Rouge, le démon, le diable, n'était plus qu'un enfant assoupi.
Étendu sur le sol, au centre de la pièce, il fixait les étoiles de son regard gris. A quelques pas de lui, sur un petit tabouret, ses précieux gants de cuir reposaient. Et entre ses doigts fins, ciselés , déchirés, laminés, mutilés ... il serrait une rose ensanglantée.Une superbe rose rouge, maquillée de son sang.
Comme des milliers d'autres depuis la nuit des temps.
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On l'appelait Rouge
PoetryOn l'appelait Rouge. Rouge comme le sang, Rouge comme le diable, Rouge comme la haine et la douleur. On l'appelait Rouge parce qu'il n'inspirait qu'effroi. Parce qu'on ne le connaissait pas.