|| CHAPITRE III ||

225 13 11
                                    

Le même jour, fin juin 2993Soirée de fin d'année, Laser ClubOlympe, Olympus

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Le même jour, fin juin 2993
Soirée de fin d'année, Laser Club
Olympe, Olympus.

Ce plaisir sadique m'étreint et me transporte, je tenais cette catin entre mes mains. Le picotement, familier, parcours mon épine dorsale, restant bloqué dans cette zone. Si le bracelet n'entravait pas mes pouvoirs, je l'aurais déjà transformé en plante.

- Lâche-moi, siffle-t-elle.
- Comme tu voudras !

La violence avec laquelle sa tête heurte le sol, me fait sourire. Son regard haineux, terrorisé, me rappelle celui qu'a eu Menthé. L'euphorie me gagne. Cette sensation malsaine, que j'éprouve à la voir à ma merci, telle une souris prise dans un piège à rat, est jubilatoire.

- Qu'est-ce que cela fait Séraphina ?

Son regard rempli de haine scrute la moindre réaction provenant de mon corps. Son silence provocateur me fait sourire.

- De passer du harceleur à le harceler.
- Tu es folle.

Un rire sadique sort de ma bouche.

- Oh, Séraphina... tu me brises le cœur. Je pensais que tu voulais ressembler à ton idole, cette chère Menthé.

Me baissant vers elle, je marque une pause afin que mes paroles imprègne chaque fibre de son être.

- Tu as de la chance, murmurè-je à son oreille. Comparé à elle, je serais malheureusement plus clémente.

Un sourire sadique se dessine sur son visage sanguinolent.

- Quelle charité !
- Bien malgré moi. Réfléchit bien la prochaine fois que tu voudras provoquer quelqu'un. Cette personne ne sera pas aussi clémente que moi.

Ma main s'abat sur son visage avec une force surhumaine.

- Perséphone, braille une voix de tonnerre.

Une main puissante se saisit de mon bras, me force à le regarder. Zeus me fixait, son regard glacial, sévère.

- Ça suffit ! Tu en as assez fait !

La colère consumait la moindre fibre de mon corps. Mais la froideur du roi des dieux, n'entache en rien ce que je ressentais envers cette petite...

- Pourquoi l'interromps-tu, siffle Azel. Elle n'a que le fruit de sa récolte.
- Êtes-vous devenus à ce point inconscient ? crache Zeus. Nous ne vivons plus au moyen-âge et encore moins au vingtième siècle. Je reconnais bien là, l'impétuosité des jeunes divinités.
- Alors là, c'est le bouquet, s'emporte Azel.
- Zeus, souffle mon père. Pas ici, cela ne sert à rien de se donner en spectacle. Emmène-les dans le centre de recherche !

Le visage de mon père était fermé, je n'arrivais pas à lire ses émotions.

Zeus ne bouge pas. Mais le monde autour de moi s'efface, remplacer par l'intérieur de la cafétéria du centre de recherche.

Goddess of WisdomOù les histoires vivent. Découvrez maintenant