Infinie

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Je me demande bien à quoi tu ressembles,
Chacun t'imagine différemment,
Mais personne ne sais ce que tu rassemble.
Et on ne peut que y penser cependant,

Je t'imagine comme le vide,
Tout noir et infini.
Toujours aussi avide,
Et infiniment indéfini,

Mais tôt ou tard on le saura.
Car on y est prédestinés,
On ne peut qu'avoir peur de ce qui nous attendra,
Et aucun n'ose te sous-estimer.

Car on a tous peur.
Moi j'ai peur, mais du néant,
Pas de toi, de la douleur,
Et de cette immense océan.

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