EL PADRINO | T.1/T2

Chapitre 14: Espérance

PDV Ilario

J'étais actuellement dans le bureau de Kolian.
Je pris confortablement place sur le siège en étalant mon bras sur la banquette.

- Alors c'est elle ta femme lançais-je.

Carina Petrov fille et seconde héritière de d'Ivan Petrov. J'étais déjà au courant de toute l'histoire et cela depuis bien longtemps.

Leur mariage était seulement basé sur une alliance.

- C'est ça répondit t'il en prenant place face à moi.

- Elle est plutôt bandante répondis-je.

- Elle me casse surtout les couilles.

Un rictus étira mes lèvres je l'avais bien prévenu mais ce con avait préféré n'en faire qu'a sa tête.

- J'espère que c'est un bon coup parce qu'une fois l'alliance rompue son père n'hésitera pas à t'éliminer.

- Il sera mort bien avant une quelconque tentative. Carina reprendra possiblement le flambeau c'est surtout elle que je dois surveiller.

- Hmm répondis-je sera t-elle en mesure de gérer le business ?

Un rictus s'installa sur ses lèvres.

- Crois-moi qu'elle est en mesure de le faire depuis petite elle a reçu les mêmes entraînements que nous.
Son père la formé : Stratégies, combats, elle a largement le niveau.

Je sortis mon paquet de cigarette avant d'en allumer une.

- Elle poursuit toujours les entraînements tu pourras sûrement en être spectateur.

J'inspira la première bouffée et laissa ma tête basculer en arrière. Les yeux piqués par manque de sommeil.

- Je ne demande qu'à voir ça.

- C'est donc elle qui t'accompagnera au gala.

Je savais qu'il faisait référence à Aria, elle me brisait déjà assez bien les couilles et entendre son prénom à longueur de journée augmenté d'autant plus mon envie d'en finir avec elle.

- Ouais.

- Si les italiennes sont toutes comme elle crois-moi que tu recevras beaucoup plus de visites de ma part.

- Je peux t'en trouver des tonnes. Mais tu devrais faire attention ta femme sait magner les armes.

- Elle passe 95% de son temps à me rendre fou crois moi que je n'hésiterai pas à lui rendre la pareille.

Je connaissais bien Kolian mais je voulais savoir quelque chose en particulier. Je me pencha légèrement vers lui avant de rétorquer :

- Alors tu la considère vraiment comme ta femme.

- Non, elle est rien de plus qu'une alliance si je le pouvais elle serais déjà morte depuis bien longtemps. C'est seulement un titre ma vie est la même qu'auparavant je baise avec qui je veux.

- Accepterais-tu le cas contraire ?

Il fronça les sourcils à ma remarque, sans attendre sa réponse je continua.

- Qu'un autre la baise à ta place ?

- Non répondit t'il.

C'est exactement la réponse que j'attendais un rictus au lèvre je poursuivis.

- Pourquoi ?

- Parce c'est seulement par principe, elle est à moi.

- J'y crois pas putain elle ta fait tomber comme une petite merde et sans rien faire me moquais-je. On s'en bat les couilles du principe.