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« Rien ne se passe, je souffle de désespoir me retourne et sursaute en voyant cette étrange personne se trouvant avec moi. »

Je le regarde droit dans les yeux, j'ai une sensation bizarre, son aura est différente des autres. Je secoue la tête, me disant que ce n'est que mon imagination. Pour paraître normale, je hurle sur le garçon se trouvant avec moi dans les toilettes.

— Qu'est-ce que tu fais là ?! C'est des toilettes pour filles ! Espèces de pervers !

J'élance ma main pour le frapper mais m'arrête dans mon élan, j'ai la sensation de ne pas devoir le faire. Il me regarde, avec un sourire limite moqueur et s'exprime :

— Tu sais, tu pouvais le faire...

Il s'étire, se dirige vers le bord de la fenêtre, s'assoit puis continue.

— Je n'aurais rien eu...

— Comment ça ? Je demande.

— Les humains ne peuvent pas me faire de mal.

— Parce que toi tu ne l'es pas ? Je rie moqueuse. Tu es quoi alors ? Un monstre des toilettes ? Nan ! Tu es un monstre pervers ! Un monstre pervers des toilettes ! Nan ! Tu vas me dire que tu es Hanako-San c'est ça ?

Je continue à rire, il souffle fatigué de mon comportement.

— J'aurais du me douter que tu allais réagir comme ça... Je suis Hanako, l'esprit des toilettes...

Je le regarde, les yeux ronds, brillant grâce à la Lune qui éclaire la pièce. Fait un sourire malicieux et reprend :

— Mais je peux aussi être un pervers si tu veux...

Je tourne la tête et réfléchis. Les esprits n'existent pas... pourquoi dit-il qu'il est Hanako... et surtout qu'Hanako est une femme... Je le fixe de la tête aux pieds.

— Tu ressemble plus au monstre pervers des toilettes qu'à Hanako...

Il tombe au sol, se relève.

— Étrange... je ressemble plus à un monstre pervers qu'à moi même...

Je rie de nouveau, il retourne sur le rebord de sa fenêtre, sourit et m'interroge.

— Alors, dis moi, que souhaites-tu ?

— D'abord prouve moi que tu es bien Hanako.

— D'accord...

Il se lève fatigué, me fixe et se mets à voler.

— Ouah... je vole... dit-il faussement étonné.

Je recule de plusieurs pas, choqué.

— Tu... tu es bien un esprit ?! Mais il n'ex...

Je me stoppe nette.

— Pourquoi tu es venue m'appeler si tu ne crois pas en mon existence...

— Je... tu as raison...

— Alors... que souhaites tu ?

— Je veux... je veux mourir...

Je dis ces mots cachés dans mes mains, honte de moi... Je relève la tête et le vois choqué.

— Tu... tu veux mourir ?

— Oui ! Disparaître de ce monde ! Mais... sinon si tu ne veux pas me tuer, tu peux tuer les gens qui m'ont gâché ma vie...

Il baisse la tête, l'air triste.

— Je ne peux pas faire ça désolé. Mais je peux arranger ta vie peut-être.

— Impossible, elle est déjà morte...

— Mais nan regarde toi ! Tu es une femme magnifique avec une imagination débordante...

— Tu ne me connais pas... et si tu ne veux pas m'aider alors je vais le faire seule...

Je me retourne, déçu de ne pouvoir recevoir aucune aide. Je le dirige vers la porte, ce soir sera le dernier ! Oui ! Le dernier ! Avant que je ne puisse atteindre la poignée, Hanako se mis devant moi les bras écartés me barrant le chemin.

— Je t'assure que je peux t'aider, le seul problème c'est tes harceleurs...

— Je ne t'ai pas parlé d'eux... le seul problème c'est moi...

— Ecoute moi, si je peux exaucé n'importe qu'elle souhait, je peux bien empêcher des personnes d'harceler.

— Qu'est-ce que tu en sait que je me fais harcelé ?

—Tu l'as dis toi même, tu souhaites tuer les gens qui t'ont gâché ta vie, je suppose donc que c'est ces élèves que je vois souvent rire de toi.

Je le regarde droit dans les yeux, essais de chercher du mensonge dans son regard mais je n'y vois rien. Je détourne le regards, souffle.

— Je te rappel que tu es un esprit, je peux donc te traverser donc tu m'excusera mais je dois partir...

Je marche alors tout droit mais au lieu d'avoir une porte en face de moi, je me retrouve dans les bras d'Hanako. Il ne bouge pas, choqué puis me sert contre lui. Étrangement je ne bouge pas, une sensation de chaleur se forme dans la poitrine et ferme les yeux deux secondes. Je sens par la suite deux mains prendre mon visage et lever ma tête. Ses yeux sont doux, son sourire l'est tout autant.

— Ne pars pas... j'ai besoin de te parler...

— Je... Hein ?! Quoi ?! Attends ?! Monstre pervers ! Laisses moi partir !

Je réussis à me détacher de lui, le pousse sur le côté et cours en dehors des toilettes.

Hanako-Kun x Reader x Tsukasa - C'était une nuit d'hiver...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant