Livaï X Reader - Mon Caporal

Chapitre 70

Jean: C'est violent ce qu'on te dit, Mila...On en a conscience. Mais c'est le seul moyen de te faire ouvrir les yeux. On n'en peut plus, nous aussi. J'arrête de me battre pour toi à partir d'aujourd'hui.

*Mikasa baisse la tête pour ne pas croiser ton regard et murmure tout bas.*

Mikasa: J'abandonne aussi. Si tu ne te reprends pas à partir d'aujourd'hui, tu nous perdras pour de bon.

Jean: Tu seras seule. Mikasa et moi avons d'autres projets que de passer le reste de notre vie à s'occuper d'un légume. Oui, un légume. Voilà ce que tu es devenue.

*Tu essuies rapidement tes larmes et regardes la main de Mikasa. Un anneau de fiançailles s'y trouve. Tu t'en étonnes et relèves la tête pour la regarder dans les yeux. Elle accompagne ton mouvement en te fixant, interrogative.*

Mila: Tu es fiancée ?

*Elle te regarde étonnée que tu ne répondes que ça après tout ce qu'ils viennent de te dire. Elle regarde Jean un instant et celui-ci hoche la tête en signe d'approbation.*

Mikasa: Oui, depuis deux semaines maintenant.

Mila: Oh...Félicitation ! Qui est ton fiancé du coup ?

*Elle marque une pause semblant hésiter puis fuit une nouvelle fois ton regard avant de répondre rapidement.*

Mikasa: Jean.

*Tu ouvres les yeux en grand et te tournes vers Jean. Il te regarde et hausse les épaules.*

Jean: On ne va pas arrêter de vivre parce que tu l'as fait. On se marie la semaine prochaine. Tu es invitée en tant que demoiselle d'honneur. Enfin, Mila est invitée. LA Mila qu'on connait. Cette créature sous mes yeux n'est pas conviée, je ne veux pas gâcher ce qui sera le plus beau jour de notre vie.

*Tu baisses la tête en réalisant que toi et Livaï ne vous êtes jamais mariés finalement. Tu baisses les yeux vers ta bague de fiançailles toujours à ton doigt et joues nerveusement avec. Tu comprends alors que Jean a raison sur toute la ligne. Tu as fais du mal à tellement de monde autour de toi sans même t'en rendre compte. Tu as été égoïste. Tu te lèves alors et te diriges vers Mikasa en silence. Cette dernière te regarde, légèrement méfiante et se fige quand tu la serres dans tes bras. Elle finit par te serrer également. Tu te décolles d'elle et déposes un baiser sur sa joue avant de reproduire la même chose avec Jean. Tu esquisses ce qui est censé ressembler à un sourire.*

Mila: Merci à vous deux d'être restés à mes côtés tout ce temps et de vous être battus chaque jour pour moi. J'ai été égoïste, j'en ai maintenant pris conscience. Je vous aime plus que tout au monde.

*Mikasa sourit réellement et Jean semble se détendre un peu.*

Jean: Content que tu aies enfin repris tes esprits !

*Vous restez encore un long moment ensemble et parlez de tout et de rien. L'après-midi passe rapidement et tu rentres chez toi sans avoir croisé Livaï une seule fois de la journée. Depuis 3 ans, tu n'avais plus fait attention à ton apparence et te laissais complétement aller. Mais ce soir, tu allais voir la tombe de tes amis et y retrouver celui pour qui ton cœur bat depuis maintenant 6 ans (Bon en vrai je me souviens plus mdrr je me suis perdue dans le temps pardonnez-moi svp). Tu décides de t'habiller avec une robe noire simple, évasée en bas. Tu mets des baskets noires et te maquilles légèrement avant de fermer ton appartement à clés et de te diriger à pied vers le cimetière. Une fois arrivée, Livaï est déjà là, accroupi devant la tombe d'Erwin. Tu t'approches doucement et pour la première fois depuis trois ans, tu as un contact physique avec lui. Tu poses tes mains sur ses épaules et t'accroupies à ses côtés. Il tourne sa tête vers toi, étonné mais ne dit rien.*

Mila: Je suis désolée, Livaï. Désolée pour tout ce que je t'ai fais. C'est impardonnable et...Je comprendrais que tu ne veuilles pas me laisser une seconde chance, je ne la mérite pas. D'ailleurs je ne sais même pas comment j'ose encore te parler et te regarder dans les yeux après tout le mal que je t'ai fais subir, je ne pourrai jamais réparer mes erreurs puisqu'elles sont vraiment graves et horribles...C'est...Je suis désolée, Livaï. C'était innommable.

Livaï: C'est bon, t'as fini ?

*Tu le regardes sans comprendre et avant que tu n'aies le temps de répondre, il se jette sur toi et t'embrasse passionnément comme si il ne rêvait que de ça depuis longtemps. Comme si, c'était un besoin vital pour lui, comme pour toi finalement. Tu approfondis le baiser en posant ta main sur sa joue. Vous vous séparez à bout de souffle et Livaï te sourit tendrement comme jamais il ne l'avait fait. Il replace une mèche de tes cheveux derrière ton oreille et pose son front contre le tien.*

Livaï: Je t'aime tellement, Mila. Je te laisse évidemment une seconde chance et je t'en laisserai même une troisième, une dixième voir même une centième si il le fallait. Je ne pourrai jamais vivre sans toi et te refuser quoi que ce soit. J'ai besoin de toi à mes côtés, t'es devenue une drogue pour moi.

*Des larmes coulent alors sur tes joues et tu l'embrasses à nouveau, comme si ta vie en dépendait.*

Mila: Je t'aime, Livaï...T'imagines pas à quel point tu m'as manqué durant ces trois dernières années. C'est comme si ma vie c'était arrêtée. Je te promet de ne plus jamais te quitter. C'est égoïste de ma part mais, je ne veux pas être à nouveau séparée de toi. Je me sens tellement bien à tes côtés. Tu es la seule raison pour laquelle j'ai continué à vivre jusqu'à maintenant.

*Tu lui souffles un dernier "je t'aime" en te collant à lui. Vous restez ainsi durant de bonne minutes puis vous redressez pour rendre hommage à vos amis. Livaï t'a proposé d'aller chez lui pour la soirée et tu as évidemment accepté. Une fois chez lui, de nombreux souvenirs te reviennent et tu souries.*

Livaï: Pourquoi tu souries comme ça ?

Mila: Je suis juste heureuse d'être ici.

*Il s'arrête alors qu'il marchait vers la cuisine et se retourne totalement vers toi. Il semble hésiter un instant puis finit par s'approcher de toi et t'embrasser d'abord délicatement puis plus fermement.*

Livaï: J'ai envie de toi, Mila.

*Tu souries contre ses lèvres et passes tes mains sous son t-shirt tout en lui répondant.*

Mila: Moi aussi.