Chapitre 42:

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Je marche dans les couloirs puis je vois un homme que je connais mais ce n'est pas Kenzo. C'est un ancien patron, si lui et Kenzo sont là, il ne me restera que mon père à affronter et j'aurais affronté tout mon passé.

Je ne pensais pas que ça arriverait un jour mais si, c'est aujourd'hui. J'ai Adisorn devant moi et j'espère qu'il me dira où est Kenzo.

"Yuna, ça fait longtemps. Que fais-tu ici ?

- Je viens chercher une amie que Kenzo a kidnappé."

Il est surpris suite au mot "amie", je crois qu'il ne s'attendais pas à ce que j'utilise se mot. Un homme arrive après et je vois que c'est Kenzo. Il me regarde en souriant et en ouvrant ses bras sauf que je n'irais pas dedans.

"Tu ne viens pas faire un gros câlin à Kenzo ?

- Non, je ne te ferais pas de câlin.

- Pourtant tu fais bien des câlins à ton supérieur.

- Là n'est pas le sujet. Où est Jang-mi ?"

Il hausse les épaules et je vois qu'il a l'aire de vouloir jouer. Je ne vais pas lui tirer dessus car je ne serais pas où est-ce qu'elle est. La maison est tellement grande que je mettrais trop de temps pour la trouver et ma patience à des limites.

Je suis partie sans dire où ni comment et s'il m'arrive quoique ce soit, personne ne le sera sauf si Felix trafique mon téléphone et qu'il trouve mes coordonnées mais ça va être compliquer après il peut aussi trafiquer le GPS de la voiture de Jungkook qui sera un peu plus facile.

Kenzo s'approche de moi mais je garde une certaine distance entre nous car je ne veux pas qu'il s'approche trop de moi. Mon arme est toujours dans ma main mais après réflection, j'ignore s'il y a des balles dedans et s'il y en a combien.

"Je ne reposerais pas ma question un troisième fois. Où est Jang-mi ?

- Peut-être ici, peut-être ailleurs, peut-être dans un autre monde."

Je finis par remonter mon arme et je la change en la pointant sur lui. Je commence sérieusement à perdre patience. Je m'approche de lui puis je lui demande en criant où est-ce qu'elle est.

Il rigole sous mon nez. J'avais oublié que c'était un psychopathe et qu'il aimait se sentir en danger. J'aurais dû m'en souvenir plutôt surtout que c'est un détail à ne pas oublier.

"Parlons un peu avant que tu ne l'as voit puis elle est bien accompagnée."

Mon regard s'assombrit lui fessant comprendre que je ne suis pas ici pour jouer. Je m'approche petit à petit de lui et dangereusement.

Il recule et son corps tremble, la peur l'envahi et cela n'a pas pour effet de me faire continuer mais au contraire, ça me rend joyeuse de voir qu'il me craint.

"Y-yuna...arrête."

Son bégaiement et le manque de mot dans ses phrases me montrent qu'il a vraiment peur.

Je m'arrête soudainement et je le regarde toujours dans les yeux, mon arme pointé dans sa direction. Je ne dis rien et je me contente juste de sourire mais c'est un sourire qui pourrait faire peur à plusieurs personnes.

"Kenzo, on devrait partir. Ce n'est pas la Yuna qu'on connait mais le monstre du Red Day."

Je tire juste à côté de la tête d'Adisorn qui se fige et aucun d'entre ne bouge. Je recharge mon arme, je sais que j'avais au moins une balle dans mon arme et j'espère que ce n'est pas la seule.

Je ne bougerais pas tant qu'ils ne me diront pas où est-ce qu'elle se trouve puis comme l'autre la dit, je suis le monstre qui a surgi le jour du Red Day et s'il faut que je fasse le même massacre, je le ferais.

Qui est le patron entre nous deux ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant