fourteen

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J'ai l'impression de rêver. Je le serre tellement fort contre moi que je me laisse tomber sur mon lit, l'entraînant dans ma chute. Il est maintenant sur le dos, et je me retrouve au dessus de lui. Je le sens sourire derrière mes lèvres, et je fais de même. Il me fait alors rouler, et c'est moi qui me retrouve cette fois sur le dos, et lui au dessus de moi. "Allons nous en d'ici" me dit-il en se relevant. "Où veux-tu aller?" dis-je en souriant. "Dans ma chambre, ta colloc ne va pas tarder à arriver" dit-il avec un sourire qui s'élargit. Je comprends tout de suite où il veut en venir, et je me lève. Nous sommes face à face, et il me prend la main pour m'emmener je ne sais où. Nous descendons les escaliers de la Salle Commune de Gryffondor, et je sens le froid des escaliers en pierre en dessous de mes pieds nus. C'est à ce moment que je me rend compte que j'ai oublié mes chaussures au pied de mon lit. "Ahhh j'ai oublié mes chaussures" dis-je en sautillant à cause du froid. Sans réfléchir, il me prend par la taille et me porte. Je n'arrive pas à croire qu'il est en train de faire ça.

Arrivés en bas des escaliers, nous empruntons un passage par lequel personne ne passe jamais, pour être sûrs de ne pas être vus.

[...]

Il me pose enfin au sol, pour ouvrir la porte de sa chambre. Evidemment, depuis le début ses parents avaient exigés qu'il ait une chambre pour lui tout seul.

La porte s'ouvre pour laisser place à la grande pièce qu'il a pour chambre. Il referme la porte derrière lui, et j'avance à travers la pièce. Il n'y a pas beaucoup de meubles, mais suffisamment pour lui tout seul. Il y a une grande armoire et une commode noires, ainsi qu'un grand lit recouvert d'une couverture verte foncée, sa couleur préférée. Il me prend la taille par derrière et me tourne pour me retrouver face à lui. "Ce n'est pas très grand mais c'est bien" dit-il. "Je la trouve super moi, par rapport à la mienne", dis-je en riant. Il retire sa veste noire, se rapproche de mon visage, et pose ses lèvres contre les miennes. Je ressens alors ce même frisson qui m'a parcourue tout à l'heure, mais cette fois, plus intensément. Il s'assoit sur son lit, me tire pour le rejoindre, et me mets sur ses genoux pour continuer à m'embrasser. Je n'avais jamais ressenti ce genre de sensation auparavant. C'est comme si le temps s'arrêtait, et qu'un incendie était en train de parcourir le moindre centimètre carré de mon corps. Je sens mes jambes et mes bras trembler, et ma robe me coller. Sans réfléchir, je décide de tirer sur la fermeture dans mon dos qui me fais mal, faisant s'ouvrir le bustier de ma robe à l'arrière. Il recule, et me regarde comme s'il allait me dévorer. Je lui souris et me rapproche de lui de nouveau. Il prend ma robe pour la retirer par dessus ma tête, et quand elle est retirée, mes longs cheveux bruns retombent le long de mon dos. Il ouvre sa chemise noire et la laisse tomber sur son lit, dévoilant ses bras. Je me recule pour contempler ces derniers, et je porte attention sur son bras gauche -celui qui contient la marque-. Il recule. "Tu sais, on a toujours le choix" dis-je en prenant son bras dans ma main. "Non, je n'ai pas le choix" dit-il, son visage s'assombrissant. "Tu me prends pour un monstre, n'est ce pas?" me dit-il en fronçant les sourcils. Je prends son visage entre mes main. "Draco Malfoy, je ne veux plus jamais entendre ces mots sortir de ta bouche compris?". Il sourit. "Jamais je ne jugerais tes choix, ou tes obligations. Je t'aime pour ce que tu es.". Soudain, il se mit à sourire encore plus. Et je viens de me rendre compte de ce que je viens de dire. Merde. "Tu m'aimes?" dit-il avec le sourire le plus malicieux que je n'ai jamais vu. Je me mit à rougir, et il me prends par la taille pour me rapprocher de son corps, et m'embrasser. Ses mains parcourent mon dos, puis viennent à mes cheveux emmêlés. Je le fais tomber sur le dos pour me retrouver sur lui, et continuer à l'embrasser aussi passionnément. Mon rythme cardiaque s'accélère de plus en plus et je n'ai qu'une seule envie: que ce moment ne s'arrête jamais...

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