Dalskia [2]

63.2

SAFYA

13 Juin 2017
13h56 Tribunal

Procès final, je vais enfin savoir la sentence aujourd'hui, même si je la connais déjà bien évidemment. Je pars d'une optique ou c'est mort même si j'ai deux trois tour dans ma poche pour cette cours

J'pense à mon père qui est cloué au lit et que j'ai même pas pu voir, les larmes montent. Si il meurt avant que je n'ai pu lui présenter mes excuses, je m'en voudrais à vie

- Juge : Nous allons procéder à un dernier débat entre les avocats

- Moi : *soupire*

Tout le monde est là, ma mère, Mohamed, Hichem et Naïma avec le petit, Oussmane, Chaima, Zak, Khadouj, Sarah, Naya, Nawell, Hakim, Achraf, Nail, Floki et mon fils

Adil fait son entrée au côté de sa femme, je regarde devant moi, je ne lui lancerais pas un regard. Ce qu'il sait pas c'est que Marwan a montré des choses à mon avocat et en a raconté plusieurs autres

- Juge : Bien asseyez vous et commençons

- Avocat : Ma cliente ici présente plaide non coupable pour ses accusations

- Juge : Bien, quels sont les faits ?

- Avocat : Elle avoue totalement les actes commit contre monsieur Larzaoui et ce depuis le début. En revanche elle l'accuse avoir été responsable de ses actes

- Adil : Vous avez bien vu la vidéo, elle braque une arme sur ma femme, qui est enceinte. Nous aurions dû nous arrêter à ça

- Avocat : En effet la vidéo montre beaucoup de chose, elle devra répondre de son crime mais...

- Adil : *le coupe* Mais quoi ! Vous avez vu la vidéo, les preuves qu'elle a mit le feu à la villa y sont aussi, son frère qu'elle prétend être mort est là devant vous et vous continuez de parler sans preuve

- Moi : *rire nerveux*

- Avocat : Sans preuve ?

- Juge : Vous avez quelques chose ?

- Avocat : Évidemment

Il sort son téléphone et le montre au juge. Une vidéo du bureau d'Adil, d'un tableau où il y a nos visages dessus et le mien entourée, l'argent pour la drogue, et pour finir le portrait de sa femme sur son bureau

Échec et Math fils de pute

- Juge : Ceci est votre bureau monsieur Larzaoui ?

- Adil : Comment... quoi ? Non !

- Avocat : Mais c'est bien votre femme là ?

- Adil : En effet c'est ma femme, mais rien ne prouve que ce bureau m'appartient

C'est le moment pour moi de prendre la parole et de me sortir de cette merde

- Moi : Si je peux me permettre

- Adil : Non toi tu la ferme