite boîte jaune quand celui-ci tomba sur le paquet juste à côté des médocs.

Et si.. ?

Non. Pas possible.

Mon corps entier était figé sur place.

Mes yeux ne quittaient pas la petite boîte rectangulaire mise à notre disposition.

Je ne pouvais pas être...

Non, non, c'est impossible voyons.

D'un mouvement vif, j'attrapai la boîte de spasfon et quittai lentement le rayon, à moitié plongée dans mes pensées.
Je payai mes articles, puis repris le chemin vers la sortie.

Mais l'idée était toujours dans ma tête et sans le savoir, mes pieds avaient fait demi-tour vers le rayon. J'attrapai rapidement la boîte sans même y jetai un regard et allai la payer.

Une fois sortit, j'y jetai un regard à travers le sac plastique.

Je ne pouvais pas être enceinte quand même ?