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(Jimin)

— Aïe !

Je pouffe de rire tandis que Meï fronce les sourcils. Nao vient de lui tirer les cheveux.

— Il m'aime pas ?

(Yoongi)

Je ris doucement.

— Il est juste curieux. Tu faisais pareil mais avec ton père. J'ai bien cru qu'un jour t'allais lui crever un œil.

Je pouffe face à Jimin qui me tue du regard.

(Jimin)

— Je ne suis pas une victime.

Je grogne et embrasse les joues de Nao. Il ressemble à Meï quand elle avait son âge.

(Yoongi)

Je garde mon sourire en les regardant tendrement.

— Je n'ai pas dit ça. Et puis tu es un père formidable, alors je pense que c'est tout à fait normal.

(Jimin)

Je lève les yeux au ciel et m'assoie sur le fauteuil à disposition. Nao est si silencieux, pas comme sa sœur qui m'a littéralement tué les oreilles à sa naissance.

(Yoongi)

Je viens aider Meï à monter sur le lit et la cale comme je peux contre moi en souriant.

— Ce soir tu vas pouvoir dormir toute seule avec ton père. J'espère que vous mangerez sainement…

(Jimin)

— Compte sur moi.

Nao prend mon index dans sa main. Je vais craquer un jour ou l'autre.

(Yoongi)

Je ris doucement en l'écoutant puis je caresse les cheveux de Meï qui s'est endormie. Je suppose qu'elle était trop excitée pour faire une sieste.

Mais maintenant elle l'a fait, j'en profite pour l'avoir dans mes bras. Dire qu'avec mon ventre ce n'était pas évident, à présent c'est beaucoup mieux.

— Tu fonds, fais gaffe.

Je pouffe quand il me tire la langue puis regarde à nouveau Nao. Il est adorable. Nos enfants sont adorables.

(Jimin)

Nao se rendort rapidement, alors je le pose dans son couffin. J'ai hâte de l'emmener à la maison.

— Il ressemble à Meï.

(Yoongi)

— Donc il te ressemble. Est-ce juste ?

Je ris doucement avant de bouder en embrassant le front de Meï.

(Jimin)

Je soupire et porte Meï dans mes bras, faisant attention à ne pas la réveiller.

— Nous revenons demain, j'ai hâte que vous rentriez à la maison.

(Yoongi)

Je souris en le regardant faire.

— Tu me prendras des vêtements de rechange s'il te plaît ? Parce que du coup… Les habits sont sales.

Je ris doucement.

(Jimin)

Je hoche la tête et pars.

Meï ne bouge pas. Elle doit vraiment être fatiguée, la pauvre. M'enfin, je la réveillerai pour le dîner.

Voie d'homme au foyerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant