Another Walking Dead Story - "Morceaux de vie"

ALEXANDRIA : J'aime ce que je vois (-18)

Daryl revenait d'une sortie de plusieurs jours avec Aaron, et cette dernière avait été fructueuse. Ils avaient dégoté dans une vieille clinique vétérinaire des médicaments et du matériel qui pourraient servir à l'infirmerie. Cela avait été long et fastidieux de tout récupérer mais cela en avait valut la peine.
Le chasseur avait été impatient de rentrer à Alexandria et pas seulement à cause de leur trouvaille. Il était impatient de rentrer chez lui, dans sa nouvelle maison avec June.
Cela faisait maintenant deux semaines qu'ils habitaient ensemble et devait avouer qu'il en était vraiment heureux. Il ne se souvenait pas d'avoir eu autant envie de rentrer quelque part. La jeune femme avait réussi à lui offrir un endroit où il était bien. Il ne pensait pas que cela aurait pu lui arriver un jour.

Ils arrivèrent enfin en vue des murs de la ville et après quelques minutes d'attente, ils entrèrent enfin. Après avoir salué tout le monde et fait son rapport à Rick, le chasseur partit rapidement en direction de la maisonnée. Il se dit que June devait sûrement travailler à cette heure-ci et c'est donc sans surprise qu'il la trouva dehors dans son atelier qui était grand ouvert. Il vit son visage s'illuminer à sa vue et cela lui réchauffa le cœur.

- Hé ! Salut beau gosse ! Lança-t-elle.
- Salut. Dit-il avec le sourire.
- Vous en avez mit du temps ! Des soucis ?
- Nan, on a trouvé une vieille clinique avec du matos et c'était juste long de tout récupérer.
- Cool ! C'est Denise qui va être contente.
- Ouais. Sûrement.

Elle s'approcha de lui et l'enlaça, heureuse de le voir rentrer en un seul morceau. Il lui rendit son étreinte avec plaisir.

- Bon... J'vais aller prendre une douche avant que tu te foutes de moi.
- J'allais pas faire ça.
- C'est ça.

La jeune femme pouffa de rire.

- Tu veux que j'te prépare un truc à manger ? Dit-elle en le suivant dans la maison.
- Nan, là J'veux juste me laver et me poser sur le canapé avec toi.
- Tu m'as manqué aussi. Dit-elle en lui mettant une main aux fesses.
- J'vois ça.

Elle laissa sa main encore quelques secondes puis se contenta de rigoler et d'aller à la cuisine faire du café tandis que le chasseur montait à l'étage pour prendre une bonne douche. Quand il redescendit une demi-heure plus tard, il la trouva dans le salon assise dans leur grand canapé vêtue d'une simple chemise de lin. Sur la table basse se trouvait deux tasses de café brûlant.

- Hé ben... Dit le chasseur à moitié surpris.
- Viens là.

Il ne se fit pas prier et vint s'asseoir à côté d'elle. Il se cala le dos entre le dossier et l'accoudoir sur les confortables coussins. Sa jambe droite touchait le sol tandis qu'il laissa la gauche tendue sur le rebord du canapé. Elle vint s'allonger sur lui sans attendre.

- Tu m'as manqué.
- C'était que quelques jours.
- C'était trop long quand même.

Elle l'embrassa doucement. Le chasseur posa ses mains sur ses hanches, et ravi d'un tel accueil, lui rendit son baiser.
June avait terriblement envie de lui et comme à son habitude, elle ne s'en cachait pas vraiment. Il lui arrivait encore de se demander ce que cette femme si joyeuse pouvait lui trouver, à lui, l'homme renfermé et taciturne. Mais le fil de ses pensées se stoppa bien vite quand l'archère commença à déboutonner la chemise qu'il avait enfilée quelques minutes plus tôt.
Elle faisait toujours ça très lentement, comme si elle savourait l'attente. Et une fois la chemise entrouverte, elle glissait toujours ses mains à plat sur son torse puis le parcourait pour en éprouver les reliefs. Cette fois encore elle prit son temps et il trouva ça agréable de sentir le contact de ses doigts sur lui.

La jeune femme se redressa légèrement et se mit à cheval sur sa jambe gauche. Il sentit qu'elle commençait instinctivement à bouger les hanches, se frottant à sa cuisse doucement.
Il trouva ça terriblement excitant.
Le chasseur posa une main sur ses reins et l'autre sur sa nuque, caressant ses cheveux au passage. Puis il chercha ses lèvres, et quand il les trouva, il les mordilla légèrement. Il l'entendit soupirer. Il continua à l'embrasser et sentit sa langue venir caresser la sienne doucement. Il aimait bien ce contact mouillé et chaud. C'était si intime que cela le faisait frissonner à chaque fois.
Il caressa son dos à travers le tissu et sa main sur son cou se crispa légèrement. Elle bougea un peu plus vite, se frottant un peu plus.