Chapitre 47 : Destruction.

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Coucou mes beautés j'espère que vous allez bien ?
Bonne lecture et on se trouve comme d'habitude pour la note du bas ! 🤍

Pdv Aria

Les autres avaient fini par arriver en début de soirée.

Je jetai un coup d'œil à l'horloge murale, cette dernière indiquait vingt deux heures trente cinq pourtant nous étions encore à table.

Le tueur était pile dans mon champs de vision et croiser son regard était exposer l'étrange tension entre nous deux à la vue de tous.

– Aucun débat là dessus, le chocolat est bien plus supérieur à la vanille, admit Alessio en dégustant son désert.

J'émettais un petit rire silencieux et prenais soin de ne pas relever la tête.

Durant le repas, j'avais luté de toute mes forces pour ne pas rencontrer le regard du tueur. J'avais cette impression de ressentir à nouveau les papillons et tout le reste éprouvé durant ces baisers à chaque fois que mon regard croisait le sien.

Je ressentais cette sensation dans mon ventre puissance dix.

Après ce qu'il s'était passé, j'avais pris la fuite et chacun avait vaqué à ses occupations.

Il fallait reprendre notre routine.

Reprendre notre haine.

Parce que ce changement de situation, était bien plus dangereux.

Et malgré ça, je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'œil vers lui.

Et son regard déjà posé sur moi fut que mes pupilles croisèrent inévitablement les siennes.

– Bordel, je suis accro à ce dessert, déclara Alessio en prenant une nouvelle cuillère de sa mousse au chocolat.

Le regard du tueur s'encra longuement dans le mien tandis qu'il répliqua d'un ton lourd de sens :

– Quand on goûte à quelque chose qu'on apprécie ne pas en reprendre relève de l'impossible.

Au même moment, je m'éclaircissais la gorge et me replaçai correctement sur ma chaise, le sous entendu était très clair.

– T'as un dessert préféré toi ? renchérît innocemment Alessio.

Le tueur baissa légèrement la tête cherchant à contenir un sourire puis répondit :

– Ouais et c'est une saveur que j'ai particulièrement du mal à oublier.

À la seconde suivante, je m'étranglai et avalai mon eau de travers me provoquant une quinte de toux.

Mon poing se plaça contre ma bouche et la main d'Alessio tapota mon dos tandis qu'il me demanda :

– Ça va ?

Le tueur me fixa amusée attendant une réponse à la question d'Alessio.

Je hochai la tête et reposai mon verre sans manquer de le fusiller du regard.

Et mon comportement sembla l'amuser car il masquait un rictus et reprenait une bouchée de son plat.

Décrétant soudainement que « je n'avais plus faim » je me levai de ma chaise et me dirigeai vers la cuisine.

Je traversai la pièce et déposai mon assiette dans l'évier.

Un long soupir franchit mes lèvres et j'agrippai le rebord de l'évier dans une tentative de reprendre mes esprits.

Mais ma solitude fut de courte durée car la porte de la cuisine claqua à peine quelques minutes plus tard.

Je relevai la tête en direction du reflet de la vitre au dessus de l'évier et dans un geste las baissait la tête en apercevant la silhouette du tueur.

EL PADRINO | T.1/T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant