Chapitre 18:

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Les jours étaient passés, les semaines aussi et Isabella Swan regardait par sa fenêtre. Assise sur sa chaise presque nuit et jour, elle montre des signes évidents de dépression. La nuit, elle se fait réveiller par son père alors qu'elle fait des cauchemars à s'en briser les cordes vocales. Elle ne s'en souvient jamais. Elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient partis.

Pourquoi les Cullen ne l'avaient pas emmenés ?

Pourquoi Edward avait été aussi cruel?

« Ce sera comme si je n'avais jamais existé »

Mensonges! pensa l'humaine.

Il était partout dans ses pensées. Elle devait trouver un moyen pour qu'ils reviennent. Chaque jour elle écrivait à Alice. Mais sans réponses de sa part, elle désespérait. Il lui fallait devenir immortelle. Elle avait besoin d'eux.

- Ça suffit! s'exclama un jour son père. Tu retournes à Jacksonville. Vivre avec ta mère.

- Je veux rester!

- Il ne reviendra pas.

- Je m'en fiche. Je sors demain avec Jessica. Faire du shopping.

- Tu détestes le shopping! argumenta Charlie, les sourcils froncés, il était visiblement sceptique.

- Je suis une bonne amie! dit la brune en haussant les épaules.

- Du shopping... Ok.

Le lendemain, Jessica alla au cinéma avec Bella. À la sortie, dans une ruelle proche du cinéma, elles furent interpellées par des hommes sur des motos.

- Eh! Viens ma belle! siffla l'un d'eux.

Bella monta sur une moto avec un inconnu et alors que son sang pulsé dans ses veines, elle le vit. Elle paniqua et demanda à l'homme de s'arrêter. Il souffla, la traitant de rabat joie, mais Isabella s'en fichait. Elle l'avait vu, brièvement mais elle l'avait vu.

- Edward... dit-elle dans un murmure.

🐺🐺🐺

À la Réserve, Lya regardait le ciel, allongée dans l'herbe, elle réfléchissait. Il commençait à faire froid, l'hiver s'approchait de plus en plus. Pas de neige pour le moment mais un vent glacial soulevait régulièrement ses cheveux. Elle avait dû refaire sa garde robe avec l'aide d'Emily et avait autour d'elle un manteau noire doublé de fourrure. Des gangs de la même couleur, un jean bleu foncé et des bottines noires qui lui tenait suffisamment chaud avec de grosses chaussettes. Elle s'était rendue compte qu'elle était très frileuse.

Ce matin elle avait eu ses parents au téléphone... comme tout les trois jours. Jasper lui avait envoyé de l'argent et d'ici peu de temps, elle devait aller les voir. Sûrement dans les semaines à venir.

- Je peux me joindre à toi? demanda la voix de l'homme qui veillait sur elle.

- Bien sûr! dit-elle.

Il se mit à ses côtés, seulement en short et t-shirt avec des baskets.

- Comment tu te sens? demanda Paul en s'allongeant à son tour près d'elle.

- Frustrée ! Frustrée de ne pas avoir de réponse à mes questions.

- Ce n'est arrivé qu'il n'y a que quelques jours, on trouva des réponses.

- J'espère. Imagine que demain, j'ai un nouveau changement... Que je n'ai plus 16 ans, mais je ne sais pas 40 ou même plus.

Le cœur du loup rata un battement.

- N'y pense pas! supplia-t-il, inquiet de peut être n'avoir que peu de temps avec elle.

Ils ne dirent rien pendant un moment.

- Je n'ai jamais vu à quoi tu ressemblait sous ta forme de loup! finit-elle par dire.

- Tu veux voir?

- Oui. S'il te plaît.

Il se redressa en même temps qu'elle puis se recula, il se mit même extrêmement loin d'elle ne voulant pas la blesser. Il se transforma et s'approcha de son imprégnée.

- Tu es beau! dit-elle.

Il poussa son bras doucement. Elle caressa sa tête puis s'assit. Il fit de même et mit sa tête sur ses genoux.

- Tu es tout chaud!

Le loup glappit de joie, léchant sa main doucement.

- Un truc de loup?

Jamais froid, jamais malade! pensa Paul.

- Quoi? demanda Lya en l'ayant entendu.

Quoi, quoi? Tu m'entends?

- Oui... C'est... Bizarre.

Je ne communique qu'avec la meute par télépathie.

- C'est peut être... notre lien.

Le loup se releva et se plaça derrière elle. Lya s'allongea contre lui et soupira d'aise.

On trouvera, mais pour le moment profitons. Le ciel est dégagé.

- Tu as raison! dit la jeune fille.

Ils regardèrent le ciel tout les deux et lorsque la respiration de Lya ralentit et qu'elle tomba dans un sommeil profond, le loup sourit et il se retransforma. Il la porta et la ramena à la maison de son alpha.

Il la déposa dans sa chambre et la regarda pendant quelques minutes.

- Tu devrais t'habiller! lui dit Sam en chuchotant. Elle pourrait trouver ça bizarre de se réveiller avec un mec nu qui la regarde! finit-il en souriant.

Paul ria doucement.

- J'y vais!

Il embrassa le front de sa protégée et s'en alla.

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Mon angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant