Le Royaume des Cartes Écarlate

Chapitre 18

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~~~~~~~~~~~~~~• Début •~~~~~~~~~~~~~~
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Il est bientôt 21h donc je descends dans le hall puis le chapelier fait à nouveau son speech.

Je sors et je vois le chapelier près d'une voiture alors je m'avance vers lui.

«Chapelier?» Il se tourne vers moi. «Faites attention à vous.»

«Ne t'inquiète pas pour moi.» Il me sourit. «Je te dirais bien de faire attention à toi mais, seule dans les rues de Tokyo, tu ne risque pas grand chose.»

Je souris en continuant de le regarder dans les yeux.
Je sais qu'il n'est pas fiable, qu'il n'aura sûrement aucuns scrupules a me tuer, que ça se trouve il s'en fiche totalement de moi mais je n'y peux rien, j'ai envie de faire quelque chose mais je n'ose pas vraiment, c'est peut-être bête mais je n'y arrive pas...

«Stella ça va?»

Il me tire de mes pensées. C'est vrai que je n'ai pas arrêtée de le regarder dans les yeux.

Je m'avance brusquement vers lui en enroulant mes bras autour de sa taille.
Je sais que ça peut paraître bizarre mais j'ai besoin d'un câlin. Après tout ce qui s'est passé, j'avais vraiment besoin d'un vrai réconfort et malgré la présence de Chishiya et Arisu ou même celle des filles, j'ai besoin d'un vrai câlin.

Mais, très étonnée, je sens ses bras autour de mes épaules.
Il me rend mon étreinte?

Ce simple geste, me rappellant Simon et venant du Chapelier, me touche beaucoup. Le chapelier à beau être ce qu'il est, je suis sûre qu'au fond c'est quelqu'un de bien.

Je sers son vêtement avec mes poings, sentant mes ongles entrés dans le tissu.
Il ressert son étreinte en mettant son menton sur ma tête, comme... un grand frère?

Je me sens tellement stupide mais en même temps je me sens bien comme ça.

Il fait des mouvements avec ses mains sur mes épaules, comme si il voulait me réconforter.

Il fini par s'écarter et me regarder dans les yeux puis je baisse la tête.

«Je suis désolée.»

«Ne t'excuse pas Stella, il n'y a rien de mal. Je vais te laisser, je dois y aller.» Il commence à monter dans sa voiture et il se retourne légèrement. «Et désolé pour la gifle.»

Nous nous sourions puis il rentre complètement dans la voiture.

Cette dernière démarre tandis que moi je marche en direction la ville.

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Ça fait à peu près 1h que je marche dans les rues vides de Tokyo.

Je suis passée devant un jolie point d'eau, des voitures abandonnées qui jonchaient la route, de l'herbe et des arbres... Des cadres magnifiques en temps normal mais qui glace légèrement le sang dans cette situation.

Pour être honnête, je ne suis pas sortie pour voir les décors de Tokyo mais pour chercher des indices, des armes ou même des personnes pour avoir des informations sur eux pour essayer de comprendre comment nous sommes arrivés là mais je n'ai rien trouvé.