Livaï X Reader - Mon Caporal

Chapitre 15

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OH MY GOD J'AI DÉPASSÉ LES 100 VUES !!
En vrai c'est pas ouf mais ça reste quand même chouette alors merciii ^^
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*Tu t'endors rapidement. Le lendemain, tu te réveilles difficilement et avec un mal de crâne épouvantable. Tu regardes l'heure et constate qu'il est déjà 13 heures. Tu sors doucement de ton lit en grimaçant et te dirige vers la salle de bain pour enfiler un t-shirt (pour rappel t'étais en soutif la veille mdr) et te fait un rapide chignon haut avant de nettoyer ton visage encore maquillé de la veille. Arrivée en bas, tu remarques un mot sur le plan de la cuisine. Il est accompagné d'une boîte de cachets. Tu commences à le lire.*

"Je suis parti faire des courses pour que tu puisses manger, en attendant sers-toi. Je me suis dis que tu aurais sûrement mal à la tête alors tiens. Je reviens vite."

*Tu souris en reposant le bout de papier avant de prendre la boîte de cachet et de te servir. Tu montes ensuite prendre ta douche. Une dizaine de minutes plus tard alors que tu étais sous l'eau, tu entends la porte claquer en bas. Tu en déduis que Livaï est rentré. Tu sors alors à la hâte de la douche et t'habille en une demi-seconde. Tu portes un pantalon cargo imitation cuir noir accompagné d'un haut crop top beige à bretelles. Tu cours dans les escaliers, t'approches de Livaï et commence à ranger les courses avec lui. Il te regarde en coin en te détaillant croyant être discret.*

Livaï: Pas trop mal à la tête ?

Mila: Un peu mais j'ai pris les cachets alors ça devrait aller. Merci. Bien dormi ?

Livaï: Je dors pas, je te l'ai déjà dis mais c'est gentil de demander.

Mila: C'est vrai...Pourquoi tu ne dors pas ?

Livaï: C'est rien, t'inquiète.

Mila: Ce sont des cauchemars ?

Livaï: J'ai dis "C'est rien, t'inquiète".

Mila: Oh là, là...J'essaie juste de faire la conversation mais si monsieur n'est pas d'humeur al-

Livaï: Oui, c'est bon, c'est des cauchemars. T'es contente ?

Mila: Ben pas vraiment du coup...Tu veux en parler ?

*Tu dis ça en allant t'allonger sur le dos dans le canapé, bras croisés pour soutenir ta tête et jambes croisées l'une sur l'autre.*

Livaï: Tch.

*Livaï s'avance alors vers le canapé et appuie ses avant-bras sur le dossier de sorte à être au-dessus de toi.*

Mila: Ca veut dire oui ?

Livaï: Qu'est-ce que ça changerait ?

Mila: Bah, ça peut t'aider à aller mieux, non ?

Livaï: Je sais pas, j'en ai jamais parlé à qui que ce soit.

Mila: Même pas à Hange ?

Livaï: ...

Mila: Ok, je t'écoutes alors.

*Livaï soupire mais contourne tout de même le canapé pour s'asseoir à tes côtés. Tu te redresses alors et te met en tailleur face à lui, un sourire aux lèvres, contente qu'il se confie enfin à toi.*

Livaï: Je te préviens, c'est pas joyeux...

Mila: Heuuu...Moi et mon hypersensibilité sommes prêtes !

Livaï: Mouai...

*Tu lui fais un signe de tête et te rapproche encore un peu plus pour l'encourager à poursuivre.*

Livaï: Ok, bon. Tu te souviens quand je t'ai dis que j'avais connu quelqu'un qui avait subi la même chose que toi ?

Mila: Oui, d'ailleurs ça m'a intrigué...

Livaï: Oui, et bien, en réalité...C'est de ma mère dont je parlais.

Mila: Oh mon dieu...

Livaï: Mon père battait ma mère devant moi et m'incitait parfois à l'aider...Chaque jour, je subissais impuissant, les cris de douleur de ma mère, jusqu'au jour où, en rentrant de l'école, j'ai cru que ma mère n'allait pas survivre tant il la frappait alors...Dans un excès de peur et de colère envers mon père, j'ai pris un couteau dans la cuisine et...et j'ai...

*Tu poses alors ta main sur son épaule pour l'encourager.*

Livaï: J'ai poignardé mon père jusqu'à ce qu'il meurt...Quant à ma mère, elle a succombé à ses blessures quelques minutes après seulement....

*Il baisse la tête, les larmes aux yeux. Alors que tu pleures déjà, tu prends son menton pour le forcer à te faire face. Tu lui souris et le prends dans tes bras. Il enfouit sa tête dans ton cou, ce qui te fait sourire et il passe ses bras autour de toi pour resserrer votre étreinte. Au bout d'un moment, il se décolle de toi et poursuit son histoire.*

Livaï: J'ai été élevé par mon oncle de mes 8 ans jusqu'à ce qu'il disparaisse le jour de mon anniversaire à mes 18ans...Il m'a simplement laissé une lettre dans laquelle il me souhaitait une joyeux anniversaire et me léguait tout ce qui lui appartenait autrefois...J'ai perdu Isabelle et Farlan quelques jours plus tard...Depuis ce jour là, je fais des cauchemars récurrents dans lesquels je tue ma mère, Farlan, Isabelle et mon oncle, encore et encore. A chaque fois, je ne me contrôle pas et c'est seulement après le massacre que je comprend ce que j'ai fait...

Mila: Tu ne mérites vraiment pas ça, Livaï...Tu es quelqu'un de bien !

Livaï: J'ai tué mon propre père....

Mila: Mais tu l'as fait pour ta mère ! Je suis sûre qu'elle doit être extrêmement fière de toi, de ce que tu es devenu. Je sais de quoi je parle ayant vécu ça durant deux mois...Ta maman a pu mourir en paix, soulagée de te savoir en sécurité et surtout soulagée de savoir que tu l'aimais, que tu étais prêt à tout pour elle. Elle a subi durant tellement d'années...son calvaire s'est arrêté à l'instant où ton père a lâché son dernier soupire...Crois-moi.

Livaï: Tu as sûrement raison...J'aurai dû réagir plus tôt quand même...

*Tu essuies tes larmes et le serre une dernière fois dans tes bras avant de te détacher de lui.*

Mila: Tu veux qu'on sorte prendre l'air pour te changer les idées ?

Livaï: Non, il est déjà 14 heures...Fais-toi belle pour ce soir. T'es tellement lente qu'il faut t'y mettre maintenant.

Mila: Pour ce soir ?

Livaï: On sort.