Tome 1 : Drago Malefoy : rivalité à travers les générations

Chapitre 27 ~ 5ème année

« Bon, maintenant que les présentations sont faites... Je vais vous distribuez vos livres. Commença Ombrage.

Évidement j'étais à côté de Malefoy et ce depuis le professeur Lupin.

- Y'a aucun sort dans ce livre. Me fit remarquer Malefoy.

J'ouvris mon livre et le feuilletai quelques secondes.

- Eh mais t'as raison.

J'allais pour lever la main quand Hermione me devança.

- Il n'y a rien sur les sortilèges de défense ? Questionna-t-elle.

- Les sortilèges de défense ! Ria-t-elle. Je ne vois pas pourquoi vous en auriez besoin pendant mes cours ?

- On ne fera pas de magie donc ? Ajoutais-je.

- Vous apprendrez ces sortilèges d'une façon qui garantit la sécurité et l'absence de risques.

- Mais à quoi ça sert, y aura forcément des risques ! S'écria Potter.

- Dans ma classe, nous levons la main pour parler ! Dit -elle d'un ton à faire pâlir. Le point de vue du ministère est que des connaissances théoriques sont suffisantes pour vous permettre de réussir vos examens, et après tous, dans une école c'est ce qui compte.

- Mais comment voulez vous qu'on sache ce qui nous attend dehors ?

- Mais rien ne vous attend dehors très cher, à votre avis qui pourrait bien attaquer des enfants comme vous ?

- Oh, je sais pas, peut être Lord Voldemort. Dit-il avec dédain.

La classe se mit à parler suite à ses propos. Purée Potter, dans quel pétrin tu te mets encore.
Entre temps, Malefoy s'était endormi, je ne comprendrais jamais comment fonctionne ce type.

- J'aimerais que les choses soient bien claires, on vous a raconté qu'un certain Mage noir est de nouveau parmi nous. Ceci est entièrement faux.

- Non, ce n'est pas faux, je l'ai vu et combattu !

- Une retenue monsieur Potter !!

- Alors selon vous, Cédric Diggory est mort de son plein gré ?

- La mort de Cédric Diggory a été un tragique accident.

- C'était un meurtre et vous le savez très bien !

- ASSEZ !!! Assez !! Vous viendrez me voir Mr. Potter, dans mon bureau. Hmm hmm. Gloussa-t-elle.

Alors là Potter, je me demande ce qui va se passer pour toi. Je donnai un coup de coude à mon voisin avant qu'Ombrage ne remarque qu'il s'était assoupis. Il me fit une grimace et tenta de se réveiller du mieux possible.

- Sans magie, ce cours est aussi nul que celui d'histoire de la magie. Chuchota-t-il.

- Ça, je ne te le fais pas dire...

- Je préfère retourner dormir.

- Ah ouai ? Comme si j'allais passer mon heure à te réveiller si Ombrage arrive.

- Pfff, on sait toi et moi que c'est ce qui va se passer. Tu m'aimes trop. Dit-il fièrement avant de poser sa tête dans sa main de sorte à camoufler qu'il fermait les yeux.

Tss, il me prend pour qui ? Bon il a peut être raison.
Le cours passa extrêmement lentement, même moi j'ai failli m'endormir, et ce n'est peu dire, l'odeur de Malefoy me faisait toujours un effet incompréhensible, je me sentais bien, tellement bien que j'aurais pu m'endormir sur ma table aussi confortablement que si c'était mon lit.

« Alors là, Potter a fait fort. Dit Blaise.

- Il n'avait pas tord. Répondit Hermione.

- Peut être, mais ça lui a valu une heure de colle, et je pense pas qu'elle sera de tout repos.

- Potter s'est fait collé ? Demanda Malefoy.

- Ouai. Elle était vraiment remontée. Mais t'étais pas là ou quoi ? S'écria Blaise.

- Je me suis endormi, si j'avais su que y aurait eu de l'action. »Se mit-il à sourire.

Hermione déserta la discussion et rejoignis Weasley un peu plus loin. Potter quant à lui était parti en direction du bureau d'Ombrage.

La semaine fut rude, Ombrage continuait ses cours plus ennuyeux les uns que les autres tout en faisant l'éloge du ministère de la magie et plus particulièrement du ministre lui même: Cornelius Fudge.
Quand à Potter... Il avait subit les foudres d'Ombrage, ses punitions étaient horribles. Il devait écrire sur un parchemin « je ne dois pas mentir », rien que ça, c'est de la torture psychologique. Dire la vérité et être traité de menteur, c'était déjà trop pour moi. Mais ce n'est pas tout, la plume avec laquelle il devait écrire puisait directement dans le sang circulant dans sa main. Plus ca allait et plus sa main devenait méconnaissable. Les cicatrices étaient profondes et commençaient à s'incruster dans la peau de Potter. Si seulement on pouvait faire quelque chose pour lui.
Je marchai tranquillement dans les couloirs afin d'aller rejoindre les appartements de ma maison, quand je vis Potter et Hermione discuter.

« Harry tu devrais en parler à la professeure McGonagall, c'est plus possible, tu peux pas continuer comme ça ! S'inquiéta Hermione.

- Non Hermione je t'ai déjà dis, vous ne pouvez pas comprendre.

- Mais elle te torture là ! Ajoutais-je.

- Rachel, toi même tu sais. C'est mon combat.

- Je te comprend sur un point, mais là il faut l'arrêter. Tu peux pas simplement encaisser. Il faut que ça cesse.

- Harry... Je suis désolé, je suis obligée. S'excusa Hermione.

Elle s'en alla en direction du professeure McGonagall.

- Hermione reviens ! S'écria Potter. Pourquoi elle fait ça...

- T'es bête ou je dois te faire un dessin ? T'as toujours pas compris ?

- Compris quoi ?

- Elle tient à toi c'est tout. Elle fait ça pour ton bien. Arrête de faire l'aveugle et va lui parler une bonne fois pour toute. Si tu l'aimes il serait temps de lui dire où tu le regretteras.

Oui oui c'est moi qui fais ce genre de conseils, vous ne rêvez pas. Mais bon, ça crève les yeux que les deux s'aiment, il s'agirait maintenant de prendre les devants.

- Je...

- Pas de Je !

- Me cris pas dessus, tu me fais peur. Rit-il.

- Excellent, j'inspire toujours la peur c'est bon à savoir. Le suivais-je.

- J'aimerai être informé de vos pratiques concernant les punitions moyenâgeuses attribués à mes élèves. Ces punitions ne sont en aucun cas stimulantes et je vous prierai d'arrêter.

On entendit la professeure McGonagall hausser le ton sur Ombrage et monter d'une marche.

- J'espère me tromper et que vous n'êtes pas en train de remettre en cause mon autorité dans ma propre classe. Répondît Ombrage en montant elle-même une marche. Désolé ma chère, mais critiquer mes méthodes, c'est critiquer celles du ministère et par extension, le ministre lui-même. Je suis une femme tolérante, mais la seule chose que je ne tolère pas, c'est la déloyauté.

- Déloyauté ? Dit le professeure McGonagall en descendant d'une marche.

- J'ai bien peur qu'à Poudlard, les choses sont encore pire que ce que je craignais. Cornélius va devoir prendre des mesures drastiques. Ajouta Ombrage avant de tourner les talons.

- Je sens que les problèmes ne font que commencés. Me chuchota Potter.

- Pour une fois, je trouve que t'as raison... »