Chapitre 15:

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Nous sommes en direction pour aller au lieu de rendez-vous, des hommes sont cachés un peu plus loin dans un vieux cabanon sous les ordres de l'homme assis sur le siège arrière de ma voiture.

Je conduis malgré les appels à l'aide de mon corps qui souffre à cause de ma chute mais aussi des blessures que le patron à du me faire. Nous arrivons et je me gare devant le grillage qui couvre le tour de l'usine qui ne ressemble presque plus à une usine.

Je descends et je pars ouvrir la porte à mon supérieur, c'est le jeu en plus j'ai du mettre une tenue qui permet de voir les blessures, aucun pansement ne les recouvrent donc l'aire ainsi que les bactéries se font une joie d'y aller.

Je marche et j'ouvre le grillage pour qu'il puisse entrer, il entre et nous allons jusqu'en enfer. J'ai peur mais il ne faut surtout pas que je le montre. J'en ai vécu des choses dans ce bâtiment de malheur, c'est là que j'ai atterri après qu'on met vendu pour la première fois.

Le patron marche devant et je suis derrière en retrait, je sais que ça ne fonctionnera pas si je ne reste pas derrière. Nous arrivons dans la salle que j'ai vue un milliard de fois sans mon consentement et ça ne m'avait pas manqué. J'aurais aimé ne plus jamais venir ici mais c'est trop tard maintenant j'y suis et je n'ai plus d'échappatoire.

La porte en face de nous s'ouvre et je vois mon oncle entrer, mon corps commence à trembler et ce n'est pas de la comédie, je le crains vraiment. Je n'ai qu'une envie, c'est de le voir mort pour être tranquille par la suite mais je sais qu'un autre membre de la famille viendra prendre sa place. C'est toujours ainsi dans ma famille et rien ne changera. Yunho n'est pas au courant de tout ça et heureusement sinon il aurait de sérieux problème.

Il reste à une certaine distance de nous et aucun d'entre nous ne bouge, j'arrive même pas à ouvrir ma bouche pour aligné ne serais-ce que deux lettres. Je n'aime pas perdre mes moyens mais devant lui, je n'arrive pas à garder la confiance et le courage que j'ai.

Je vois un sourire de satisfaction trôner sur son visage en voyant mon corps tremblés et reculer dès qu'il fait un pas dans notre direction. Il porte son regard sur mon supérieur et il s'incline légèrement, mon supérieur fait de même puis le membre de ma famille prend la parole.

"Tu es donc le patron de cette petite énergumène, il est où la personne qui voulait me voir.

- C'est moi qui voulais vous rencontrez, répond mon supérieur avec un ton assez supérieur. Je voulais vous voir par rapport à cette petite isolante."

Je sens une vague de peur en voyant mon supérieur parler comme ça. Il ressemble à mes autres patrons que j'ai pu avoir mais il ressemble principalement à l'ours.

"J'ai compris que vous voulez aussi me voir."

Mon oncle affiche un sourire des plus diaboliques, il reporte son attention sur moi et il fait un pas dans ma direction mais je fais deux pas en arrière. Des larmes coulent de mes yeux à cause de la peur, j'avais de l'assurance mais je l'ai perdu.

Je me suis doutée que ça pouvait se passer comme ça s'il venait et je ne voulais pas aussi pour cette raison mais il a fallu que je lui dise oui. J'étais vraiment qu'une idiote d'accepter qu'il m'accompagne, je n'aurais pas du craindre pour lui mais pour moi.

Il a dit qu'il ne voulait pas que je vive ça seule mais au contraire, c'est de lui que j'ai peur en ce moment même. Ça ne fait même pas cinq minutes que nous sommes ici et je veux déjà sortir et tout abandonner, je ne veux pas rester ici avec ses deux là.

Je vois mon oncle toujours entrain de me fixer alors que l'autre homme est toujours dos à moi comme s'il s'en fichait de ce qui pourrait m'arriver. Je voudrais pouvoir l'appeler, lui dire de tout arrêter que je règlerais tout par mes propres moyens mais je ne peux pas, il est déjà trop tard.

Qui est le patron entre nous deux ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant