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Hakkai venait de tout me raconter, pour sa mère, son père, son frère et sa sœur

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Hakkai venait de tout me raconter, pour sa mère, son père, son frère et sa sœur.

J'voyais Hakkai comme un "héros" par rapport à son "sacrifice".

Taiju, je le voyais comme un monstre ou quelqu'un d'effrayant en général.

Yuzuha, je la voyais comme l'une des victimes de son grand frère.

Tout ce qu'il venait de me raconter, expliquait sa cicatrice sur les lèvres.

Et la torture n'était pas fini pour Hakkai et Yuzuha, leur frère était encore là.

Il a pleuré dans mes bras pendant quelques minutes, mais c'est finalement passé.

Moi: J'suis vraiment désolée, Hakkai. Si je savais, j'aurais pas mis cette musique.

Hakkai: Nan c'est rien, tu savais pas.

Il était en train d'essuyer ses larmes.

Après ce petit moment de confession, il s'est ressaisis puis nous sommes passés à autre chose.

Pendant qu'on parlait, j'évitais le plus possible de parler de mon père. Si je parlais de lui, j'allais forcément devoir faire référence au fait qu'il faisait parti des yakuza, et je ne voulais pas faire peur à Hakkai.

J'ai préférée ne pas lui parler de ma sœur, elle faisait déjà assez peur, pas besoin d'en rajouter.

Hakkai m'a encore parlé de ses amis, surtout "Taka". Quand il me parlait de lui, il avait l'air en admiration.

Moi, j'parlais de ma mère. Je n'allais pas parler de mon père ni de ma sœur.

Franchement, notre conversation devenait de plus en plus fluide.

Il avait perdu cette habitude de perdre ses mots.

Après ce rendez-vous, j'ai dis à Hakkai:

Moi: J'vais y aller, à-

Hakkai: J'te raccompagne.

Je me suis mise à sourire, il s'est levé et on s'est dirigé vers la sortie du fast-food.

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Pendant tout le chemin, je sentais sa main vouloir agripper la mienne.

Arrivée devant chez moi, j'ai rangée mes écouteurs et me suis retournée vers Hakkai.

Moi: Bon, j'vais y aller, mais avant j'aimerais te dire un truc.

Il avait l'air confus, on sentait qu'il se posait des questions.

Moi: J'vais pas te mentir, t'es mignon.

Il a rougit et a tourné la tête.

Hakkai: Je... ta poitrine est confortable.

Hein ?

Je l'ai regardée, assez confuse.

Hakkai: Euh, j'me suis trompé. J'voulais dire... t'es jolie.

Il avait l'air embrouillé.

Ça m'a fait rire.

Hakkai: Désolé, j'suis nul en compliment. Dit il en mettant sa main sur sa tête.

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05 : 90

𝑼𝑵 𝑫𝑬́𝑻𝑨𝑰𝑳.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant