Chapitre 43 : La mort de T/P.

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PS : juste pour vous dire que ce chapitre parlera de la façon dont T/P meurt mais également d'un moment ( que je qualifierai de triste.) de sa vie dans le présent puisqu'on ne l'avait pas encore vu une seule fois.

Flashback:

POV 1er personne: présent, xx octobre 2017.

La nuit venait de tomber sur Tokyo, je rentrais d'un travail qu'on pourrait qualifier de... salissant, du sang était éclaboussé sur mes vêtements. Je me tenais dans l'ascenseur attendant qu'il arrive au dernière étage du building. En arrivant à mon étage, j'ai immédiatement été accueillie par une paire de bras se faufilant autour de ma taille.

"Bienvenue à la maison, ma chérie." après ces mots, j'ai senti un baiser être déposé sur ma joue.

"Bonsoir, Sei."

"Comment c'est passée ta journée?" me demanda t-il tout en m'aidant à enlever ma veste.

"Regarde-moi... j'ai encore dû buter quelqu'un... ce type ne voulait pas payer ce qu'il nous devait alors je lui ai tiré une balle entre les deux yeux et j'ai récupéré le fric."

C'est triste à dire mais, tuer est devenu une tâche quasi quotidienne...

"Je t'ai fais couler un bain." me dit-il avec un joli sourire.

"Putain... t'es vraiment un ange..." soufflai-je entre mes lèvres.

J'ai pas perdu de temps avant de me diriger dans la salle de bain et d'enlever tout mes vêtements pour les mettre à laver.

"Tu t'es pris un coup?!"

"De quoi tu parles?" lui demandai-je en me retournant pour le voir s'approcher de moi avec un de mes pyjamas dans une main.

"Sur ton côté droit, là." me montra t-il en y passant ses doigts.

Oh... ce bleu...

"Sei... je l'ai eu en me cognant dans la poignée de la porte de notre chambre il y a deux jours..."

"...ah..."

"Pfff!" je me suis éloignée de lui pour me plonger dans la baignoire avant que l'eau ne refroidisse de trop.

"Ne te moque pas, ce n'est pas moi qui me cogne dans les portes à 28 ans."

"Il n'y a pas d'âge pour se cogner!" lui grognai-je en frottant le sang séché qui se trouvait sur ma peau.

"Tu en as dans les cheveux."

"Quoi? Noon... où ça?"

"Laisse-moi faire." il s'est approché de la baignoire avant de retrousser les manches de sa chemise et de commencé à me laver les cheveux. J'appréciais toujours quand il passait ses mains dans mes cheveux, c'était comme recevoir un massage gratuit.

"La prochaine fois, c'est moi qui prendrais soin de toi..."

"Si tu veux... t'es sûr d'avoir simplement tiré sur ce gars?"

"Bah ouais, pourquoi?"

"Parce que l'eau est passé de transparente à rouge sang."

"C'était à bout portant et puis c'est pas de ma faute si sa tête a littéralement fait pouf. Et en parlant de sang... j'ai un retard de trois semaines." il s'est tout de suite arrêté.

"Vraiment?!" je pouvais entendre l'excitation dans sa voix, je n'avais pas besoin de tourner la tête vers lui pour savoir qu'il souriait comme un dingue.

The eldest; TokrevOù les histoires vivent. Découvrez maintenant