Luxure - Dabi x Reader

Chapitre 17

          Je vais me coucher. Je repense à ma journée. Elle s'est plutôt bien déroulée mis à part l'altercation avec Dabi. D'ailleurs je ne l'ai pas revu depuis la discussion avec Shigaraki. Nous avons mangé puis après j'ai lu. J'ai été étonnée en découvrant leur bibliothèque. Elle est très grande. Cette nuit j'ai le droit de dormir seule, mais Shigaraki dort dans la chambre d'en face et a pris soin de garder sa porte ouverte. Petit à petit mes paupières tombent et je finis par m'endormir.

Je suis entourée de villains, mais Izuku... Izuku est blessé et ils sont sur le point de le tuer. Je... je dois le sauver et les écarter de lui. Il faut que j'utilise mon alter et c'est ce que je fais. Mais les villains sont maintenant contre moi. Je décide alors de courir, vite je dois courir loin d'eux. Mes jambes semblent si lourdes je n'arrive plus à courir correctement, je me retrouve encerclée. Un villain s'avance vers moi son visage me dit quelque chose. Il devient alors de plus en plus net.

Et soudain je me retrouve en face de Shigaraki. Mais où sommes-nous...? Je regarde autour de moi. Ah oui... j'ai été capturée c'est vrai. Ce n'était qu'un rêve. Shigaraki est bien là à côté de moi, il n'a pas ses mains sur lui. Ça fait bizarre de le voir sans. Je n'avais jamais vu son vrai visage. Au fait que fait-il là ?
- Shigaraki ?
Ma voix est pâteuse. Il ne répond pas. Brusquement il me tire du lit et me met debout face à lui. Je ne comprends pas. Je n'ai pas l'impression qu'il est dans son état normal. Je rougis, je ne porte qu'un tee-shirt long avec le string de Toga...
- qu'est ce qu'il y...
Il m'interrompt et m'embrasse. Mais qu'est ce qu'il fout ?! Je le repousse mais il me retient fermement. Il mord ma lèvre afin que sa langue se fraie un passage. Je le pousse alors violemment.

- putain mais qu'est ce qu'il te prend ?
- c'est toi qui... me fais ça.
Je regarde autour de nous et... merde... mes phéromones. J'ai fait un rêve sauf que j'ai vraiment utiliser mon alter. Je n'ai jamais fait ça auparavant. Et actuellement Shigaraki est sous mon emprise. Il s'approche et m'agrippe par les cheveux.
- agenouille-toi.
J'écarquille les yeux et reste immobile.

   - je t'ai dit de t'agenouiller putain !
Il tire mes cheveux vers le bas et sans avoir le temps de comprendre je me retrouve à genoux en face de lui. Il... il défait sa braguette. Putain.
- essaie de t'échapper et je réduis en cendres tes jambes.
Je suis paralysée par la peur. Il faut que je me reprenne, que j'évalue la situation. Je dois inverser les rôles et prendre le dessus. Mais comment ? Il baisse son pantalon. On peut remarquer que son caleçon est tendu. Non. Non. Il baisse son caleçon. PUTAIN. Ça va trop vite. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Il s'approche de ma bouche... Merde !

Je ferme les yeux. Je...je suis tellement faible, je ne suis même pas capable de contrôler mon propre alter. Dabi avait raison. Je garde la bouche fermée, c'est pas possible, je dois encore rêver, ça ne peut pas être vrai.

La voix de Shigaraki me ramène à la dure réalité.
    - fais-le.
    - Shigaraki écoute-moi t... tu n'es pas toi-même. Tu n'as pas envie de faire ça.
    - oh si... j'en ai envie.
Je garde les lèvres closes. Je serre ma mâchoire, ne voulant pas lâcher prise. Il n'est pas conscient. Il n'est pas lui-même.
    - Fais pas ta prude merde.
    - PUTAIN MAIS LÂCHE-MOI... lâche-moi...
Ma voix se casse et je sens une larme couler sur ma joue. Il me fixe, le regard sombre.
    - ne t'avise plus de crier.

Il enfonce son sexe dans ma bouche, brutalement. Je pousse un cri étouffé. C'est... c'est énorme. Je pose mes mains sur ses jambes pour m'écarter de lui, mais il place une main derrière ma tête et commence à faire des va et viens. Je... n'arrive pas à lutter. Je sens des larmes couler sur mes joues sans que je ne puisse les retenir. Le pire dans tout ça c'est que je... je suis en train de le forcer... il n'est même pas conscient... aucun de nous deux ne veut ça. Et tout ça c'est de ma faute. Je perds tout espoir de m'en sortir quand la porte s'ouvre brutalement.