Kidnappée par un Mafieux.

Chapitre 17 ✓

Les balles volent chaque une à leurs tour ... de trous en trous dans une course effrénée vers la victoire de son lanceur.

Il ne reste plus que un trou et tout est encore joué, je suis à égalité avec l'un des deux hommes , il nous reste 1 coup à tout les deux.

Égalité veux dire sérénités et toujours gagner donc je compte bien y rester !

L'homme tire et sa balle se décoche directement dans le trou , sous les applaudissements des autres joueurs, le regard froid de Shul reste sur moi.

Un pas devant l'autre j'arrive à ma balle avant de me concentrer.

Si cette balle dévie, ne serais-ce que d'un demi centimètre, elle est perdue tout comme moi.

Me plaçant correctement, le dos droit , à la limite d'une petite courbure au niveau des hanches, les jambes écartées suffisamment.

Je fixe quelques secondes le trou en levant le club dans une grande inspiration.

1...2...

Le troisième aller retour fut celui qui envoya la balle vers ce trou appelant la victoire.

Aucunes brises de vent à l'horizon, rien sur le passage , le stresse monte.

Plus elle s'approche plus elle perd de la vitesse, roulant d'une allure un peu plus lente, doucement mais sûrement , celle ci rentre dans le trou d'une manière théâtrale sous un silence global de toute les personnes présentes.

Un silence lourd resta jusqu'à ce que je me tour vers les spectateurs de ce dernier coup , venant alors applaudir.

Sauf Shul.

S'approchant de moi en venant caresser une mèche de mes cheveux du bout de ses doigts.

—Je t'avais demandé de gagner , pas d'être à égalité sombre idiote.

Ma joie se coupa ... je venais de donner toute mon énergie pour ne pas souffrir de sa "punition" et voilà que ce n'était pas assez bien pour lui.

Reprenant mon calme dans une respiration lente en baissant la tête, je viens m'excuser.

—Excusez moi Monsieur Vegas... je ne voulais pas vous offenser en faisant quelques chose que vous n'attendiez pas de moi.

J'étais même prête à sortir les violons et le coup des yeux de chiens battus.

Sa main glissa sans prévenir autour de ma gorge et sur le début de mon menton pour me faire relever la tête , sa me change du tirage de cheveux.

Mes dents se sert , qu'es ce que ça fais mal.

Une de mes mains vint se mettre autour de son poignet en même temps que je sent mes chevilles essayez de se retenir de me lâcher.

Il avait une emprise sur mon corps mais pas sur mon esprit ... enfin en partie.

Plus je restais avec lui , plus je commençais à devenir quelques peu dérangée.

Je l'avais remarqué dès que j'avais appuyée sur cette gâchette pour une foutue bouteille d'eau.

Dès le début il me détruit , mais j'espère au plus profond de moi que mon plan est plus fort que le siens.

Venant doucement relâcher mon cou je manque de tomber à la renverse avant de me rattraper au dernier moment contre encore ce même homme.

Au moins sa fait espérer cette petite enflure.

Quel beau jeux d'acteur je fais preuve , digne des plus grands films.