Tome 1 : Drago Malefoy : rivalité à travers les générations

Chapitre 47 ~ 6ème année

Je me précipitai pour trouver les deux ennemies de toujours. J'entendis des bruits de vitres se briser, des baguettes sifflantes. Oh purée qu'est ce qui se passe.

J'arrivai enfin dans les toilettes et vis Harry lancer un sort sur Drago.

« Sectumsempra ! Cria-t-il.

Drago gisait sur le sol, se vidant de son sang dû aux entailles qu'il avait désormais sur tout le corps. Sa respiration se faisait de plus en plus forte, comme s'il luttait. Je me précipitai aux pieds de Drago.

- Drago ?! Drago ?! Réponds moi s'il te plaît !

Je mis à pleurer abondamment sur son torse plein de sang. C'est pas possible, c'est vraiment pas possible ! Ma respiration se fit saccadée, j'essayai de me calmer mais c'était trop dur, je perdais totalement le contrôle de moi même.

Qu'est ce qu'il t'as fait ?! POTTER QU'EST CE QUE T'AS FAIS ?!

Le professeur Rogue apparut soudainement, jeta un regard sur Potter et sur Drago. Il s'empressa de venir vers Drago, tandis que Potter, lui, s'enfuit de la pièce. Le professeur passa sa baguette au dessus de lui, récitant un sortilège.

- Vulnera Sanentur. Vulnera Sanentur. Vulnera Sanentur.

Les plaies se refermèrent doucement. Il semblait ne plus être en danger.

Je bouillonnai à l'intérieur. Je me levai doucement et sortis ma baguette. Je tremblai de ton mon corps, soupirai une dernière fois avant de me laisser porter par tous mes sentiments plus sombres les uns que les autres.

Je me mis alors à la poursuite de Potter, chaque pas en direction de lui accentuait la haine qui grandissait en moi. Comment avait-il pu ?! Comment avait-il oser ?! Je vais te faire payer Potter. Je vais te rendre chaque coup que tu as infligé à Drago !

Potter était en train de courir dans la cour de Poudlard. La nuit était tombée, il n'y avait que quelques lumières qui illuminait l'immense cour qu'était celle de Poudlard.

Mes yeux se brouillèrent de larmes, je me mis à courir en direction de Potter, ma baguette bien en main, prête à lui faire regretter jusqu'à même sa naissance.

- Confringo ! Lançais-je.

La pierre en face de lui explosa et la secousse le fit tomber. Il était désormais au sol, il se retourna et tenta de fuir à reculons toujours cloué au sol.
J'arrivai enfin face à lui et pointai ma baguette vers lui.

Diffindo ! (permet de trancher quelque chose)

Potter esquiva tant bien que mal en roulant sur le sol. Son regard était apeuré, il tremblait et ne pouvais pas prendre sa baguette, que j'avais envoyé à l'autre bout. Il me supplia d'arrêter tandis que la vision de Drago gisant sur le sol ne faisait qu'accentuer la colère que j'éprouvais. J'allais lancer un autre sort quand j'entendis Hermione crier.

- Rachel arrête !

Je me stoppai net. J'avais toujours la baguette pointer sur Potter.

Regarde le Rachel, il peut pas se défendre. C'est ton ami Rachel ! Cria-t-elle de plus belle.

- Mon ami !? MON AMI ?! QUEL GENRE D'AMI TENTE DE TUER LA PERSONNE À QUI ON TIENT LE PLUS ?! HEIN HERMIONE ?!

- Je ne voulais pas Rachel... Répondît Potter.

- LA FERME ! LA FERME ! JE VEUX SURTOUT PAS T'ENTENDRE ! Disais-je, perdant totalement le contrôle.

Hermione s'avança doucement en ma direction, je pleurais désormais de colère et haletant.

- Rachel... Tu n'es pas comme ça... Tu le sais au plus profond de toi que ce n'est pas ce qu'il voulait... Ne gâches pas ta vie pour une erreur...

