CHAPITRE 6.

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CHAPITRE 6.

« say something - boyepic »

Harry's POV.

Elle s'était endormie. Sa tête était posée sur le rebord de la fenêtre et son souffle était devenu de plus en plus régulier. Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder si bien qu'à un certain moment, je pouvais apercevoir une larme rouler sur sa joue et un petit sourire genre le coin de ses lèvres. April était belle. Magnifique même. Elle m'apaisa légèrement car j'étais stressé. Stressé car j'avais peur de sa réaction et je crois que je regrette de plus en plus d'avoir pris la route. Mais je crois que si elle veut des reposes, c'est le meilleur moyens. Même si je sais qu'elle va mal réagir. Mais il je faut pas que je commence à réfléchir comme ça, sinon je n'allais jamais tenir ma promesse.

Les lumières de Seattle apparaissaient devant mes yeux et ma boule au ventre se resserra. Le stress remonta d'un coup. Ça fait des années que je ne suis pas allé dans cette ville, que je ne suis pas revenu.

Lorsque l'on passa le panneau annonçant l'entrée de la ville, je m'arrêta sur le côté pour essayer de calmer mes tremblements incessants. Je soufflais une fois. Soit elle me remercieras soit elle me haïras plus que jamais. Je souffla deux fois. Et une troisième fois. Je remis le contact et traversa la ville qui commençait a être illuminés par les rayons du soleil du petit matin.

10 minutes plus tard, j'étais devant son ancienne maison. Elle dormait encore.

Je sortis et alla chercher une couverture dans le coffre. Je l'enveloppa et la pris dans mes bras. Arrivés la porte, je sortit de ma poche le double de clé que sa mère m'avait donné avant sa mort. J'ouvris la porte et je ne regarda même pas autour de moi. Je fila dans sa chambre pour la coucher. Je l'installa dans son lit et je ne pus m'empêcher de la regarder -encore- dormir. Puis, je redescendis les escaliers et m'installa sur le canapé. Je n'allais pas prendre la chambre de son frère et encore moins.. de sa mère.

April's POV.

Je crois que je ne me suis jamais autant sentis en colère contre moi-même. Je ne pouvais pas croire que le garçon soit Harry. Je ne voulais pas y croire. Je préfère encore creuser un tunnel pour m'évader en Alaska et vivre avec les taupes sous terre que continuer à vivre avec ses révélations et ses interrogations.

J'avais sentis la voiture s'arrêter puis les bras d'harry qui m'entourait pour m'emmener dans un lit. On a du s'arrêter dans une chambre d'hôtel. Pourtant, il n'y avais personne à côté de moi dans mon lit à deux places. Je reconnaissais l'odeur autour de moi mais je n'arrivais pas a mettre le doigt dessus. Alors j'ouvris les yeux et quand je reconnus les étoiles artificielles accrochés au plafond, mon cœur fit un gros bond et je crois que si je j'étais pas aussi forte, j'aurais eu une crise cardiaque.

Toute ma colère, au début dédié a moi-même, se dirigea sur Harry et j'espère de tout cœur qu'il a eu mal comme moi j'ai mal maintenant. Je me leva d'un bond et regarda autour de moi. La chambre de mon enfance avait l'air de me regarder de heur et je dus me mordre la main pour ne pas crier. Les dernières années que j'ai passé ici étaient, sans doute, les pires de toutes. Il n'y avait que mon meilleur ami qui m'apportait de la joie. Vous savez lorsque vous faites un rêve et que vous vous retrouver dans le lieu du rêve ? Cette sensation est horrible, encore plus lorsque c'est là que vous avez une image qui vous a traumatiser toute la vie. La rage et la douleur bouillonnaient en moi et lorsque je vis la photo de ma mère accroché au-dessus de mon lit, je sortis des gonds.

Je commença par arracher toutes les putains de photos de ma chambre. Les papiers empilés sur mon bureau finirent éparpiller par terre. Un vase contenant des roses fanées et noircies se brisa en mille morceaux. J'arrachais les coussins de mon lit pour les déchirer et faire voler les plumes partout. Bordel, il avait pas le droit de m'emmener ici. J'ai énormément souffert ici, ma mère est morte ici, mon père et Zayn m'ont abandonnée ici, j'ai été traumatisée et humiliée ici. J'ai jamais été autant en colère contre lui. Je le hais putain.

Lorsque je sortis de la chambre pour aller dans le couloir, la colère se transforma en tristesse. Je me retrouvais quelque jour plus tôt lorsque j'avais eu le flashback sur ma mère et l'homme. J'étais dans le même couloir et il y avait les mêmes photos. Je fis tomber tous les cadres par terre et ils se brisèrent en milliers de bout de verre. Des bruits de pas précipité résonnèrent dans l'escalier et Harry débarqua les yeux écarquillé. J'essayais de lui transmettre toute ma douleur et la haine par mon regard, en vain. Je crois qu'il faut bien plus pour ça.

-BORDEL HARRY ! POURQUOI M'AS-TU EMMENER ICI ?! TU TE REND PAS COMPTE JE CROIS.

Je brisais tous les cadres. Ceux sur les meubles et ceux sur les murs.

-T'AS AUCUNE IDÉE DE CE QUE CET ENDROIT ME FAIT RESSENTIR.

Je longeais le couloir, essayant de m'éloigner le plus de lui.

-JE NE VEUX PLUS TE VOIR HARRY !

Je reculais, m'agrippant au mur pour je pas tomber. Lui, avançait de plus en plus vers moi. Puis, mes mains glissèrent et les bras d'Harry m'empêchèrent de me taper la tête contre le sol. J'étais assise contre le mur et Harry étais accroupis devant moi, me tenant les mains pour éviter que je le frappe.

-NE ME TOUCHE PAS PUTAIN !

-April, écoute moi..

-NON JE NE VEUX PAS T'ÉCOUTER. T'AVAIS PAS LE DROIT DE M'AMENER ICI !

-Tu ne comprend pas..

-MAIS TOI TU COMPREND PAS ! TU SAIS PAS COMMENT J'AI SOUFFERT ICI ! TU SAIS PAS CE QUE J'AI VÉCU, NI CE QUE J'AI ENDURÉ.

Un blanc s'installa puis il reprit après avoir pris une bonne bouffée d'air.

-Si, je sais justement.

Je n'arrivais plus à parler tellement sa phrase m'avait fait de l'effet. Alors, je remarque un cadre qui ne s'était pas briser contrairement aux autres. Je n'eu pas tout de suite le courage de l'attraper car je crois que j'ai une idée de ce qu'il contient. J'avais arrêter de me débattre comme une furie. Harry avait posé ses mains sur mes joues et attrapais mes larmes à l'aide de ses pouces. 1.. 2.. 3.. J'attrapa le cadre en fermant les yeux, j'ai peur. 1.. 2.. 3.. J'ouvris les yeux et au premier coup d'œil, tout pris un sens.

-Non, c'est pas possible.

Sur la photo, il y avait moi qui tenant un garçon par la main, un garçon autre que Zayn. Le garçon, Harry, mon meilleur ami. Celui qui la rendu heureuse jusqu'à ce que les immortal arrivent. Je ne pouvais plus le nier maintenant, c'était lui. C'était Harry. Celui que j'ai détesté, frapper, insulté alors qu'il me rendait heureuse. Je m'en veux, je m'en veux tellement.

Alors, j'en oublia tout. Tous les débris par terre, le lieu où j'étais, absolument tout. Le trou noir était revenu, et il n'y avait plus que lui et moi. Sans réfléchir, je me jeta sur lui pour le plaquer contre le mur et m'installer entre ses jambes. Et, je posa mes lèvres sur les siennes en murmurant une bonne centaine de fois :

-Je suis désolé.

"Je ne me suis jamais autant détester. Je m'en veux. Je m'en veux tellement putain." -A.

THE IMMORTAL II.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant