epilogue

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J'ouvre les yeux. Je regarde autour de moi, et je découvre l'infirmerie qui se dessine tout autour de moi. "Mademoiselle Young! Vous êtes réveillée!" Madame Pomfresh s'avance vers moi. "Nous vous avons retrouvée dans la forêt, encore vivante, c'est un miracle! Oh et il y avait cette lettre dans votre poche." Celle-ci me tend une lettre avant de m'adresser un sourire et de s'en aller.

Pourquoi est ce que j'avais une lettre dans ma poche? Mon nom est inscrit sur la lettre. Je décide d'ouvrir celle-ci.

"Bella, mon amour,

A l'heure où tu liras cette lettre, tu ne te souviendra plus de moi.

J'aurais aimé te dire ces mots avant, mais me voila, à tout écrire dans une lettre.

Tu étais l'amour de ma vie, je n'avais jamais aimé quelqu'un comme je t'ai aimé, toi. Tu étais ma raison de vivre, celle qui me maintenait encore debout, même dans les moments les plus compliqués de ma vie.

Le jour de notre première rencontre, je te prenais encore pour une de ces filles insignifiantes qui n'avait rien d'extraordinaire. Et c'était surtout à cause de cette ridicule histoire de maisons. Les Serpentard étaient les ennemis jurés des Gryffondor. Je me souviens encore de toi, quand tu traversais les couloirs de l'école accompagnée de tes plus chers amis de Gryffondor. Je te trouvais idiote.

Jusqu'à ce jour, dans les toilettes. Ce jour où personne n'était là pour moi, appart toi. Tu m'as proposé de l'aide. Ce que l'ont ne m'avait jamais proposé. C'était la première fois que je te parlais vraiment. Mais c'est le soir où Slughorn faisait cette petite fête que tout à commencé. J'essayais de paraître insouciant, mais en réalité, tu me captivais. Cette façon que tu avais de ne jamais rien laisser tomber, ou même ton caractère m'impressionnait. Et tu étais tellement belle, oh oui, avec cette robe noire en dentelle comme tu les aimes. Je te trouvais parfaite, et je ne voyais plus que par toi.

Je te regardais tout le temps, mais toi, tu ne me voyais pas. J'essayais de me rapprocher de toi par n'importe quelle occasion, mais toi, tu fuyais. J'avais l'impression que c'était voué à l'échec. Jusqu'à cette journée d'automne, à la taverne. Nous avons parlé, et je t'ai avoué que tu m'obsédais. J'ai vu dans tes yeux que c'était réciproque, et c'est à ce moment que j'ai compris que notre histoire ne faisait que commencer. Nous avons enchaîné les hauts et les bas après ça, mais ça me plaisait.

J'étais ta part d'obscurité, et tu étais mes démons. A deux nous formions l'enfer parfait.

La soirée de Serpentard a été la plus marquante de toutes. La première fois où tu m'as embrassé. Je dois l'avouer, je ne m'y attendais pas, mais c'était ce que je voulais faire depuis le jour où nous nous sommes parlés pour la première fois. Je t'ai ensuite emmenée dans ma chambre où j'ai passé la meilleure nuit de toute ma vie, avec toi.

La seconde fois, tu m'as avoué que tu m'aimais. Tu as alors fait de moi le plus heureux du monde. Puis tu m'as alors posé cette fameuse question: est ce que je t'aimais, moi?

Sur le coup, je n'ai pas répondu. Je ne l'ai pas fait car je n'avais jamais dit "Je t'aime" à quelqu'un de toute ma vie. Et pourtant, évidemment que je t'aimais. 

Je pense que personne n'a jamais aimé comme je t'aime toi. Tu comprendra alors ma décision de te faire oublier. ME faire oublier. Je ne veux pas que tu vives cette vie, en t'imaginant, "et s'il serait là?" chaque fois que tu ferais quelque chose d'insensé. Je veux que tu vives ta vie comme tu l'as toujours fait. Je veux que tu sois heureuse.

J'ai tenu à t'écrire cette lettre, car je ne t'avais jamais avoué ce que je pensais vraiment. Même si c'est dans ces circonstances, je veux te le dire, et si j'étais là je le crierais :

Je t'aime."

D.


Je ne me souviens pas de ton nom, mais ce qui est sûr, c'est que je t'aimais.

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Merci d'avoir lu your name, avec tout mon amour, Xoxo.

your name.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant