Je me lève surprise par ce quelle venait de dire.
- Comment ça en faillite ? Jai moi-même établie le journal des comptes de l'entreprise le mois derniers !
Madina : Chut ! Ne crie pas, personne ne le sait encore.
- Et comment tu le sais ? Demandais-je en reprenant place
Je me débarrasse de mes chaussures tellement que je n'arrivais plus à sentir mes pieds puis je me relève et commence à faire les cents pas au milieu de la pièce. Si ma tante venait à le savoir je dirai à Dieu à ma vie jusqu'à la chaotique car c'est sûr et certaine qu'elle me tiendra responsable pour tous.
Madina : Après que tu aies enregistré les flux tu m'avais confié le livre journal pour que je l'enregistre sur mon ordinateur mais avant cela j'ai voulu vérifier avec les reçus et les factures, devine quoi ? Il y a une grosse somme d'argent qui manque.
- C'est tout ? Tu ne sais pas de qui ça peut être ?
Madina : Je suis désolée mais je ne sais rien.
- Je suis morte...
Les mains sur le visage je me laisse tomber sur le tapis complétement anéanti.
Madina : Pas si tu arrives à convaincre cette famille de ne pas annuler le contrat.
- Mais je ne les connais même pas.
Madina : Regarde sur les emails de ta tante, quelqu'un de la famille a envoyé un message disant qu'il viendra demain pour pouvoir annulé définitivement le contrat alors je me disais
- Si j'arrive à le convaincre peut-être qu'ils changeront d'avis ? Ça ne va pas être facile.
Elle me donne comme réponse un haussement d'épaule puis elle souffle une « bonne chance ».
J'ai du pain sur la planche.
Et pour régler une partie du problème je suis restée toute la journée dans le bureau afin de trouver quelque chose pour arriver à leur faire changer d'avis quelque soit la raison pour laquelle ils l'ont fait. Madina ma apporté son aide sur les choix que je devais faire. En fouillant sur le dossier que la famille du marié avait donné, j'ai vu que la fille était d'origine sénégalaise et l'homme Sénégalais-Malien.
Donc l'idée était de leur présenter un thème ou j'ai combiné la tradition Sénégalaise et Malienne même si je n'y connais rien. J'ai juste fait le croquis de la salle ainsi que la décoration de leur maison.
Madina : Tu ne rentres pas ? Il est vingt deux heures passé.
- Il me reste juste à colorer les rideaux et les fleurs.
Madina : Ca tu pourras le faire une fois rentrer chez toi, tu n'as rien avalé de la journée. Myriam je peux te demandais une question ?
- Hum ? Fis-je les yeux sur l'écran de ma tablette.
Madina : Est-ce que tu pries ?
Mes doigts se figent sur le stylo et sur le coup j'eus honte de la regarder.
Madina : Si c'est non, n'est pas honte de le dire hein car tu as peut être une raison.
La prière ? Je ne me rappelle plus la dernière fois que je l'ai pratiqué, en fait si. Depuis la mort de mon grand-père à mes quinze ans. Il était le seul à m'inciter à le faire, je me sentais un peu épanoui et loin de mes problèmes sur l'absence de mon père.
Madina : Mais sache qu'il n'est jamais trop tard pour se repentir....
LE LENDEMAIN
Le lendemain, c'est avec le cœur battant à la chamade que je rentre dans le bureau de Khadija, la coépouse de ma mère.
Dire que j'ai passé une bonne nuit serait me mentir à moi-même.
Je l'ai passé à finir les croquis et j'ai reconsidéré la liste que Madina avait faite. Je l'avais demandé d'y énumérer le nom des employés qui avaient accès à la caisse, ils sont seulement que deux. Un certain Aly Gueye et une certaine Daly Ndir que j'ai une fois rencontré dans le hall.
Mais le plus important pour l'instant c'est mon rendez-vous qui viendra dans une heure .
Je tremble rien que d'y penser, communiquer avec des inconnus ce n'est pas moi ça. Surtout si je juge que tu ne me plais pas ; enfaite je ne sais pas mais c'est comme ça que je fonctionne, raison pour laquelle je peux compter le nombre d'amis que j'ai sur une seule main.
Sur le point de me lever pour aller me servir une tasse de café, la porte s'ouvre sur Madina un peu paniqué.
- Imagine que j'étais à moitié nu ? Dis-je en faisant allusion d'être entré sans frapper.
Madina : Ça ne me dérangerait pas de voir ton joli corps mais là n'est pas le problème le client est là !
- Le client ? Mais ce n'est pas encore l'heure ! Je ne suis pas prête
Madina : Myriam calme toi s'il te plait. Pense juste au résultat si tu arrives à le convaincre tu pourras reboucher le trou dans la caisse. Et bonus, je t'amènerai dans un restaurant chic à la pause. Courage !
Puis elle sort rapidement telle une souris. Je n'eus même pas le temps de souffler que quelqu'un toque à la porte et que ce dernier s'ouvre sur un homme pas moins de la trentaine avec un costume gris sans cravate, le teins marron claire. Quand mes yeux tombent sur son visage je me fige un instant avant de me reprendre quand il me tend sa main que j'hésite un instant à prendre.
Son visage, il lui ressemble tellement !
Mr. Rachidi : Bonjour !
Sa voix rauque aurait fait tomber n'importe quel femme sous son charme, sans oublier la prestance qu'il dégage.
- Bonjour, prenez place.
Il le fait en déboutonnant un bouton de sa veste sans me quitter du regard. Un regard plus ou moins gênant je trouve.
Mr. Rachidi : La dernière fois que je suis venu ici il me semblait que Madame Khadija devait traiter ce dossier personnellement . Je ne la vois nulle part !
- Oui c'est vrai, mais il se trouve qu'elle a eu un empêchement qui malheureusement durera une semaine. Donc c'est moi, sa fille qui la remplacera. Expliquais-je avec l'envie de vomir au mot fille.
Mr. Rachidi : Je ne savais pas qu'elle avait une fille aussi belle et charismatique.
Je manque de me suffoquer quand j'attends sa phrase et il s'en amuse. Son sourire amusé en témoigne.
- Merci, sinon nous pouvons commencer ?
Mr. Rachidi : Je suis ici juste pour annuler le contrat alors j'ai tous mon temps.
- Justement, je voudrai vous parlez à ce propos. J'ignore les raisons qui vous poussent à annuler ce contrat mais je voudrai que vous veniez sur votre décision.
Mr. Rachidi : Je suis désolée de vous décevoir la décision est déjà prise même si nous devons verser une somme immense pour l'annuler mais c'est ainsi.
- Ecoutez, cette entreprise à pour but de donner son meilleur pour rendre parfait les évènements, certes nous verser une somme immense comme vous le dite est une chose qui va nous être favorable mais nous préférons faire notre travail. Et pour ça nous avons déjà tous mis en place pour le faire.
Je me lève mon ordinateur entre les mains pour me mettre à ces cotés.
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Sarcasm (Destin Capricieux)
Roman d'amourUn destin capricieux pour deux âmes inséparables 🌹. Myriam Lawson, une fille au passé douloureux mais qui devient une femme combattante pour le bien de ses proches.