Dalskia [2]

50.2

Mars

MOHAMED

3 mois se sont écoulés, plus aucune trace d'Adil, zéro, rien du tout, personne l'a vu. C'est comme si il s'était volatilisé, enfuit, fait oublier. Je devrais me réjouir, mais ça m'inquiète plus qu'autre chose

C'est un vrai faucon ce gars, trop de vice, trop intelligent. Ça fait 3 mois que je réfléchis à un plan au cas où il se re pointerais, chose qui va biensur arriver sans aucun doute

J'étais censé régler ce problème avant de retrouver ma famille, malheureusement je pensais pas dutout que ça allait prendre autant de temps

Ce qui est sûr, c'est qu'Adil j'le reverrais pas de si tôt, ma famille ça peut plus attendre. Je récupère Kamiss à la gare et on va direct chez Naya. J'ai dis à ma mère de réunir tout le monde chez elle

Elle a réussi à faire venir Hichem et Naïma en leur disant que c'était vraiment très important et qu'il fallait qu'ils soient là à temps

- Moi : *soupire*

- Kamiss : J'suis là mon kho, ça va bien se passer

- Moi : Mes frères vont tellement mal le prendre

- Kamiss : Oussmane et ta mère sont déjà au courant, Zak et Khadouj sont encore petits, Chaima et ton père seront les plus compréhensifs t'inquiète. Le seul dont tu dois craindre la réaction c'est Hichem, mais il sera tellement heureux aussi Moha

- Moi : Putain quelle vie. Il fout quoi Hakim ?

- Hakim : J'suis là

- Moi : Enfin, bon

- Hakim : Respire

On entre dans le bat, j'ai le coeur qui bat à 2000. Plus je monte les marches d'escaliers plus je tremble. J'arrive devant la porte, je suis en paralysie totale

- Kamiss : On iva ?

- Moi : Vasy toque

Il toque, ma mère tarde pas à ouvrir la porte. Hakim passe en premier, puis Kamiss, suivis de moi qui fait mon entrée. Ils sont tous assis au salon entrain de réaliser que je viens de passer le pas de la porte

Je vois de l'incompréhension, de la peur sur leur visage, mais une sorte de soulagement, et une tension. Comme si le fait que je sois revenue avait apaisé quelque chose et en même temps crée un malaise dans la famille

Après plusieurs seconde à se regarder dans les yeux et à tenter de comprendre tant bien que mal. J'ai enfin une première réaction de mes petites sœurs qui me sautent dans les bras en pleurant

- Khadouj : MOHAAAA !!!!

- Chaima : OH MON DIEU

Je m'abaisse à leur niveau et les serres fort contre moi. Qu'est ce qu'elles ont pu me manquer, ça en devenait insupportable. Mes femmes, la chair de ma chair, je les ai enfin prêt de moi...

- Chaima : *pleure* Moha putain !!

- Khadouj : *pleure* Tu m'as trop manqué !! Comment c'est possible !!?