Rester prés de toi!

Chapitre 14: À nos moments à venir

Attention : Ce chapitre comporte des scènes de Lemon qui seront indiqués.

Pdv Natsu :

Le dernier mouvement fut le dernier. Je m'arrêtai net, Lisanna avait jouis pour ma part ce n'était pas le cas. Suis-je étonné ? le moins du monde. Cela fait des années que je n'ai plus rien ressentit, à vrai dire je n'ai jamais rien ressentis, aucun plaisir, aucune jouissance...rien. À part cette fois ou je l'ai imaginée elle, Lucy...Je chassa cette image obscène de ma tête le plus rapidement possible. Je repris mon souffle, elle était là devant moi totalement essoufflée tentant bien que mal à reprendre ses esprits.

Je desserrai mes bras qui tenait ses hanches et la laissa tomber du lit. La pluie avait laissé place à une tempête. Décidemment...Je commença à m'inquiéter sérieusement pour mon élève. Je me levai, prenant soin d'enfiler un pantalon, je me dirigeai en direction de la cuisine, ouvrit le frigo et pris une bouteille d'eau fraiche. Happy se trouvait près de moi, je lui caressai l'oreille puis versa l'eau dans un grand verre que je ramenai à Lisanna, je le déposai sur le chevet. Elle était endormie, mais je sais que quand elle se réveillera elle boira. Je pris mon agenda et chercha pour le numéro des Lockser, je trouva celui de sa mère et tenta de l'appeler afin de demander si tout allait bien. Le téléphone sonna mais aucune réponse. Je tenterai plus tard, et laisserai un message vocal si besoin. Je partis me doucher une seconde fois, et laissa tomber l'eau brulante sur ma peau. J'avais mis à une température tempérée pour Lisa. Je fermai les yeux et repensa à Juvia, en pleurs, dans mes bras. Elle a dû apercevoir Lucy et Grey, moi-même j'ignore comment je me serai comporté face à cette vision. Cependant c'est moi qui ai dit à Lucy d'aller de l'avant, malgrés mon attirance pour elle je dois laisser tomber. Rien que le fait d'y penser me rend malade. Je me mis à penser à la fois dans l'infirmerie, ses lèvres, sa peau, à cette pensée, je sens l'érection. Décidemment je me dégoûte ! Je frappai dans le mur afin de remettre mes idées en place. Je quittai la douche à peine sortit de la salle de bain mon téléphone sonna. Lisanna venait de se réveiller, je regardai et vu le nom de cette tête de fer s'affichait. J'eu un mauvais pressentiment, je décrocha :

Natsu : Allô ?

Gadjeel : NATSU !

Mon prénom ? C'est que ça va mal

Gadjeel : DEPECHE-TOI DE TE RAMENER A L'HOSTO !

Natsu : Quoi ? Mais pourquoi ?

Gadjeel : POSE PAS DE QUESTION ET VIENS

Raaaa décidemment ce mec ! Alors que je me préparai à une vitesse devant le regard interrogateur de Lisanna je tentai de demander de quel hôpital il s'agissait et surtout de qui il s'agissait même si je m'en doutais...

Gadjeel : C'est Juvia...Elle est aux urgences.

PDV Lucy :

Arrivée à l'hôpital je courus en direction de la salle qui m'est été indiqué par Yukino. J'ai reçu un appel en panique de Cana nous disant ce qu'il s'était passé, Juvia s'était coupé violemment au niveau des veines, ce qui résulta à une perte considérable de sang. Je tentai de retenir mes sanglots, je ne pouvais m'empêcher de penser que tout était de ma faute. Et Grey comment va-t-il ? Il doit être plus sous le choc que moi ! Mon dieu mais qu'avons-nous fait ? Non je le sais je ne dois pas me mettre la faute dessus, Juvia était pourtant celle qui m'a en quelque sorte donné sa bénédiction...Mais entre ce qu'on dit et fait il y a un énorme faussé...Je le sais bien. J'en suis la preuve. Cherchant à rompre ce lien qui me munit à lui, à tenter de l'oublier, j'ai choisi d'être avec Greg pour fuir ses sentiments, je me suis mentit à moi-même, je me suis cachée...Grey aussi. Nous étions deux, à être désespérément amoureux d'une personne et pourtant pour différentes raisons essayant de fuir, de s'échapper, nous avons décidé d'être ensemble sans nous douter des conséquences. Je vus Yukino, Cana, Erza et Wendy. Je fonçai vers elles et Cana me tendit ses bras, je trouvai refuge dans ses bras et je ne pus m'empêcher de pleurer. Tout le monde ne put retenir ses larmes et Cana me caressa les cheveux comme pour me rassurer, tentant de me réconforter. Je tentai de demander comment était son état, si elle allait bien, mais mes bégaiements étaient trop intenses, ma respiration saccadée, aucun mot ne pouvait sortir correctement.