You hate me

0.2

San se promène dans les couloirs d'un bâtiment totalement inconnu pour lui, plus rien était blanc, tous les murs étaient de couleur rouge sang et la moquette était noir celle ci étouffait les bruits de pas. Le bâtiment était vide, personne n'y été et puis la solitude ne le dérangeait pas.

Au sixième tournant qu'il prit, il se fit bousculer par une personne, un beau garçon aux cheveux blond polaire, sa peau était aussi pâle que la mien même légèrement plus claire se qui faisait ressortir la couleur bleu lagon de ses orbites. Il n'est pas habillé de blanc mais d'un crop top blanc et d'un jean noir. Lorsque le blondinet croisa le regard du brun aux mèches rougeâtre, il ne put bougé, surement trop surprit de voir quelqu'un.

- Qu'est ce que tu fais là ? Va dormir il fait jour !!

- C'est pas le soir qu'on dort ? Non.

La voix de San était monotone, sans ombre de vie. Le blond analysa San quelques secondes avant de lui faire un grand sourire.

- Tu dois être nouveau ! Je suis Jisung.

- Nouveau ? San je crois Choi San.

San était réticent au fait de parler à une personne mais si il pouvait récolter quelques informations il ne sera pas contre.

- Oui ! Ne t'inquiète pas au troisième combat officiel, tu souviendras de ta mort seulement mais tu t'en souviendras, c'est déjà ça.

- troisième quoi ? Mort ?

Jisung le dévisage comme si il venait d'un autre univers avant de sourire encore une fois.

- Je vais te filer un papier que tu liras uniquement quand tu seras dans ta chambre. Il y a toutes les informations que tu dois savoir. Il lui mit une feuille dans ses mains. On se revoit au crépuscule du soir.  

Il lui fit un petit clin d'œil avant de s'éclipser. San regarda avec attention la fa feuille qu'il avait dans la main. C'était assez long à lire et il avait du passer beaucoup de temps à l'écrire.

''Un système de maison''. c'était ces mots qui étaient écrit plus foncé que les autres sur le haut de la page. Il fit demi-tour pour rejoindre le chemin de sa chambre sachant sans le vouloir là ou il souhaitait aller.

Il ouvrit la porte de sa chambre, tout avait changé. Les murs n'étaient plus blancs mais gris. Son bureau était en bois, il y avait énormément de bosses dessus, des feuilles y était posées avec des crayons à papier et des stylos. La chaise de bureau était elle aussi en bois, on y voyait un petit espace sous l'un des pieds de la chaise disant qu'elle était bancale. Son armoire était devenue noire mais on pouvait remarquer des petites craquelures à certains endroits. Des dessins de tout et n'importe quoi fait au crayon blanc la rendait plus jolie qu'elle ne l'aurait sans. Son lit deux places et confortable avait été échangé par un vieux lit piteux une place, le matelas ne dépassait pas les 4 centimètres d'épaisseur, une couverte grise dessus totalement froissé et tâché de rouge sur pratiquement la totalité de sa surface, tellement qu'on se demandait si elle n'était pas rouge. Le sol de carrelage blanc avait été remplacé par du parquet en bois délabré qui avait sauté à certains endroits. Il y avait aussi des étagères complètement de travers et certaines même dévissées d'un seul côté les faisant pendre, il n'y avait bien évidemment rien dessus. Le miroir avait changé d'endroit et était maintenant couvert d'un tissus blanc.

Il avança jusqu'à son soi-disant bureau. Il était planté devant à observer les dessins posés dessus sans osé les toucher. Les dessins était tous réalistes, ils représentaient tous la même jeune femme, de longs cheveux noirs comme était ses yeux et un nez fin. Le brun la trouva sublime même à travers des portraits.

Il alla ensuite à son armoire, le parquet craquant sous ses pas. Il ouvrit l'armoire dans un grincement bruyant et aigu. Des vêtements y étaient disposés à la va vite, la plupart étaient troués mais ils les aimait beaucoup. Il eut un sentiment désagréable qui lui prit. Il s'habilla d'une chemise noire aux motif blanc ouverte sur un crop top noir troué vers le bas et d'un jean noir simple mais également troués. Il trouva des chaussures complètement déchiré , la semelle gauche se décollait un peu vers l'avant. Il était en quelle que sorte attiré vers celle-ci alors il les mit.

Il retourna à son bureau, sortit le papier que lui avait donné Jisung et commença à le lire .

«Si tu lis ce mot, c'est que tu es mort»

A suivre