Je m'engageais à la suite d'A-Xu dans les escaliers de la bibliothèque afin d'essayer de le rattraper ? Bien que Fucang viennent de naître, il pesait déjà un bon poids et il me ralentissait. Arrivé devant la porte de notre chambre , j'essayais de l'ouvrir ...vainement, A-Xu l'avait verrouillée ! Il ne pouvait pas me faire ça ! Je n'avais pas été si loin que ça ! Enfin pas plus que d'habitude !... d'habitude !
C'était là le problème en fait. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Même si pour moi, ce genre de petit mensonge n'avait pas vraiment d'importance à mes yeux , ils en revêtaient une plus grande pour mon âme sœur. Combien de fois depuis que nous étions à l'armurerie lui avais-je promis de ne plus lui mentir ? Mais c'était vraiment plus fort que moi. J'y étais tellement habitué depuis mon enfance, que c'était devenu une seconde nature ! Mentir était pour moi une manière d'obtenir ce que je désirais envers et contre tout depuis toujours, sauf que là , avec a-Xu qui avait le don de me percer à jour , c'était une autre histoire! Avec lui, mentir, c'était pour moi la certitude de ne pas obtenir ce que je désirais le plus , à savoir lui et son amour !
Maintenant que j'y pensais, malgré ses marques de tendresse et le fait qu'il m'ai cédé, je ne me souvenais pas qu'il m'ait un jour dit qu'il m'aimait !!!
Qu'avait-il dit lorsque je m'étais réveillé ? Je lui avais promis de ne plus lui mentir et il m'avait demandé comment il pouvait me faire confiance ? ....La confiance ! Je lui avais demandé de faire table rase du passé et de me l'accorder , que je ne lui mentirais plus, mais je l'avais quand même fait ! Etais-ce pour cela qu'il ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait ? Parce qu'il savait ne pas pouvoir me faire totalement confiance ? Et moi , est-ce que je lui accordais vraiment la mienne ? Si c'était le cas, je n'aurais pas à lui mentir ! Oui mais , est ce que toutes les vérités étaient bonnes à dire ? .
Aaaaah, il fallait que je m'explique avec lui et que nous trouvions un terrain d'entente ! Je savais pertinemment que je ne pouvais pas changer comme cela du jour au lendemain ! Il devait bien s'en rendre compte ! J'ai vécu plus de 20 ans dans la vallée fantôme, 20 ans à tricher et mentir pour survivre....mais aujourd'hui je n'avais plus à me battre pour cela, ma vie était devenue paisible et agréable auprès de la personne que j'aimais ....
Dans mes bras, Fucang se mit à bouger; Je descendis à l'étage inférieur , je savais y trouver un coffre avec une couverture à l'intérieur. Je me dirigeais vers celui-ci et dépliais la dite couverture pour installer confortablement mon "bébé" , afin qu'il finisse sa sieste. Maintenant, je pouvais me concentrer sur A-Xu. il fallait absolument qu'il m'ouvre cette porte ! Je remontais donc et me mis à tambouriner sur celle-ci.
" A-Xu , ouvres moi, nous devons parler "
Aucune réponse. Je collais mon oreille et écoutais...pas un bruit. J'essayais de nouveau d'ouvrir la porte. Le système joua librement et elle s'entrebâilla. Après un instant d'hésitation, je la poussais complètement et entrais dans la pièce. Elle était vide mais un courant d'air froid me fouetta le visage. La porte du promontoire était ouverte. J'avançais lentement en avalant ma salive. Pourquoi était-il dehors ? Était-il toujours en colère ? J'appréhendais la discussion que nous allions avoir, mais elle était nécessaire. Je pris mon courage à 2 mains et franchissais le seuil. Il était là, de dos , ses cheveux et sa robe bleue volant au vent dans le soleil de cette fin d'après-midi .... je n'avais pas réalisé que nous étions restés si longtemps dans la salle secrète à lire ! Ici la notion du temps était différente. Je m'approchais, une boule au ventre et inquiet. Je prononçais son nom de la voix la plus douce que je pus...
" A-Xu ..."
"...."
" A-Xu, je m'excuse ...."
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Word of Honor : L'aube d'une nouvelle vie
FanficL'avalanche avait recouvert la montagne ensevelissant pour toujours Zhou Zi Shu et Wen Ke Xing. La nature avait vaincu leurs ennemis, mais qu'était-il advenu d'eux ? Cheng Ling reverrait-il un jour ses Maîtres ? Dans son cœur l'espoir subsistait...