Vicente

8 1 0
                                    

-         Elle nous a vu ? Comment ça se peut ? Tu m’as dit qu’elle n’était pas encore chez toi ! Me hurle Ophélia .
-         T’en fais pas c’est pas grave.
J’avoue que sur ce coup là j'ai merder. Mon plan initial été de faire venir Ophélia pour rendre jalouse Valentina. Je m’étais dis qu’elle nous verrait nager nue dans ma piscine et que sa la rendrait folle de jalousie. Sauf que, quand Valentina m’a dit avoir été courir avec mon frère, qu’elle m'a dit avoir mater son cul, le trouver à son goût. J’ai crever de jalousie putain ! J’ai cru que j’allais défoncer la tête de mon enfoiré de frère. Du coup, ce qui a la base ne devait être qu’une taquinerie pour la rendre jalouse s’est transformé en adultère.
Je sais bien que je n’aurai pas dû. Putain non. J’ai tromper Valentina. Enfin, on est pas vraiment en couple. Mais on va bientôt se marier et je lui dois le respect, chose que j’ai carrément oublier au moment où j’ai pilonner Ophélia. Quand j’ai croiser le regard de Valentina sur le balcon j’ai pu voir toute la tristesse que cela lui faisait. Ça m’a fait un électrochoc,  j’ai immédiatement regretter ce que je faisais. J’ai même pas fini, c’est pour vous dire l’état que j’étais.
La pauvre Ophélia, je me suis servi d’elle. Elle n’était même pas au courant que j’étais fiancé, elle ne savait pas non plus que Valentina été déjà chez moi. Après mettre retirer d’elle, je lui ai dit que je ne pouvais pas faire sa, que j’étais fiancé et que cela ne se reproduira plus jamais entre nous. Ophélia ma mis une gifle monumentale, elle m’a insulter de tout les noms, en m’hurlant que si elle aurait su que j’étais fiancé jamais elle ne serait venu.
Malgré tout elle a quand même accepté de venir à nos fiançailles. Je pense qu’elle voulait s’excuser d’avoir été ma maîtresse d’un soir auprès de Valentina. Seulement je n’avais pas prévu que ma fiancée lui en mettent plein les dents.  Ma petite tigresses n’a pas mâcher ses mots. Bien sûr je vais lui faire regretter les mots qu’elle a prononcer. Surtout la partie où elle dit avoir un autre homme dans sa vie. Sérieux ?! Qui ?! Je jure que si j'apprend qui c’est il finira pied et poing lié au fond de l’océan cet enfoiré.
-         Tu n’es pas sérieux la Vince ! Ta fiancée s’est que tu l’as tromper avec moi et c’est tout ce que sa te fais !?
-         Ne t’en fais pas pour sa ! C’est à moi de rattraper le coup. 
-         Tu n’es qu’un connard Vince ! Cette pauvre fille n’a pas de bol de t’épouser. 
-         Fais attention à ce que tu dis Ophélia. Dois je te rappeler grâce à qui tu as une vie confortable ?
-         Va te faire foutre !
Elle me crache au visage et s’en va. Je l’ai bien mériter, c’est pas cool d’avoir remuer le couteau dans la plaie. Ophélia et moi nous nous connaissons depuis tout petits  nous avons été amis puis amants à quelques reprises. Rien de sérieux, juste quelques galipettes par ci par là. Elle n’a pas eu une vie facile, elle a dû se débrouiller seule très jeune, elle a un talent inné pour la couture. Je l’ai aider en finançant tout son projet, afin qu’elle puisse ouvrir sa boutique de créateur. D’où mon pic de tout à l’heure. Oui je sais ! Je suis un connard !
Je décide de rentré moi aussi à la maison, je dois avoir une discussion avec ma fiancée.  Je compte bien mettre les choses au clair sur son pseudo mec . Je monte dans mon SUV suivis par mes hommes dans deux autres voitures. Quand j’arrive à la villa,  tout est silencieux et dans le noir. Valentina doit être dans sa chambre.  J’ai besoin d’un petit remontant avant d’affronter ma furie. Je me rend donc dans mon salon, pioche ma bouteille de whisky préféré dans mon mini bar, m’en sert un verre et le boit. Le goût familier de ce whisky m’apaise aussitôt. 
Soudain, un bruit de verre brisé suivis d’un bruit d’eau me parvient. Cela a l’air de provenir de la terrasse. Arme au poing, j’avance prudemment en direction de celle-ci. Quand j’arrive à la terrasse mes hommes sont déjà sur le qui vive, fusil d’assaut au poing. La première chose que je vois c’est une bouteille de vodka brisé au bord de la piscine, je m’approche et remarque un peu de sang. Je jette un œil à la piscine et constate une masse au fond de l’eau. Un halo de cheveux brun qui flotte, ainsi que l’eau qui commence à se teinter de rouge. Je pose mon arme sur le transat à proximité et plonge dans l’eau.
Je refais surface quelques secondes plus tard avec Valentina inerte dans les bras.
-         Appeler un médecin ! Vite ! Crié je à mes hommes.
Je dépose Valentina à même le sol, pose mon oreille au niveau son nez et de sa bouche mais ne ressent aucune respiration. Je me met donc à lui prodiguer un massage cardiaque. Une, deux, trois expiration. Une, deux, trois, expiration.  Au bout de quelques secondes qui me paraissent une éternité, Valentina finit par recracher l’eau qu’elle avait avaler. Je la met en position latéral de sécurité et lui tapote dans le dos.
-         C’est bien bébé, respire . C’est fini, je suis là. 
-         Vicente ? Demande t-elle entre deux quintes de toux .
-         Oui, oui c’est moi bébé.
Elle se remet sur le dos et commence à tourner de l’œil. 
-         Hé !  hé !  Reste avec moi bébé !
Je lui tapote les joues afin de la stimuler un peu. 
-         Ne t’endors pas mon cœur. S’il te plaît reste avec moi . Je ne veux pas te perdre mon bébé. 
Je sais que je fou à nu, que mes hommes m’entendent, que maintenant ils savent tous que quand il s’agit de Valentina je suis faible. Valentina est ma faiblesse. Mais en ce moment même je n’en ai rien à foutre. Ils peuvent bien se foutre de ma gueule. La seule chose qui compte c’est elle.
-         Vicente ?
-         Oui ? Je suis là.
-         Tu aurais du me laisser au fond de cette piscine.  Déclare t-elle avant de tomber dans les pommes.
Ce qu’elle me dit me fait mal. Ça me blesse profondément. Comment peut elle penser que j’aurai dû la laisser au fond de l’eau ? Penser t-elle sérieusement que j’allais la laisser mourir ?
-         Où est ce putain de médecin ?! Hurlé je.
-         Il est là patron. Me désigne Lucas.
Je récupère Valentina, et la porte à l’intérieur pour la déposer sur le canapé. 
-         Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
-         Je ne sais pas, je l’ai trouver au fond de l’eau. Il y avait une bouteille d’alcool brisé sur le sol et du sang sur le rebord de la piscine.
-         Bien, je vais l’ausculter vous pouvez nous laisser.
-         Je ne bouge pas d’ici.
-         Monsieur Machiette vous êtes trempée allez vous changer le temps que je l’ausculte, je n’en ai pas pour longtemps.
-         J’ai dit. Je. Ne. Bouge. Pas. D’ici.
J’ai fais une pause entre chacun de mes mots afin qu’il assimile bien le fait que je ne la laisserai pas un instant.
-         Bien.
Il ausculte Valentina, elle a une méchante plaie au front il doit lui faire six points de sutures, elle a une légère commotion et une sacré cuite. Elle a avaler de l’eau mais heureusement elle déjà recracher une grande partie.
-         Je vais devoir lui faire un lavage d’estomac, elle est au bord du coma éthylique, par mesure de sécurité je préfère lui enlever tout le contenu de son estomac pour éviter qu’elle s’étouffe avec son vomi.
-         D’accord.
Au bout d’une heure, le médecin a terminer avec Valentina.
-         Il faudra la veiller toute la nuit, en tachant de la secouer un peu toutes les deux heures pour être sûr qu’elle est juste endormie. Passe cette nuit elle sera hors de danger. Je reviendrai dans quelques semaines lui retirer ses points.
-         Merci docteur. Je vais veiller sur elle personnellement .
Valentina est à demi consciente quand je la porte jusqu’à ma chambre. Je la dépose sur mon lit puis me dirige dans mon dressing, je retire mes vêtement mouillé, je passe un boxer et prend une de mes chemises pour Valentina. Quand je retourne dans ma chambre Valentina est assise dans mon lit et semble ailleurs.
-         Je vais t’aider à enlever ton maillot de bain et ensuite tu pourras dormir.
Elle hoche la tête. D’habitude elle aurais protester au fait que je vais la déshabiller, mais là elle n’ai pas en mesure de réfléchir correctement. Je m’assois sur le lit en face d’elle, je lui caresse le visage puis les cheveux. J’ai eu tellement peur de la perdre. Mon dieu, j’ai cru que c’était la fin. Je glisse ses cheveux sur une de ses épaules et lui détache le haut de son bikini. La voilà à moitié nu devant moi, et il me faut tout mon self contrôle pour ne pas lui manger les seins. Ses deux magnifique globe parfaitement rond et symétrique. Putain mec ! T’abuse ! Espèce de pervers.
-         Allonge toi bébé .
Elle s’exécute, je me penche et lui dépose un baiser sur la bouche, puis descend dans son cou et enfin sur le haut de sa poitrine. 
-         Tu vas me faire l’amour Vicente ? Me demande t-elle 
-         Pas ce soir mon cœur. Tu n’es pas en état.
-         C’est parce que je ne suis pas Ophélia c’est sa ? Pleure t-elle.
-         Ne dit pas n’importe quoi. 
-         Pourquoi tu me déteste ?
-         Je ne te déteste pas voyons.
-         Tu aurais dû me laisser mourir. Le destin avait choisi pour moi. J’aurai dû mourir ce soir. Je suis tellement seule.
-         Valentina bébé écoute moi. Tu n’es pas seule je suis là. Je ne te laisserai pas tomber. Toi et moi c’est à la vie à la mort. Tu m’entends ?
Je l’embrasse à nouveau, elle me rend mon baiser, ses mains de faufile dans mes cheveux. Je sais que je devrai m’arrêter la. Ce n’est pas bien, elle n’est pas en état normal. Mais je sais aussi qu’elle a besoin de se sentir importante pour moi. J’embrasse son cou, son décolleté, son ventre. Je détache les ficelles de son bikini sur les côtés et lui retire son bas. Elle est parfaitement nue devant moi. Tellement belle.  Son pubis ne comporte aucun poil. Tout ce que j’adore. J’ai envie de la goûter.   Mais je n’en fais rien.
-         Assis toi.
Elle s’exécute et je lui passe ma chemise que je boutonne.
-         Tu n’as pas envie de moi c’est sa ?
-         Bien sur que j’ai envie de toi. Tellement . Mais tu n’es pas en état. Et je veux que le jour où je m’enfouirai en toi tu t’en souvienne toute ta vie.
-         Est-ce que tu l’aimes ?
-         Qui sa ? Lui demandé je.
-         Ophélia.
-         Non. C’était une erreur, je suis désolé je n’aurai pas dû faire sa. Toi seule compte pour moi.
Elle me pousse à m’allonger sur mon lit et se met à califourchon sur moi.  Elle m’embrasse à m’en faire devenir fou, je pose mes mains sur ses hanches et la fait doucement onduler sur moi. Putain de bordel de merde ! Elle n’a même pas de culotte.
-         Bébé…
Faut que je lui dise de s’arrêter.  Elle ne sait pas ce qu’elle fait. Mais bordel j’adore sa. Je suis faible quand il s’agit de cette fille. Putain une vraie fiotte. Elle me lèche le lobe de l’oreille, me chuchote que je l’excite.
-         Promet moi d’être doux pour ma première fois.
Et la douche froide. Première fois ? Elle est vierge ? Bordel !
-         Tu … tu es vierge ?
-         Oui.. Est-ce un problème ?
Elle se penche pour m’embrasser de nouveau, je lui rend son baiser je ne veux pas qu’elle pense que je la rejette. Après un énième bisous je l’allonge sous moi et l’embrasse sur le front.
-         On devrait dormir maintenant .
Je m’allonge à ses côtés et la câline. Elle ronchonne, n’étant pas contente que je ne lui fasse pas l’amour. Mais j’ai beau être un connard, j’ai des principes. Elle est bourrée, commotionné et triste. Mauvais trio. En plus de sa vierge. Bien sûr que j’ai envie d’elle. Même plutôt deux fois qu’une.  Mais je veux qu’elle en soit pleinement consciente. Qu’elle le veuille vraiment. Et je sais que dès demain, elle m’en voudras pour le peu qu’il s’est passé entre nous.
-         Je vais te dire quelques chose. Puisque je suis sur que demain tu ne t’en souviendra pas. D’accord ?
-         Hum.. répond elle.
-         Je tiens à toi plus qu’à ma propre vie. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse. J’ai cru te perdre ce soir. Quand je t’ai vu au fond de l’eau j’ai cru que c’était fini. Je ne suis pas encore amoureux de toi mais je sais que cela ne va pas tarder. Et j’espère que toi aussi tu seras bientôt amoureuse de moi. Toi et moi c’est bien plus qu’une histoire de vengeance. Je sais que dès demain tout recommenceras, cette guerre entre nous. Cette haine que tu ressent pour moi. Alors profitons de cette nuit de trêve.
-         Je t’aime déjà. Souffle t-elle.

Elle a dit sa tellement doucement que je ne suis même pas sûr d’avoir bien entendu. Quelques secondes plus tard sa respiration se fait sereine, elle dort. Commence alors nuit de surveillance. J’ai tellement attendu qu’il est hors de question qu’elle me claque entre les doigts.
Ma princesse, ma tigresses, ma fiancée. 
Mon tout.

Un amour inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant