Une autre vie

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Lorna et Malonne se promène tout les deux dans la cité en discutant le sourire aux lèvres. Ce sont des amis de longue date et ils adorent passer du temps ensemble.

" Tu lisais encore un de tes vieux livre je parie, dis le jeune homme à son amie. Y'a tellement de chose à faire dehors, je comprend pas pourquoi te reste cloîtrée chez toi comme ça.
- Alors déjà, je ne reste pas Cloîtrée chez moi comme tu dis. Je préfère juste lire pour oublier ce qu'il se passe autour de nous. Regardes un peu partout où on pose mes yeux les corps sont présents, la mort, le gore le glauque et j'ai pas envie de ça moi c'est pas la vie que je l'était promise.
- Tu le sais rien ne se passe jamais comme prévu et même si c'est dommage c'est comme ça on y peut rien. Faut juste savoir mettre un peu de piment dans sa vie."

Malonne court dans un commerce suivi de près par Lorna, un AS les arrête en leur disant de ralentir et les deux jeunes acquiesce en se retenant de rire. Ils avancent dans les rayon en fixant l'AS du regard.

" On à une vie extrêmement plate ici alors si tu veux du piment, il faut le créer toi-même. Malonne attrape un paquet de biscuits qu'il cache dans son sweat et il en tend un à Lorna. Il faut le créer toi-même."

La jeune femme le regarde hésitante, puis elle se dis qu'elle à finalement rien à perdre. Elle attrape les biscuit qu'elle cache sous son tee-shirt. Ils se dirigent ensuite vers la sortie quand soudain une alarme se met à sonner. Ils se regardent surpris tout les deux et commencent à courir remplie d'adrénaline. L'AS court après eux et une course poursuite intense s'engage dans les rues de la cité.

Malonne est euphorique et il court en tenant la mains de Lorna pour la faire aller plus vite car elle est un peu à la traîne. Il tourne dans un maximum de virage afin de réussir à semer L'agent de surveillance mais rien y fait il ne lâche pas l'affaire. La panique commence alors à le gagner car il commence à fatiguer et remarque que Lorna traine du pied de plus en plus. Il à soudainement l'idée d'attraper le paquet de biscuits qu'il avait caché dans son sweat et de le lancer sur L'AS de façon bien visible pour que tout le monde le vois faire. L'agent rattrape le paquet de biscuit et s'arrête aussitôt, il avais ce qu'il cherchait donc plus la peine de courir après eux selon lui.

Alors que l'agent n'est plus à leurs trousse, Malonne et Lorna continuent de courir pendant quelques minutes avant de se planquer derrière un mur essoufflé et en crise de rire. Lorna est heureuse que Malonne l'ai poussé à faire un truc pareil parce que pour la première fois depuis longtemps elle c'est senti extrêmement vivante. Alors qu'ils sont encore entrain de rire, Lorna coupe son ami et pointe du doigt une vieille femme couché par terre au loin, celle ci semble. Malonne regarde Lorna, puis ils se rapprochent d'elle lentement tout les deux le visage attristé. Lorna s'agenouille à ses côtés sous les yeux de Malonne silencieux et elle attrape la main de la vieille dame.

" Vous êtes pas seul. Dit elle en souriant à la femme. Vous allez pas mourir seul.
- Ce n'est pas... Ce n'est pas la terreur qui me tue. Je n'ai plus jamais aimé personne depuis la mort de mon Armand il y'a quinze ans maintenant, quelques mois avant que tout commence.
- Que vous arrive t'il alors ? Pourquoi ?
- La vie... Les gens n'ont d'yeux que pour la terreur maintenant... Et... Les maladies... N'ont plus leurs place parmis nous... Je souffre d'un cancer depuis deux ans maintenant, quand ils me l'ont diagnostiqué ici, il m'ont dis que personne ne pourrais rien faire pour moi et personne n'a tenu compte de mon état de santé... tout le monde n'est pas mort à cause de la chose vous savez,un pourcentage infime des victimes survenu dans les cités sont des victimes des maladies anciennement reconnue par le monde, Le SIDA, les cancers, arrêt cardiaque, tumeur, des personnes abandonnées car la mort est devenu totalement banal pour tout le monde. Ils ont lâché la médecine et nous ont tous laissé livré à nous même, on nous contrôle c'est tout ce qu'ils souhaitaient... Maintenant, c'est pour votre avenir que j'ai peur."

La vieille femme lâche un dernier soupir avant de s'endormir éternellement. Lorna sans la pression de la main de la femme s'alléger et comprend qu'elle vient tout juste de mourir. L'émotion qu'elle recent actuellement est telle qu'elle ne peut pas s'empêcher de fondre en larme par terre impuissante et encore sous le choque de ce qu'elle vient de vivre. Malonne s'agenouille à côté d'elle et l'attrape dans ses bras pour la consoler.

Quelques minute plus tard, Lorna et Malonne sont assis à côté du corps de la vieille dame, discutant en fixant le vide.

" C'est terrible quand on y pense. Soupir Lorna, comment on à pu être aussi aveugle.
- De quoi tu parles ?
- Ces cités, comment être vraiment sûr qu'elles nous protège, quand tu regardes bien elle n'ont fait qu'accélérer le processus de mort des innocents comme toi et moi. Abandonner à leurs sort les anciens malades ou les malades qui sont atteint d'autres chose que de la terreur, ils s'en foutent de tout, j'ai l'impression que cette bonne femme avait raison et qu'il ne recherche que le contrôle.
- C'est tiré par les cheveux ce que tu dis quand même. Ils ont passé des années à améliorer la vie dans la cité et à faire de leur mieux possible pour nous protéger et nous conserver. Tu es injuste avec eux.
- Oui je le suis, car tout les jours il y'a de plus en plus de mort et ça devient de plus en plus catastrophique. Tu n'as pas compris que en restant ici on signe notre arrêt de mort immédiat. Il faut qu'on se casse d'ici Malonne je suis très sérieuse, j'ai plus envie de revivre une seul chose comme la mort de cette pauvre femme.
- Même si on le voulait, ça serait impossible, des AS encercle toute les sortie, tu sais bien qu'on à pas le droit d'aller dehors.
- Tant qu'on à pas essayé, on peut pas savoir. S'il te plaît, je sent que on est plus en sécurité ici, qu'ils veulent notre peau et j'aime pas ça. Je fait soudainement plus confiance à ceux qui ont créé les cités. Je ne peux pas rester ici une seconde de plus et je ne peux pas partir dans toi non plus.
- Je sens que ça va être terrible, mais tu m'as l'air beaucoup trop décidée pour que je te fasse changer d'avis, alors allons y, quittons la cité Lorna, quittons la."

L'amour est Mort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant