Dalskia [2]

45.2

J'ai pas le temps de réagir que la porte s'ouvre d'un coup, laissant apparaître ce magnifique visage. Celui de ma mère, elle se fige en me regardant les sourcils froncés

J'ai honte à cette instant, mais elle m'a tellement manqué que je peux pas m'empêcher. Je lui donne pas d'explication, je la prend dans mes bras

Elle s'effondre et me serre de toute ses forces contre elle en pleurant, comme je n'ai jamais vu ma mère pleurer de ma vie. Elle aussi a interdiction de pleurer

- Ma mère : Mais !!!! Comment !!?? Comment c'est possible !!??? POURQUOI ??

Elle attrape mon visage et me touche partout pour être sûr qu'elle rêve pas

- Moi : J'suis là maman, je suis là calme toi

- Ma mère : Je comprend rien !!! EXPLIQUE MOI MOHA EXPLIQUE MOI

Je tente de la calmer, je la serre contre moi en lui caressant les cheveux

- Moi : Maman écoute moi, ne dis à personne d'accord

- Ma mère : Quoi ?! Pourquoi !?

- Moi : Je te jure maman, je te le jure que je vous expliquerais tout tout tout sans filtre, sans rien. Mais promet moi de ne rien dire

- Ma mère : Même pas à ton père !?

- Moi : À personne maman, à personne s'il te plaît. Tu sauras tout en temps et en heure t'as ma parole. J'ai des choses à régler, une fois que c'est fais je reviens promis

- Ma mère : Tu es au courant que ton père est malade ?!

- Moi : Oui et ça fait partie des choses que je dois régler

- Ma mère : Putain je comprend rien !!!

- Moi : Tu comprendra bientôt maman j'te jure

Elle me regarde puis pleure à nouveau. Mon coeur saigne de voir ma mère dans cet état, malgré que ce sont des larmes de joie

- Ma mère : Qui est au courant ?

- Moi : Personne, que toi

Je préfère lui mentir, on sait jamais si elle se met à discuter avec Oussmane ou Sarah et que les autres entendent. Je préfère éviter

- Ma mère : Mon dieu... il faut que je m'assois

- Moi : Viens pose toi

- Ma mère : Dis moi que c'est pas un rêve, t'es vraiment là, mon fils

- Moi : Arrête de pleurer maman s'il te plaît, je te jure que tu rêve pas, c'est bien moi

- Ma mère : Putain

- Moi : T'es magnifique

- Ma mère : Toi aussi mon chéri

On est resté 1 heure au près de Safya, à se prendre dans les bras. Elle me racontait tout ce qu'il s'était passé ici. Elle m'a dit que Safya avait payé les dettes, j'ai été surpris