Ses mots résonnèrent dans ma tête. Je regardais alors Potter, il me fit un regard coupable. Je voyais dans ses yeux qu'il disait la vérité. Mais alors pourquoi... Pourquoi avait-il fait ça ? Avec tout ce que je savais, ce que j'avais entendu, la discussion entre le professeur Rogue et Drago, les soupçons de Potter, le fait que le père de Drago était un mangemort... Je pense que j'avais fais le lien, mais je refusais de l'admettre. Je ne pouvais l'admettre, c'était impensable...

Je reprenais peu à peu mes esprits et baissai ma baguette. Je m'effondrai alors sur le sol, les mains sur la tête, éclatant en sanglots.
Hermione m'enlaça dans ses bras. Potter se releva, ramassa sa baguette et s'assit à mes côtés.

- Rachel, crois moi... Je ne voulais pas mettre sa vie en danger. C'est un sort que j'ai vu dans le livre de potions... Je ne pensais pas que...

Il semblait perturbé, il était sans doute sincère, mais mon cœur me serrait. Je voulais le croire, je devais surtout le croire pour ne pas sombrer dans l'obscurité.
Je sentis sa main se poser sur moi. J'enfouis ma tête dans mes genoux. Je ne voulais croiser le regard de personne.

- Tu dois te débarrasser de ce livre Harry. Aujourd'hui. Ajouta Hermione.

- Tu... as raison. Répondît Harry, la voix tremblante.

Je ne répondis pas. J'attendis quelques minutes avant de me lever, et de les laisser. J'ajoutai seulement 3 mots.

- Salle sur demande. »

Je m'en allai alors. J'entendis Hermione dire qu'il fallait qu'il fasse disparaître le livre justement dans cette salle.

Je rejoignis alors l'école et m'empressai de rejoindre les infirmeries.
Arriver devant la porte, le professeur Rogue s'interposa.

« Que faites vous ici miss Parker ? Me demanda-t-il de sa voix lente.

- Je dois voir Drago.

- C'est impossible. Je vous prie de retourner dans votre dortoir.

- Pourquoi cela ? J'ai besoin de le voir.

- Je vous le répète, c'est impossible. Retournez dans votre dortoir. Répondît-il sur le même ton.

Ne pouvant rien face au professeur Rogue, je me tournai en direction de mon dortoir.

Une dernière chose. Ne vous attachez pas trop à lui, vous risquez de souffrir. »

Il disparut instantanément en ayant bien pris soin de seller la porte de l'infirmerie.
Ses mots ne cessèrent de résonner dans ma tête.

PDV Hermione

On arrivait enfin au niveau de la salle sur demande. Je tendis ma main à Harry.

« Prend ma main.

Il la prit délicatement. On entra alors ensemble dans la salle.

Il faut cacher le livre du prince de sang-mêlé. Là où personne ne pourra jamais le trouver. Toi y compris.

On s'avança dans la salle. Un bruit non identifié se fit entendre.

- Qu'est ce que c'est ? Disions nous en même temps.

Harry se mit à toucher une sorte d'armoire et l'ouvrît. Un oiseau sortit.

- Tu vois, on ne sait jamais ce que l'on va trouver ici. Dis-je en souriant.

Je m'avançai jusqu'à lui, le regardant droit dans les yeux. Mon cœur se mit à battre à la chamade. Je lui pris délicatement le livre des mains.

Très bien. Ferme les yeux. Comme ça tu ne seras pas tenté. Ferme les yeux. Dis-je en m'éloignant de lui. Il s'exécuta. Je cachai alors le livre, dans cette immense pièce qu'était la salle sur demande.
Je m'approchai alors de lui. J'étais maintenant qu'à quelques millimètres de son visage. Je pouvais sentir sa respiration sur ma peau. Je franchis alors la distance séparant nos lèvres et y déposai un simple baiser. Il me regarda, puis me sourit, avant de saisir mes lèvres une deuxième fois.