Voldemort est sur le point de gagner, la résistance est acculée et ne tardera pas à s'effondrer. Hermione Granger s'est fait capturer et le Survivant n'aura pas d'autre choix que d'abdiquer s'il veut la revoir en vie.
Alors pourquoi ? Qu'est-ce qu...
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Comme de nombreux autres sorciers avant lui, il avait fait le choix de s'enrôler au service du Seigneur des Ténèbres. Cette décision, il ne l'avait pas prise de gaieté de cœur, mais uniquement pour rester en vie. Cela faisait maintenant deux mois qu'il avait rejoint le camp de Lord Voldemort et qu'il occupait la fonction de sentinelle au sein des cachots du quartier général.
Il n'était pas un puissant sorcier, loin de là, et ce travail correspondait totalement à ses capacités. Les journées étaient particulièrement longues car rien d'extraordinaire ne s'y passait. Il y avait peu de prisonniers et quand il y en avait, ils étaient envoyés dans les salles de torture. Le sorcier passait donc son temps à lire.
Actuellement, il était appuyé contre un mur alors que ses yeux parcouraient les lignes d'écriture de son livre. Il était tellement plongé dedans qu'il ne prêtait nullement attention à ce qui l'entourait.
Un murmure s'éleva jusqu'à lui :
— Impero...
Le sortilège n'eut aucun mal à l'atteindre et à le posséder. Le mouvement de ses yeux se stoppa instantanément, les pupilles devinrent légèrement translucides et toute émotion les quitta. Le sorcier était à présent sous contrôle, telle une marionnette. Il lâcha son livre sans se préoccuper qu'il puisse tomber au sol avant de se diriger d'un pas lent vers la salle de torture proche de lui.
Dès qu'il ouvrit la porte, des hurlements se firent entendre. Au timbre de la voix, il ne pouvait s'agir que d'une femme. Celle-ci était la prisonnière qui avait été confiée à l'un des bourreaux les plus sanguinaires du Seigneur des Ténèbres.
Le tortionnaire était ravi du cadeau qui lui avait été confié : une Sang-de-bourbe. Il n'était pas de nature à se contenter d'humilier la vermine que représentait cette race à ses yeux. Il prenait un malin plaisir à les faire souffrir le plus lentement possible.
Penché au-dessus d'elle, il insérait une lame tranchante dans la chair de sa victime sans prêter attention à ses supplications ou à ses hurlements. Il ne se limitait pas à des entailles profondes et barbares, mais procédait à une découpe minutieuse des chairs. Chaque fibre de peau et de muscle était très lentement incisée.
Le Mangemort était totalement absorbé par son activité barbare qu'il ne remarqua pas que quelqu'un venait d'ouvrir la porte. Il fut totalement pris au dépourvu quand il sentit qu'on lui tirait brutalement les cheveux vers l'arrière. Il n'eut même pas le temps de réagir qu'il éprouva une vive douleur au niveau de son cou ainsi qu'une sensation humide et chaude s'écouler sur son torse.
Mais c'était déjà fini pour lui, ses carotides venaient d'être profondément sectionnées provoquant l'arrêt de l'irrigation sanguine au niveau du cerveau. Le Mangemort s'effondra alors en avant, puis son corps massif s'écroula dans un bruit sourd sur le sol où son sang continuait de s'étendre. De son côté, la prisonnière était totalement tétanisée par l'horreur et par l'incompréhension de ce qu'elle venait de voir.
