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― Ataru? Je m'inquiète pour Ko-Jin, elle finissait à quinze heures aujourd'hui mais il est déjà seize heures et elle ne répond pas non plus au téléphone... On doit appeler l'hôpital, peut-être qu'elle a eu un accident? Elle déclara cette hypothèse avec une voix légèrement aiguë . Ou la police?
― Ne t'inquiète pas, Chiyo. Elle est avec ses amies à trainer dehors, tu connais les jeunes de nos jours. Elle rentrera saine et sauve.
Le vieil homme essayait de se montrer rassurant afin de ne pas inquiéter sa femme davantage qu'elle ne l'est déjà. Le vieillard savait que quelque chose se tramait mais il n'en fit rien, le temps le leur dira.
Le silence était roi dans le modeste commerce des grands-parents de Ko-jin, aka Konomi. Le mari avait fermé le restaurant familial, il était installé sur un siège, faisant mine de lire un journal mais la vérité était qu'il était beaucoup trop perturbé pour découvrir « Les Nouvelles de Tokyo ». Quant à l'épouse, elle priait silencieusement. Si quelque chose arrivait à Konomi, les deux parents n'allaient pas s'en remettre, ils avaient déjà suffisamment souffert pour toute une vie.
Le silence se coupa quand un léger tintement se fit entendre dans la boutique poursuivit de bruits d'une respiration saccadée. Les adultes se sont précipités à l'entrée, quand ils y furent, le grand-père lâcha son journal, le souffle de l'épouse se coupa, Konomi, quant à elle fit un doux sourire: « Je suis contente de retourner à la maison. » avant de tomber lourdement sur le tatami sous les cris horrifiés de ses grands-parents.
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Konomi se réveilla en sursaut ne prenant même pas la peine de laisser ses yeux s'habituer à la lumière de la pièce. Elle souleva le drap et fit une mine déçue quand elle fit que les hématomes étaient toujours là, ce n'était pas un rêve. Elle lâcha un long soupir avant de lever la tête observant sa chambre, enfin chambre qu'elle partage avec sa grand-mère. Le sol était fait de bois à la base, mais étant donné que sa grand-mère n'appréciait pas vraiment la dureté du sol, il a été recouvert d'un long tapis avec pour motif des fleurs roses. Il y avait un petit bureau en bois dans un coin de la petite pièce, où étaient installées ses affaires scolaires. Elle était tellement prise par le fait de regarder son environnement qu'elle ne remarqua pas les détails; la lumière était allumée, ses grands-parents devaient faire attention à l'électricité qu'ils consommaient, ce n'était pas vraiment nécessaire de laisser la pièce allumée, ça rajouterait plus de sous à donner sur la facture; selon Konomi, ses grands-parents doivent faire plus attention. Rapidement, elle sentit une douce chaleur émanant de sa main, c'était sa grand-mère qui était resté à son chevet pendant qu'elle dormait.
En sentant tous ces mouvements, Chiyo se réveilla à son tour.
― Ko-Jin? Dieu merci, tu t'es réveillée! J'étais tellement inquiète, je croyais que mon cœur allait s'arrêter de battre! Oh Seigneur, j'ai tellement de choses à te demander, mais c'est toi qui dois être sous le choc, n'est-ce pas? En disant ça, la grand-mère jeta un triste coup d'œil aux multiples blessures de sa petite-fille. Pour commencer, j'appelle papy et je te fais un thé, d'accord? Elle se précipita à l'autre bout de leur appartement sans oublier d'embrasser le front de Konomi avant de s'en aller.
Quelques minutes plus tard, Ko-jin sentit une odeur de thé aux senteurs de caramel lui chatouiller le nez, c'était sa mamie qui arrivait avec un plateau et son grand-père.
― Voilà, ma puce! C'est comme tu aimes en plus.
Sa grand-mère lui tend le plateau avant de s'asseoir sur les bords du lit avec son mari. Mari qui éclaircit sa voix:
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𝐋𝐎𝐕𝐄 𝐌𝐄 '𝐂𝐀𝐔𝐒𝐄 𝐍𝐎𝐁𝐎𝐃𝐘 𝐃𝐈𝐃 𝐈𝐓 ⇝ taiju shiba
Fanfiction⤷𝐑𝐞́𝐬𝐮𝐦𝐞́ ༄𝐊𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈 𝐇𝐀𝐘𝐀𝐒𝐇𝐈 a toujours été de nature altruiste malgré sa situation financière, c'était avec ce genre d'éducation qu'elle avait grandi avec sa grand-mère. ━━𝗹𝗼𝘃𝗲 𝗺𝗲 '𝗰𝗮𝘂𝘀𝗲 𝗻𝗼𝗯𝗼𝗱𝘆 𝗱𝗶𝗱 𝗶𝘁. ...