CHAPITRE 3.

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CHAPITRE 3.

*My Immortal - Evanescense*

/FLASHBACK/ [la terre n'est pas envahie]

20 février 2039.

Je rentrais de l'école primaire. Notre mère n'a pas pu venir nous chercher car elle avait un « rendez -vous » avec quelqu'un. Je tenais la main de mon grand frère qui me guidait car je ne connaissais pas le chemin de la maison. Et oui, ma mère était capable de nous laisser rentrer tout seul de l'école alors qu'on avait que 9 et 11 ans. Mais bon, elle doit faire ça pour notre bien.

À mi-chemin, le groupe de copains de mon frère apparus à l'angle de la rue. Ils rigolaient bien ensemble et je compris parfaitement, dans le regard de mon frère, qu'il avait envie de les rejoindre.

-Vas t'amuser Zayn.

Il me regarda inquiet.

-Mais tu ne sais pas rentrer à la maison.

-Si, mentis-je. Ne t'inquiètes pas. Vas-y.

Il me lança un regard et me serra dans ses bras avant de traverser la rue et rejoindre ses copains. Je continua le chemin essayant de faire de mon mieux pour me rappeler du chemin que ma maman prenait quand elle nous ramenait de l'école en voiture. Mais je n'arrivais pas à me concentrer sur la route. Depuis que j'ai quitté Zayn, un petit garçon me fixe du regard, il est assis sur un banc en face d'une immense maison de riche et je me demande si c'est là qu'il habite. Ignorant pourquoi, je m'arrêta pour le regarder. Ses yeux verts me déstabilisent. Il doit avoir un an de plus que moi pourtant il a l'air très mature. Maintenant, c'est à celui qui baissera les yeux le premier. Les secondes passent et c'est finalement moi qui gagne lorsqu'il se leva pour traverser la rue pour me rejoindre sur le trottoir.

-Tu as l'air perdue., lâcha t-il.

Je hocha la tête.

-Je ne sais pas retourner chez moi.

-Moi je sais.

Sa réponse m'étonnais.

-Comment ça tu sais ?, demandais-je interloqué.

-Je sais où tu habites.

Je souffla mais je finis par le suivre où il m'indiquait daller.

-C'est chez toi la grande maison ?

-Oui., répondit l'inconnu aux yeux vert.

On eut à peine à faire 25 mètres qu'on se trouvait déjà devant chez moi et je me sentis ridicule qu'il voit ma petite maison comparé à la sienne. En plus de ça, je me sentis bête car je n'avais pas fait attention à regarder le chemin pour le mémoriser, trop occupée à regarder sa main dans la mienne ou ses yeux verts si wouah. Je me rendis compte que Zayn avait gardé les clés de la maison.

-Je peux rester avec toi si tu veux., proposa t-il.

-Tes parents ne vont pas s'inquiéter ?

Il baissa les yeux l'air gêné.

-Je.. Non.. Ils ne s'inquièteront pas.

Alors, il resta avec moi pour attendre Zayn. J'avais l'impression qu'il ne voulait pas me laisser seule. J'ignore combien de temps on est resté comme ça, à parler, rigoler, jouer encore et encore. J'ignore comment on en est arrivés là mais il a finit sur l'herbe du jardin, essayent de m'apprendre a faire une galipette. Essayant.

-C'est pas compliqué, expliqua t-il pour la énième fois. Tu mets tes deux mains devant toi, tu t'accroupis, tu rentres le menton, et tu pousses.

Il en fit une, puis deux et il me fait signe que c'est a moi maintenant. Alors, j'essaye comme il m'a montré.. en vain. Je réessaye encore er encore mais ça ne donnait que de gros pâté avec les jambes en l'air. Le garçon riait aux éclats et j'aimais l'entendre rire. Alors, je le rejoignis dans son délire et nous n'étions plus que des enfants de 9 et 10 ans à se rouler par terre, pliés de rire.

La sirène d'une ambulance nous tira de notre délire. On sortit du jardin pour regarder où elle se dirigeait. Elle s'arrêta à, a peine, 25 mètres. À l'autre jour de la rue, Zayn était entrain de courir vers nous, l'air apeuré. Lorsqu'il arriva à notre hauteur, essoufflé, il lança un regard noir au garçon à côté de moi. Un regard si noir que j'en eu des frissons dans la nuque. Un regard qui voulait dire « c'est ma sœur ».

-April, il faut que tu viennes, dit-il après avoir repris sa respiration. C'est.. C'est maman.

Je regarda le garçon et je me mis à courir après Zayn. Il nous emmena à la grande maison, chez mon nouveau copain.

Alors l'image que j'ai eu un mois auparavant apparu dans mon esprit. L'image qui m'a traumatiser. L'image qui me hante toutes les nuits. Et là, je sus qu'une autre image me hanterait toutes les nuits.

Deux corps étaient allongés sur les brancards. L'homme était là.. accompagné de ma mère. Je ne comprenais rien. À 9 ans, on ne comprend pas tout ça.

-Tu le connais ?, demandais-je au garçon.

-Non.

Puis il s'éloigna, les mains dans les poches. Je ne connaissais même pas son prénom.

Zayn me prit par le bras violemment et me tira pour me ramener à la maison.

10 minutes plus tard, l'hôpital nous appela pour nous annoncer le coma éthylique de ma mère. [NDA : pour ceux qui ne savent pas, un coma éthylique est un coma que tu fais quand tu prend trop d'alcool, comme une overdose].

/FIN DU FLASHBACK./

Je me releva en sursaut, pleine de sueur. J'étais encore dans les bras d'Harry et ce dernier poussa un grognement. La veille, il avait l'air si épuisé. Les traits de son visage étaient tirés et de grandes poches se dessinaient sous ses yeux. Je commence à croire qu'il est resté éveiller les deux jours à entendre que je me réveille de mon malaise. Je me leva doucement du lit, prenant bien soin de ne pas le réveiller. Une fois debout, je m'arrêta une seconde sur son visage si parfait malgré les traces de fatigue. Je crois que jamais je ne m'en remettrais. Il avait l'air si inoffensif endormis comme ça.

Je pris un bout de laper et écrivis :

« Je t'ai laissé dormir. T'en avais besoin.

Je suis partis prendre l'air. Rejoins moi vite, j'ai un truc à te raconter. »

-A x.

Je le posa sur la table de nuit de manière à ce que ce soit la première chose qu'il voit à son réveil. Je sortis de la chambre, lui jetant un dernier coup d'œil. Le couloir était noir et je n'avais pas remarqué qu'on était était en pleine nuit. Je m'enfonça dans l'obscurité, faisait de mon,mieux pour trouver la sortie. Je touchais les murs froids du bout de mes doigts fins essayant de trouver une porte. Ma main glissait lorsque je sentis un courant d'air et décida de le suivre. Finalement, je déboucha sur la porte qui donnait sur l'extérieur.

À peine eu-je le temps d'aspirer une bouffée d'oxygène que j'aperçus une silhouette se dessinait dans la nuit. Une silhouette avec le regard noir. Une silhouette que jamais. Une silhouette qui me fixait avec des éclairs à la place des pupilles. Elle s'avança vers moi et je sentis mon cœur rater un battement.

"Je ne sais plus quoi faire. Entre rester avec Zayn ou rester avec Harry. J'ai besoin des deux. Zayn est la seule personne qui a toujours été là. Et j'ai besoin de Harry. J'ai besoin de le sentir près de moi." -A.

THE IMMORTAL II.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant