181 Jinn

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Jour 283

Ces derniers jours me sont redevables.

Privé d'elle, je compte faire en sorte que dans le sablier du temps, les grains ne se soit pas écouler en vain.

J'ai profité de ses deux derniers jours, afin de parcourir l'intégralité de ses clefs. J'en ai fait le tour, de deux sur trois. Et ce que j'y ai découvert est assez sale.

Je ne m'explique pas pour qu'elle raison il peut bien avoir tout ceci en sa possession.

Pour ce qui est des vidéos de Mira, je les ai toutes effacées.

J'attends de voir ce que je ferais du reste. Elles pourront potentiellement me servir, qui sait...

Je ne me suis pas attardé sur ses fichiers X.

Une fois que j'avais compris l'idée, j'ai vite refermé cette compilation de vidéo porno !

On aurait dit une sorte de catalogue de marchandise ou des meufs faisaient la publicité de leurs propres corps, de leurs âmes...

C'était à gerber !

Et vu la quantité de dossiers, je comprends qu'Enzo, lui-même, n'est pas pu en faire le tour. J'ai à peine dormi pour pouvoir faire le tri dans tout ça.

Je comprends aussi pourquoi l'autre psycho tenait tant que ça à les garder sous sceller...

Je le savais fou, mais je ne pensais pas que sa perversité s'étendait à se point.

Parfois, on pense connaître les gens et on se rend compte des années plus tard que finalement, on ne sait pas grand-chose d'eux...

Dans certains cas, ce n'est pas plus mal comme ça.

J'aurais préféré ne jamais tomber sur l'intimité que renferme son esprit fracassé, imagé par ses dossiers...

Mais involontairement, il a tout fait pour que je mette mon nez dedans.

J'essaye encore de comprendre le but de ses vidéos, tous ses descriptifs, ses adresses et numéros, ainsi que ses comptes, avec des chiffres plutôt conséquents.

Elles devaient être ses anciennes clientes lorsqu'il était encore escorte boy...

Ça m'écœure que les vidéos de Mira aient été mélanger à tout ça. Une telle pureté dans ce monde salace qu'il s'est créé et dont il s'est entouré.

J'enfile mon sweat à capuche et me barre de l'appart, de mes deux hébergeurs provisoires.

Je pensais passer quelques soirées au club pour décompresser, mais ils ont insisté pour que je reste avec eux et m'ont même encouragé dans mes recherches... en m'apportant du café par exemple...
J'imagine que c'est toujours ça...

Je prends le bus jusqu'à l'université.

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Enzo avait proposé de venir me récupérer, mais j'ai refusé.

J'ai horreur de dépendre de quelqu'un et quelle ironie quand on voit à quel point, d'elle, j'en ai besoin...

Pour ce qui est du reste, je peux bien me démerder.

Je m'avance et grimpe dans mon nouveau moyen de transport.

Suite à l'incendie de ma caisse, j'ai directement fait marcher mon assurance, mais je n'ai toujours pas eu les dédommagements.

Lorsqu'il s'agit de payer, ils réceptionnent rapidement, mais lorsqu'il s'agit de mettre en application leur service, ça met toujours plus de temps !

COVER PLAY : Tome 5 : Aime-moi, à la folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant