La fin de tout

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J'ai toujours imaginé la fin du monde de la même façon. Le ciel qui s'assombrissait tout à coup, les oiseaux qui s'arrêtaient de chanter. Un vent violent qui se lève et emporte tout sur son passage. Des cris, des gens qui tombent sans jamais se relever, la terre qui tremble, des immeubles qui s'effondrent dans les villes. Dans les campagnes, le temps qui s'arrête, plus aucun bruit, pas même celui de la rivière qui coule un peu plus loin.

Mais c'est pire, mille fois pire. Le ciel se déchire, le soleil disparait, il fait froid, le vent est glacial, gelant tout sur son passage. Les rivières sortent de leurs lits, engloutissant tout ce qu'elles touchent. Des centaines de météorites viennent transpercer l'atmosphère, la Terre tombe, l'air se fait de plus en plus rare. Et puis plus rien, rien que le noir le plus total, absolue, un silence assourdissant règne. Il n'y a plus rien, nous ne sommes plus rien.

La Terre tombe, je tombe, nous tombons tous.

Et c'est la fin.

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Premier écrit aujourd'hui, je l'avais écris en 2017 ou 2018, surement pendant un cours de lycée ennuyant.

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