Peinture de rue numéro 1

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Nous voilà donc notre première peinture de rue, donné par @MiladyCoulter , à moi de répondre avec sagacité et honnêteté.


1 – Penses tu qu'on puisse avoir peur de ce qu'écrire révèle de soi ?

On peut avoir peur. Sans doute les personnes les plus détruites par la vie et les circonstances qui ont trouvé en l'écriture un exutoire peuvent avoir peur que des lecteurs par inadvertance remuent le couteau de leurs souvenirs. Les personnes ayant des difficulté à écrire par manque d'éducation ou par affection psychologique peuvent avoir peur d'être montrer du doigt par leurs défauts. À nous lecteurs alors de donner des gages de bienveillances et d'entraides, même si parfois il nous est impossible de lire entre les lignes.

2 – Tu as plutôt de l'inspiration ou de la motivation ?

À mes débuts, j'avais de l'inspiration. Je pouvais imaginer un scénario entier sur une image ou une expérience personnelle. J'avais le temps et pas encore les réseaux sociaux. Maintenant, je cherche surtout le temps et la motivation pour écrire, le Cafécriture d'août 21 a été éprouvant mais un bon moyen de motivation et un moyen éphémère de se donner un objectif.

3 – Aimes-tu lire des livres joyeux ? En écris-tu ? Si non pourquoi ?

À ma connaissance, je n'ai pas encore lu de livres qui n'a que pour thème la joie. Beaucoup se sont fini en fin joyeuses, mais ils avaient tous un côté sombre ou une trop grosse dose d'action et d'aventure pour que la joie puisse vraiment percer. je n'écris pas beaucoup de livres joyeux, la seule histoires qui me vient à l'esprit est "Destinataire inconnu". Pour le reste, la joie est parsemée tout le long de l'histoire, ou n'est que concentrée à la fin, si elle existe encore. et si j'en écris pas beaucoup, je pourrais dire de manière simpliste et larmoyant que la joie ne m'a pas beaucoup habité, ou que je ne m'en souviens plus vraiment.

4 - À l'inverse aimes-tu les livres pessimistes ? Et t'arrives-t-il d'en écrire ? Si non pourquoi ?

Oui, pour le coup, les livres pessimistes fleurissent ma collection. Mais j'arrive quand même à faire fleurir de la joie et de l'espoir. Quelques exceptions comme "Bleacher", "Groupe Leader" ou "Géniteur" (qui pour le dernier est légitimement pessimiste) ne laissent pas les fins qu'on n'a l'habitude de voir.

5 – Au lieu de partir sur un débat happy end ou bad end qu'est-ce qui fait selon toi une bonne fin ? Et au contraire qu'est-ce qui te donne un sentiment d'inachevé /de frustration à la lecture de certaines fin ? En gros qu'est-ce qu'il faut éviter à tout prix et/ou faire à tout prix pour que la fin soit bonne ?

Une bonne fin est celle déjà qui doit plaire à celui qui l'écrit. Une bonne fin peut être en apothéose ou en sobriété, mais elle doit soit donner l'espoir d'une suite en ne donnant pas toutes les clés de l'histoire, soit doit au contraire fermer l'histoire pour de bon mais doit le lecteur doit avoir toutes les clés de l'histoire avant de partir. Une bonne fin doit surtout être logique par rapport à l'histoire qui a été construite.

Collection de peinture de rueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant