𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 6-𝐄𝐢𝐣𝐢

16 1 2
                                    


Aujourd'hui mardi, je pensais avoir le courage de lire les mots de cette inconnu et je n'ai finalement rien fait après avoir ouvert l'enveloppe hier. Mais aujourd'hui je le sens bien, du moins plus je suis plus confiant. Hier soir j'ai laissé cette histoire et la lettre au bureau. Finalement cela m'a plus occupée l'esprit que autres choses. C'est déstabilisant de savoir qu'une toute petite chose peut vous faire miroiter pendant des heures.
Bref, je vais voir ce que je vais faire.

Comme à mon habitude, après un léger déjeuner, je pars en direction du bureau. Dans le hall personne n'est présent, juste la secrétaire de l'accueil toujours la première arrivé et la dernière partir même quand quelqu'un reste tard. Je la plains. Elle n'a toujours pas reçu de promotion pour son travail plus que mérité... D'autant plus quelle est d'origine étrangère et non japonaise. Le monde est injuste et c'est là que l'on voit que les hommes sont malheureusement supérieur au femme. Une honte.
Je la salut et me dirige vers la pièce où je vais encore être enfermé pendant des heures. A mon plus grand étonnement j'étais vraiment arrivé très tôt. 

Une fois arrivé dans mon bureau, je jette un coup d'œil à l'horloge
à côté de la table basse. 8h30 comme je l'ai dit je suis arrivé tôt. En général je n'arrive que vers 10h et encore c'est quand je suis à l'heure, si j'arrive en retard c'est que j'ai pas entendu le réveil. Enfin sa c'est se que je raconte à mes supérieurs et encore j'aurais pu me faire virer depuis longtemps (merci Ibe). Alors que je traine juste pour me préparer.
Il m'arrive parfois de repenser au saut à la perche. Je me demande comment aurait été ma vie si j'avais pu continuer. Niveau olympique ? J'ai quelques doutes. Mais niveau accomplis c'est déjà acquis. Perchiste... J'ai obtenu de nombreuses bourses sportives grâce à celui-ci. Mais finalement grâce à la blessure que je me suis fait, sans elle je ne serais surement pas allé au États-Unis. C'est un mal pour un bien.

D'ailleurs je ne l'ai pas précisé mais en 3 ans j'ai un peu changer physiquement. J'ai les cheveux plus long souvent coiffer en queue de cheval et étant myope j'ai recommencer à porter mes lunettes et non des lentilles. Quand j'y pense ce look fait un peu vieillot, malgré mes 22 ans. On pourraient me prendre pour un quarantenaire.

Bon je vais pas faire un récapitulatif de ma journée. Celle-ci est comme d'habitude ennuyante. La photo me plaisait oui mais maintenant je me sens oppressée. J'ai besoin de liberté et c'est pas dans ce bureau que je vais en avoir. Pourtant c'est bien d'écrire des articles mais ce n'est pas un domaine dans lequel j'excelle, alors qu'à la base ont ma embaucher pour ça. J'ai besoin de m'échapper, de voyager, de faire de nouvelles rencontres. Et pourtant personne ne pourra me libérer de ce fardeau qui est le travail. Même pas la pause café de 10 minutes toutes les 3h. Le peu d'articles que j'écris ne sont pas des scoop. Pas étonnant vu que je je sors presque jamais de l'immeuble. Je ne fait que récupérer les interview des autres pour faire la rédaction. Donc je ne prends pas beaucoup de photos. 

De retour chez moi je m'affale sur le canaper devant un feuilleton débile. Comme beaucoup d'émissions. Mais finalement ai-je vraiment mon mot à dire la dessus ? Je finis par me redresser et jette un œil à l'enveloppe que j'ai balancer sur la table basse en arrivant. Oui je ne l'avais pas lu. Ou plus tôt je n'est pas eu temps. Je ne comprend pas pourquoi cette simple feuille me fais flipper je n'est d'ailleurs même pas compris la première. Bon passons *encore*. Demain c'est décider je demande à être affecter à un autre poste, marre d'être enfermer dans un bureau. Finis les articles je vais me mettre à voyager et prendre des photos comme je l'ai souvent souhaiter ! Et peut être par le même occasion passer chez Max et Jessica à Los Angeles. Michael doit avoir bien grandi. C'est décider finalement je vais posé ma démission et c'est plus pratique, pas grave si retrouver du boulot  et mission impossible après. Après tout One Life. On a qu'une vit pourquoi la gâcher. Je me lève prends l'enveloppe, la déchire et la balance dans la poubelle. Plus de problème après  sa. C'est une nouvelle page qui s'ouvre et je compte bien la vivre.  

 Le lendemain je me lève en vitesse sans prendre mon petit déj en direction du bureau. Plus de question de reculer je suis maintenant devant le bureau d'Ibe. Je préférer lui en parler en premier,  avant d'aller voir le patron. 

"Toc Toc.

-Entrer.

-Salut Ibe.

-Tient, bonjour Eiji comment vas-tu ?

-Bien merci. Je suis venu pour te dire que j'allais poser ma démission.

-Tu n'est pas sérieux ? Tu imagine le nombre de personne qui rêveraient d'avoir ton poste ?

-Je l'imagine bien merci, mais ce boulot n'est plus pour moi j'ai besoin de changer d'air.

-De changer d'air ?

-Oui de base je préférer être photographe que journaliste, je passe mes journée dans mon bureau à écrire des article au quelle je n'est même pas participer. Je ne prend même plus aucune photos, je ne prend plus goût à travailler. Voilà la raison.

-Et ou tu compte allé ?

-J'ai décider que j'allais aller chez Max et Jessica à Los Angeles.

-A Los Angeles ?

-Oui, je suis grand Ibe j'ai plus besoin que tu me protège je vais partir. j'ai pris ma décision.

-Je vois que je te ferais pas changer d'avis, alors soit. Mais n'oublis pas de m'envoyer des nouvelles de temps en temps !

-C'est promis ! Aurevoir Ibe."

L'homme en face de moi ce lève et viens me prendre dans ses bras. Je me laisse faire, mais une fois séparer j'ai comme un pincement au cœur, l'idée qu'un membre de ma famille ne prend pas la même direction que moi. Je me retourne et me dirige vers les porte et j'entend s'échapper d'entre ses lèvres "Fait attention à toi". Je souris et ferme la porte derrière moi. Je continue maintenant mon chemin vers le bureau de mon boss. Je toque à la porte, aucune réponse. Je récidive une deuxième fois quand j'entend la voix de sa secrétaire entrer dans le petit salon.

"Monsieur et en réunion vous ne pourrait pas le voir avant un moment.

-Ce n'est pas graves, transmette lui juste cette lettre de la part de Eiji Okumura.

-Bien Monsieur."

Je lui tend le papier quelle s'empresse de prendre afin de le déposer dans le bureau de son supérieur. 

Quand à moi je ferme ce chapitre de ma vis pour en ouvrir un nouveau bien meilleur je le garantis. Je sens que la vie me réserve d'autres surprises.

-------------------------------------------------------------------------------

One shot ce chapitre 1118 mots, courts mais que j'ai aimer écrire. Laisser moi vos avis
Je ne sais pas quand je reposerai vu que j'ai posté mes 6 chapitre sachant que sa fait 9 mois que je suis dessus 😂😅

Bref 𝔸𝔹𝕆ℕℕ𝔼 𝕋𝕆𝕀 ❤️

Et Si La Mort Ne M'avez Pas EmportéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant