Partie 14

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Point de vue externe :

Alors que Mansour donnait des nouvelles instructions à ces hommes d'aller chercher la dites femme aux toilettes qui n'était personne d'autre Myriam Lawson, Aicha partit à la rencontre de Youssef pour lui dire que le directeur de l'hôtel voudrait faire sa connaissance dans la salle adjointe. Et Youssef fidèle à son travail se rendit dans la salle comme prévu sans faire attention au sourire maléfique de sa fiancée.

Arrivé au milieu de la grand pièce il ne vit personne. Décidant de retourner dans la salle de réception, il n'eut pas le temps de faire quoique ce soit qu'il reçoit une injection au cou de la part de Mansour.

Youssouf : Qu'est ce...

Mansour : T'inquiète grâce à moi tu ne seras plus un mec coincé! Sourit-il en le réceptionnant dans ces bras.

Aicha : Tu lui as injecté quel genre de substance. Demanda Aïcha en entrant dans la salle pas du tout surprise de voir son fiancé inconscient.

Mansour : C'est un GHB, je l'ai reçu ce matin par les gambiens.

Homme 1: Je pense toujours que nous sommes allés fort avec. Les effets de cette substance sont dangereuses.

Aïcha : De quoi parle-til Mansour ? Si quelque chose arrive à mon fiancé je te jure que je n'hésiterai pas à te tuer !

Mansour : Tu vas fermer ta putin de gueule et aller faire ton travail ?

Homme 1 : Oui boss

Aïcha : Tu vas me répondre imbécile ?!

Mansour : Ferme ta grande bouche toi aussi sinon on va se faire prendre ! Et pour ton information, il n'y a rien de grave , c'est une substance qui ralentit les fonctions psychiques d'une personne en diminuant l'activité générale de son cerveau. Elle provoquera chez ton idiot de fiancé un sentiment de relaxation, il va le rendre moins conscient de son environnement, la seule chose qu'il voudra c'est assouvir son désir et après cela il ne se souviendra pas de grande chose.

Aïcha hocha la tête plus que satisfaite puis ouvrit la marche en faisant attention de ne pas croiser quiconque sur leur chemin car c'est un grand risque qu'ils prenaient en se trimbalant avec le corps d'une personne pas du tout inconnu de tous les invités. Et chanceux qu'ils étaient, ils ne croisèrent personne sur le chemin qui menait aux troisièmes étages de l'hôtel. A croire que même Dieu est avec nous ce soir, pensa Aïcha en ouvrant la porte de la chambre un sourire satisfaite aux lèvres.

Mansour : Vous avez préparé la fille ?

Homme1 : Oui boss mais il parait qu'elle aussi soit sous l'influence de la drogue, avec tous les symptômes qu'elle dégage, je pense que c'est de lecstasy.

Aïcha : J'en étais sûr, elle n'avait pas l'air dans son état normal tout à l'heure. Ceci dit, je n'aurais pas ça sur la conscience vue qu'elle n'est pas seine comme elle laisse le paraitre.

Mansour : Parce que tu as une conscience toi ? Bref, installez les caméras puis déshabiller le mec. Dans deux heures, Aziz tu reviens ici pour te débarrasser de la fille et toi ma chère cousine tu continues ton plan.

Aziz : Nous débarrasser d'elle, la tuer ou bien la déplacer ?

Aïcha : Comme bon te semble de toute façon elle ne se souviendra de rien. Mais pourquoi tu veux les filmer ? Tu n'arrêteras donc jamais ton obsession pour cela ?

Mansour fit comme s'il n'avait rien entendu de la part de sa cousine puis sorti de la chambre suivi de ces hommes. Aicha le laissa partir puis resta planté au milieu de la chambre devant le grand lit.

Tout à coup elle est prise de remord alors que les choses n'avait pas encore commencé. Mais elle revient immédiatement à elle en pensant à la punition que lui infligera sa mère après avoir tout fait foiré.

Alors d'un pas décidé, elle sorti de la chambre après un dernier regard sur son fiancé qui commençait à se réveiller.

Youssef se réveilla cinq minutes plus tard, la tête qui semblait lui peser une tonne mais aussi avec un désir qu'il pouvait ressentir au niveau de son entrejambe jusquà lui faire mal. Son besoin d'assouvir ce désir se faisait plus ressentir à la découverte de ce corps presque nu couvert par un drap en soi rouge.

Malgré que ça vu était troublé, il admira la jeune femme qui se cambra à chaque vaque de désir qui déferlait dans ces entrailles. Son corps rempli de sueur, Myriam ne savait plus où elle en était, chaque seconde qui passait elle ne reconnaissait plus son corps. Ce dernier réclamait quelque chose dont elle même ignorait l'existence.

Elle avait chaud mais en même temps froide, son cœur ne cessait de tambouriner dans sa poitrine couvert de sueur, bruyant ainsi sa vision.

Elle priait que cela cesse mais comment ?

La dernière chose qu'elle se souvient avant de tomber dans le néant fut des mains chaudes posées sur ses cuisses....

Point de vue de Khadija

La fête était presque fini et les invités commencés à partir à mon plus grand bonheur. Mes pieds me faisaient mal à cause de ces talons et je ne me sentais pas du tout à l'aise. Je le déteste.

Vous voulez savoir de qui je parle ?

Je parle de la seule personne qui m'a fait devenir celle que je suis maintenant, une méchante et orgueilleuse femme. Je peux dire que je ne me reconnais plus depuis plusieurs années, il m'a détruite complètement. Que ce soit à l'intérieur comme de l'extérieur.

Je pris place autour d'une table vide, loin des autres puis regarde mon mari fleurté avec une jeune femme qui pouvait avoir l'âge de sa fille. Pourquoi je continu de supporté toute sa méchanceté ? Il ne m'en fallu pas plus pour que je plonge dans mes souvenirs lointain que je ressasse à chaque fois que je lamente sur mon sort.

Tout à commencer à mes 19 ans, mon première années à la fac à st louis. Je n'étais jamais parti dans cette région, du coup je n'avais pas de répère ni rien, pas même une personne sur qui je pouvais compter. Les membres de ma famille qui se trouvait à saint louis ne voulaient pas m'héberger pour cause qu'il n'avait pas assez d'argent pour avoir une autre personne sous leur tutelle. Pour tant je ne leur demandais rien à part un toit ou vivre car je ne manquais de rien, mes parents mon assez laissé d'argent après leur mort étant une fille unique, d'un commerçant assez connu et d'une femme ancienne miss malienne.

Sans oublié que les campus étaient pleine à craquer.

J'étais restée plus de trois semaine à dormir dans une auberge ce qui malheureusement m'avait créé une mauvaise réputation. A l'espace de trois mois je subissais déjà toutes sortes de chose qui pouvaient me pousser au suicide mais heureusement grâce à ma croyance envers le tout puissant je me suis repris ce qui m'avait fait tenir jusqu'au deuxième semestre. Entre temps j'avais fait la rencontre d'une fille de la troisième année qui était très gentille, qui prenait son temps à me comprendre et de ne pas croire ce que les autres disaient sur moi. Mbarka était saint louisienne du coup elle m'avait proposé de venir vivre avec ses parents. Au premier abord je ne voulais pas mais après une semaine d'insistance j'ai accepté.

Mais si je savais.

Leur voisin était des démons de la pire espèce.

Les habitants du quartier de Santhiaba avaient peur de cette famille à cause de leur argent mais aussi de certains deals qu'ils faisaient d'après la rumeur.

Leur fils n'était personne d'autre que Demba Fall, mon mari qui avait jeté son dévolu sur moi. Pendant trois mois, j'avais subi ses menaces et ses envies de me faire mienne coute que coute et parfois j'en faisais des cauchemars. Mbarka et sa mère me demandaient sans cesse ce qui n'allait pas et je n'avais pas le courage de dénoncer Demba car je ne voulais pas causer de problème à mes hôtes.

Mais si je savais, j'allais tous dire....

Sarcasm (Destin Capricieux)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant