Mon ange

Chapitre 25: partie 1

- Allez Paul, on repart dans deux jours! ria Lya.

- On a le temps, il faut profiter un peu!

- On va oublier des choses!

- Mon ange! Mon ange! Calme toi! Tu les as encore?

Lya fronça les sourcils, se tournant vers le loup.

- Quoi? De quoi est-ce que tu parles?

- Bah pour être aussi survoltée et légèrement pénible, tu dois encore les avoir!

Paul ria alors que Lya boudait. Être une ado avait à la fois des avantages et des inconvénients, en effet, comme toutes ado de 16 ans, elle était bourrée d'hormones elle n'avait pas de boutons mais elle devait faire face au soucis des règles une fois par mois. Elles étaient arrivées sans prévenir la semaine dernière pour la première fois chez la jeune fille. Elle avait un peu paniqué mais Paul était allé lui chercher tout ce qu'il fallait. Et Alice avait pu aider sa fille. Jasper quant à lui ne voulait pas en entendre parler, il voyait Lya comme son bébé et non comme une jeune femme. Il restait dans le déni, comme un père classique.

- C'est pas drôle! râla Lya. Et non je ne les ai plus depuis 2 jours! Idiot!

Paul s'approcha alors et il déposa ses lèvres tendrement sur celles de son imprégnée.

Ils avaient passé de supers vacances tous les deux. Ils avaient appris à se connaître, Paul lui volait toujours des baisers sans que ça n'aille plus loin. Il ne voulait pas la brusquer. Et puis ça ne faisait que 2 mois qu'ils étaient ensemble.

- Tu es détendue maintenant? demanda-t-il en riant.

Lya soupira.

- Non! On doit commencer à ranger quelques affaires après tu vas râler parce que tu ne trouves pas un truc où un bidule! argumenta la rousse.

Il sourit en se rallongeant, contemplant sa petite amie faire des allers-retours.

- Quoi? demanda Lya.

- Tu es belle!

La jeune fille rougit et s'approcha pour déposer un baiser sur ses lèvres.

- On a encore demain, profitons! En plus tu dois continuer à t'entraîner.

En arrivant sur l'île, une femme les attendait. Elle venait d'un vieille tribu Brésilienne et avait pu renseigner la jeune elfe sur ses origines.

En effet, les elfes ont disparu il y a 1 siècle à cause de chasseurs qui les traquaient comme lui avaient dit les Volturi. Ils étaient les protecteurs de la nature et gardiens de l'équilibre. On disait qu'un elfe était rattaché à une tribu. Que ce soit pour les loups ou vampires, ils les aident, les guidaient. Ils vivaient en paix avec tous. Mais les humains avaient été jaloux de leurs pouvoirs et les avaient pris en chasse, tuant tous les elfes possibles.

Les vampires et loups les avaient aidés ou plutôt avaient été créés pour aider les elfers mais ils avaient fini par être traqués aussi.

Certains avaient rejoint les chasseurs pour tuer leurs semblables.

Les années étaient passées et les elfes étaient moins nombreux. Leurs existences furent oubliées et les elfes qui restaient se cacher comme les loups et les vampires, veillant à l'équilibre des choses. Mais pour la sécurité des créatures, beaucoup avaient fait circuler la rumeurs sur leur disparition définitive.

Chaque elfes possède une spécialité lié à la nature. Et Lya était une elfe de l'air et de l'esprit. Elle possédait deux spécialitées, ce qui était rare d'après un livre que la brésilienne lui avait donné à leur arrivée.

Elle maîtrisait l'air comme une chef, elle pouvait provoquer des bourrasques violentes et Paul en avait d'ailleurs fait l'expérience.

Pour ce qui était de l'esprit, c'était plus compliqué. Cela impliquait de lire dans les pensées mais pas seulement. Elle pouvait explorer les souvenirs d'une personne mais aussi contrôler une personne. Et cela l'effrayer.

Posséder l'esprit de quelqu'un était dangereux.

- Allez loulou! dit-elle en souriant.

Il bouda face à ce surnom.

- Je préfère mon "amour", mon "coeur" et même "bébé" !

- Mon "louveteau"? dit-elle en se moquant de lui.

Il ronchonna mais la suivit dehors où le soleil rayonnait. Lya s'assit sur le sable, Paul en face d'elle. Il lui prit les mains afin de l'aider à se concentrer.

La rousse ferma les yeux, se concentrant sur sa respiration, sur le bruit des vagues, celui du vent et sur la sensation du soleil sur sa peau.

Elle inspira un grand coup et entra dans la tête de son petit ami.

Ils avaient déjà communiqué ensemble, sans faire attention mais depuis, la jeune fille avait du mal à le faire naturellement.

- C'est très bien mon amour! Maintenant, remonte le fil de mes pensées, de mes souvenirs.

Lya pinça les lèvres et prit une autre grande inspiration.

Elle plongea dans les souvenirs du loup. Sa première transformation, la douleur, la panique.

Lorsqu'elle revint à elle, une larme s'échappa lentement de son oeil, coulant doucement sur sa joue. Paul l'essuya délicatement, souriant.

- Je suis fière de toi, mon amour! lui dit-il en la prenant dans ses bras.

- Tu as souffert...

- Mais tout va bien maintenant, d'accord?

Lya hocha la tête, se blotissant contre le loup. Ils rentrèrent, finissant leurs valises.

Ils se reposèrent le reste de la journée et le lendemain, était prêt à partir pour retourner chez eux.

- Ça va? demanda Paul.

- Mes parents ont appelé. Ils cherchent s'il n'y a pas d'autres... Enfin d'autres elfes.

- Et ils ont trouvé ?

- Ils ont une piste. Petite mais une piste.

Ils partirent dans la soirée et leur avion décolla à 21h55 pile. Jasper et Alice vinrent les chercher à l'aéroport.

- Alors... C'était sympa? demanda Jasper sceptique.

- Oui, on s'est bien amusé! dit Lya pour le taquiner.

Si son père pouvait pâlir, il serait sûrement transparent.

- Papa, si ta question est " est-ce qu'on a fait des choses interdites au moins de 18 ans ?", la réponse est non.

Il souffla de soulagement alors qu'Alice ria. Ils arrivèrent et les deux amoureux allèrent se coucher pour finir leur nuit.

Esmé leur prépara un bon petit déjeuner, enfin surtout pour Paul. Ils discutèrent de tout et de rien, Lya était heureuse de voir sa famille aussi posée, aussi bien.
Catherina et Edward se sont reprochés, se tiennent la main mais pas plus. La rousse était heureuse pour eux.

Paul caressa le dos de son imprégnée, sentant qu'elle était heureuse, il l'était également.

Même si chacun savait que cette tranquillité serait de courte durée.

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