Chapitre 48 : Répare-moi.

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Coucou mes beautés, j'espère que vous allez bien ?
Bonne lecture !🤍

Pdv Enzo

Mes yeux parcouraient le périmètre tandis que j'avançai le long du bâtiment mon pistolet fermement dans la paume de ma main.

Les sens en alerte, je me stoppai à l'entente d'un petit craquement de bois dans mon dos.

Je gardai le regard rivé au sol à l'écoute d'un nouveau son qui confirmerait mon ressenti et quand ce petit bruit se renouvela une seconde fois, je pivotai brusquement sur moi même sur le point de tirer.

Je fronçai les sourcils et baissai directement mon arme en l'apercevant.

– Bordel Elena j'ai failli tirer !

Ses joues étaient baignées de larmes puis tout se passa rapidement avant même que je ne puisse lui demander la raison, elle pointa son glock dans ma direction et pressa la détente.

Une détonation retentit et la balle se logea dans ma cuisse me faisant perdre l'équilibre.

Les sanglots secouaient ses épaules tandis qu'elle baissa l'arme dans un mouvement désespéré.

– QU'EST CE QUE TU FAIS PUTAIN ? hurlai-je en sentant le sang s'écouler de ma blessure.

– Je suis désolée, sanglota t-elle en portant sa main tremblante contre sa bouche. J'ai pas le choix...

Je grimaçai en sentant une vive douleur s'étendre dans toute ma jambe. Ces dernières étaient encore fragile depuis l'accident et ne possédais plus la même résistance qu'auparavant.

– Putain mais qu'est que tu fais ?! m'écriai-je en appuyant ma main contre le mur pour garder l'équilibre.

– J...j'ai pas le choix, Enzo.

Je crois que je ne réalisais pas ce qu'il se passait.

– Tu me fais quoi là ? demandai-je une nouvelle fois.

Elle était entrain de me trahir putain.

La douleur se répandit si rapidement dans ma jambe, qu'elle me força à m'asseoir contre le mur. 

– Je ne peux pas te tuer, avoua t-elle en secouant la tête. Il faut que tu demandes à Alessio de te sortir de là ! S'il te plaît, demande lui de te ramener !

Elle ne peut pas me tuer.

Mais elle devait le faire.

À ce moment là, elle a dû apercevoir la grandeur de mon dégoût envers elle car ses sanglots redoublèrent en intensité.

– Je t'en prie ne me déteste pas...

Trop tard.

Ma main saisissait mon glock et j'orientai mon arme sur elle prêt à tirer.

Et j'aurais pu la buter.

J'aurais dû.

Mais les putains de sentiments que je ressentais pour elle m'en empêchaient.

EL PADRINO | T.1/T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant