Violence ne rime pas toujours avec Romance. -Tome 1.

Chapitre 8.

À six heures, la sonnerie annonce la fin des cours de cette journée. J'angoisse à l'idée de passer une soirée avec Jaden en face de mes parents. Je ne leurs ai jamais présenter de petit copain alors leurs présenter un garçon qui n'est pas réellement mon copain... Bref, j'en n'ai le tournie rien que d'y penser.

Je sors du château qui représente l'établissement puis j'aperçois Jaden devant le parking. Je marche lentement vers lui. Il est... habillé normalement. Comme tout les jours. Comme ce matin.

- Tu ne t'es pas changé ?
- Non.
- J'ai danse de toute façon. Ta le temps d'aller te changer.
- Ok... Mais... En fait... C'est que j'ai rien à me mettre...
- Oh... Je vois. Je ne peux m'empêcher de laisser echapper un sourire.
- Ne te moque pas de moi, m'ordonne-t-il.
- Bon. Il faut y être pour sept heures. Ce qui nous laisse largement le temps d'aller t'acheter un costume.
- Pardon ?!
- Bun oui quand je t'ai dis que ce dîner serait différent c'est qu'il le sera vraiment.
- Qui mettrai un costume pour un dîner ?
- Les gens comme moi.

Il se pince les lèvres mais ne dit rien. Il retire ses lunettes de soleil.

- Tu assumes tes actes maintenant.
- Je comptes bien les assumer. Allez hop ! En voiture. Il contourne la voiture pour ouvrir la portière côté passager. Direction le centre commercial.

Il sourit faussement mais je me contente de lui rire sous le nez. Il me rejoint et j'aperçois Cassy dans le rétroviseur de la voiture. Oops ! J'ai oublié de l'embrasser avant de partir.

- Tu vas louper la danse.
- Je sais... marmonai-je.

Je n'avais jamaisn sècher un seul cours de danse avant aujourd'hui. Ça me fait un pincement au cœur. J'ai travaillé dure pour en arriver où j'en suis.

Nous nous garons brusquement sur le parking du centre commercial.

- Tu ne peux pas être plus doux quand tu main-oeuvre ?
- Pour un coureur ? Non.

Je roule des yeux en souriant lorsque je claque ma portière. Nous marchons jusqu'à l'entrée puis je vais dans le magasin le plus chics.

- Ça coute une blinde là-dedans ! S'étonne-t-il.
- Oui mais il n'y a qu'ici qu'on trouvera ce qu'on cherche.
- Je te préviens, j'essaie pas. M'informe Jaden dans mon dos.
- Tu as déjà porter ce genre de vêtements ?
- Euh... Ouais mais ça fait longtemps !

Jaden en costume ? J'ai hâte de voir ça.

- Donc voilà ! Il faudra que tu essaie pour qu'on sache ta taille.
- D'accord madame l'experte.

Nous rions tous deux.

- Tu ne regardes pas ? M'étonnai-je en le voyant me suivre comme un toutou, les mains dans les poches.
- Non. J'laisse faire l'experte. Il sourit d'un clin d'oeil.
- Tu peux retirer ta capuche ?
- Pourquoi ?
- Regarde les gens autour de toi. Ils n'en n'ont pas.
- Regarde les toi ! Ils ne sont pas non plus habillé comme moi. Je suis différent d'eux.
- Et de moi, rajoutai-je.

Il baisse la tête et se mord la lèvre inférieur.

C'est pour ça que ça ne collera jamais entre nous. On est trop différent pour ça.

- Tiens ! Voilà ! Va m'essayer celui-là. Je me tourne vers lui, l'ensemble dans les bras et lui jette dessus.
- Bien mademoiselle l'experte. Il roule des yeux en prenant le tout et marchant vers les cabines d'essayages.

Je le suis puis m'assois le temps qu'il parte ce changer.

Il en met un temps. Ça fait un quart heure qu'il est enfermé la-dedans. Je soupire et me lève pour me mettre devant le rideau dans lequel il est.

- Bon t'en est où Jaden ?
- J'arrive pas avec ce putain de nœud papillon. S'énerve-t-il.

Je ris lorsque je sens un bras m'agrippé par la taille à travers le rideau.

Je pousse un cri de frustration et je tombe sur un Jaden élégant. Sa chemise blanche, son pantalon, la veste et le nœud noirs lui vont à merveille. Le nœud est mal fait. Je me mords la lèvre inférieur et mes joues rossissent.

- Je vais te le faire... murmurai-je après l'avoir observé de tout son long.

Son regard cherche le mien mais je reste concentré sur le tissu que je suis en train de mêlé.

- J'suis mal á l'aise là-dedans.
- Il va falloir t'y faire.

Il soupire bruyamment.n

- C'est juste pour une soirée...
- Et si tes parents m'aiment bien ?

Eh bien, je ne l'espère pas, gronde ma conscience.

- Ça m'étonnerait fort.
- Pourquoi ?
- Parce que. Voilà j'ai finis. Souriai-je ravie de mon œuvre.
- Ça me serre.
- Arrête de te plaindre et regarde-toi !

Je tourne ses épaules vers la glace. Je me vois derrière lui dans le reflet. J'ai des cernes et des mèches de cheveux volent de tout les côtés sur ma tête.

- Je suis... commence-t-il en se raclant la gorge.
- Différent. Finis-je pour lui.

Il est très présentable. Il est élégant, très élégant puis.. Magnifique ! Comme d'habitude.

- Je peux l'enlever ?

Il me sort de mes pensées et je rougis de plus belle en repensant à ce que je viens de me dire.

- Oh oui oui ! Bien-sûre.

Je sors précipitamment de la cabine pour qu'il puisse se changer.

Il ressort le costume en bouchon. Je lui prends des mains pour tout repliée.

- Quelle maniaque du contrôle ! Il marmone dans mon dos.
- Tu vas le froiser si tu le laisse comme ça. J'explique en gardant mon calme.

Nous allons ensuite aux caisses. J'allais sortir mon argent lorsque Jaden donne sa carte bancaire à la caissière.

Elle la passe puis bizarrement elle se lève pour le saluer.

- Bonne soirée Monsieur Scott. Elle lui serre la main en s'inclinant légèrement.

Jaden roule des yeux et à l'air de s'en foutre complètement. Ok, j'ai pas tout compris. C'est grave bizarre. Mystère à éclaircir.

Nous sortons du magasin, le sac à la main.

- Tu veux rentrer tout de suite ? Me demande Jaden.
- Faut que j'aille me préparer.
- D'accord...
- J'aurai pu payer, tu sais. Je plisse les yeux en le regardant. J'ai les moyens.
- Oh oui je le sais que tu as les moyens ! Tu ne le répète bien trop souvent !

Je fronce les sourcils. Ça veut dire quoi ça ?

- Bon dépêche-toi s'il te plaît.
- Oui princesse ! Dit-il d'un ton moqueur.

Nous remontons en voiture. Je suis énervée donc j'éteins sa radio sans le prévenir. Il rit ironiquement.

- Mais je vous en prie votre majesté ! Faites comme si c'était votre caisse ! Se moque-t-il encore.
- Tu sais que tu es ridicule ?

Il ne me répond pas et rallume la radio. Je soupire à plein poumons et me recroqueville dans le fauteuil.

Nous arrivons devant chez moi. La tension entre nous est électrique. Je ne lui est pas parlé excepté pour lui indiqué le chemin.

Je descends et pince mes lèvres.

- Ne soit pas en retard...

Il démarre à toute allure sans me repondre. Je ne sais même pas s'il m'a entendu avec cette musique de fou.

Je rentre chez moi. J'ai mal au cœur. Je stress. Avec ses sauts d'humeur, j'ai peur de l'ambiance au diner de ce soir.