𝐊𝐞𝐲 𝐨𝐟 𝐇𝐞𝐚𝐫𝐭 | 𝐸𝑛 𝐶𝑜𝑢𝑟𝑠 |

02. 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 2

| Taylor |

«Sometimes you gotta bleed to know
That you're alive and have a soul»
-Twenty one pilots
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Le vrombissement d'un moteur nous parvient de l'extérieur. Une peur primal coura dans mes veines. Il était de retour.

Un coup, deux coups. Je martelais le sac de frappe encore et encore. Tandis que les images hantaient mon esprit.

Je jouais avec Kate dans le salon, des avions en papier était éparpillé un peu partout sur le sol. Maman arriva d'un pas paniqué et se mit ramasser précipitamment le bazar que nous avons fait.

J'écrasais mon poing de plus en plus violemment sur le sac. Exorcisant les souvenirs. Repoussant la douleur. Plongeant dans cet océan d'adrénaline qui me consumait.

Je pris la mains de Kate et me précipitais vers ma chambre. Je pris ma petite sœur dans mes bras et couvrait ses oreilles pour l'empêchait d'entendre ce qui se passait en bas. Tout en fredonnant tout bas la chansson de ma mére pour me rassurer.

Un nouveau coup bien plus puissant que les autres. Et je m'arrêtais. Je suais à grosse goûte et mes mains étais douloureuses. Je retirai mes bandages. Elles étaient gonflées et commençaient même à virer au violet. Je grimaçais à leur vu. C'était vraiment pas beau à voir. Cela faisait plus d'une heure que j'étais arrivé à la salle et je n'avais pas arrêté de frapper depuis.

Je me dirigeais vers la petite pharmacie du club sportif, je soignais mes mains et allais retrouvais Tess.

***

- Non mais quel genre de mec garde ses chaussures quand il baise ?

Une vielle femme assise non loin de notre table, pivota brusquement vers nous et regardait mon ami avec dédains.

Nous étions dans un Starbucks aux environs du campus pour prendre ma dose quotidienne de caféine.

Tess me racontait sa dernière aventure, décevante on dirait. Depuis que nous nous étions rencontré ma coloc' a toujours enchainé les coups d'un soir. Espérant à chaque fois tomber sur son prince charmant. Personnellement ça faisait belle lurette qu j'avais laissé l'amour aux héroïnes de Disney, j'ai été abandonner de trop nombreuse fois pour entretenir ce mensonge.

J'arrêtais de me lamenter comme une guimauve dépressive pour me focaliser sur ma seule amie.

Quand j'ai abandonné ma ville natale. Pour les gratte-ciel de New York. Je n'avais en ma possession qu'une maigre somme d'argent. Ce qui m'a contraint à acceptais une colocation, si je voulais éviter les résidences universitaires.

Me faire des amies, ne faisait pas partie du programme que je m'étais fixé lorsque j'avais posé mes valises ici. Pourtant l'ouverture d'esprit de Tess, ses traits d'humours et son look hors normes m'ont séduite. Elle avait percé malgré moi les défenses que j'avais érigé et est devenue mon amie.

- Tu n'écoutes pas un mot de ce que je raconte n'est pas ? Me dit-elle

- Désolée Tess j'étais perdu dans mes pensées.

- C'est ce que je constate oui, tu penses à un mec pas vrai ?

Cette idée était tellement ridicule que j'éclatais d'un grand rire franc. J'en avais les larmes aux yeux. Mon hilarité soudaine interloqua mon amie qui me regardais avec des yeux écarquiller.